mardi, 30 mars 2021
TOMBER DANS LES POMMES
Cette expression est apparue à la fin du 19ème siècle. Elle signifie : s'évanouir, tomber en pâmoison. On pense qu'elle serait tirée des lettres adressées par George Sand à Mme Dupin, sa grand mère, dans lesquelles l'écrivaine écrit : "être dans les pommes cuites" pour imager son état de grande fatigue. A cette époque, il était d'usage de jeter des pommes cuites sur des acteurs de théâtre que l'on considérait particulièrement mauvais.
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vendredi, 26 mars 2021
QUARTIER LIBRE (Paroles Jacques Prévert)
J'ai mis mon képi dans la cage
et je suis sorti avec l'oiseau sur la tête
Alors
on ne salue plus
a demandé le commandant
Non
on ne salue plus
a répondu l'oiseau
Ah bon
excusez moi je croyais qu'on saluait
a dit le commandant
Vous êtes tout excusé tout le monde peut se tromper
a dit l'oiseau.
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mardi, 23 mars 2021
CIEL BLEU AU JARDIN
dimanche, 21 mars 2021
HOMMAGE
Par cette note, je rends hommage à mon oncle Jean, dit Jeannot, (mon seul oncle car mon père était fils unique et ma mère n'avait qu'une soeur), décédé le 10 mars dernier, l'avant veille de ses 92 ans.
Nicole, soeur de ma mère, s'était mariée avec Jean en 1953 ou 1954, il faudra que je lui demande la date exacte la prochaine fois que je l'aurai au téléphone.
Avant de connaître Jean, Nicole était fiancée à André.
André est décédé en 1950 à l'armée, écrasé par un char. Je n'étais pas née, je n'ai connu les circonstances de son décès qu'il y a quelques années, par son neveu, David, l'interrogeant sur quelques photos de 1949 où son oncle apparaissait à côté de ma tante Nicole. Je savais son nom et son prénom par ma mère mais je ne connaissais pas l'histoire que le père de David lui a raconté.
En 1956, ma tante et mon oncle ont eu leur 1er enfant, Michel. Ils habitaient dans une maison près de l'église et nous leur rendions visite le dimanche après la messe. Mon oncle avait acheté la voiture de mon grand père maternel et la garait dans notre cour pour plus de sûreté, car il ne pouvait pas la stationner en centre ville.
7 ans après Michel vint une fille, Dominique, en 1963.
En 1961, mon oncle Jean acheta une maison ancienne pour la retaper, dans une petite ville à quelques kilomètres.
A la naissance de son 3ème enfant, Pascal, en 1965, des examens ont révélé que ma tante Nicole avait la tuberculose. Elle est donc partie en sanatorium pendant un an. Mon cousin Michel fut envoyé chez sa grand mère paternelle, Dominique chez ma grand mère maternelle, et Pascal, nouveau né, fut élevé chez nous. J'aidais ma mère autant que je pouvais dans son travail de maman de substitution. Je n'avais que 12 ans mais je savais donner les repas à Pascal dont j'étais devenue la marraine.
Mon oncle Jean acheta une maison neuve après avoir revendu celle qu'il avait commencé à retaper, pensant que la santé de Nicole ne permettrait plus de vivre dans une maison en chantier permanent.
En 1989, on a détecté un cancer du sein chez Nicole qui a été opérée avec succès. Malheureusement, sa fille Dominique n'a pas eu cette chance, elle est décédée en 2002 d'une rechute de son cancer du sein, à l'âge de 39 ans.
Mon oncle Jeannot est parti rejoindre sa fille ce mercredi 10 mars, dans la soirée, à l'hôpital où il avait passé plus de 3 semaines, suite à une infection pulmonaire et les reins bloqués. Il était insuffisant cardiaque depuis une dizaine d'années mais gardait toujours le sourire, malgré les malheurs de la vie. Sa mère (que j'ai connue aux communions et parce qu'elle était très bonne couturière et avait coupé et cousu la robe de mariée de ma soeur aînée) avait une soeur jumelle, toutes deux pupilles de la nation. Je me souviens des paroles de ma mère quand elle en parlait : des enfants trouvées, espagnoles. Pour ça, elle était bavarde et en plus d'être bonne couturière elle était très bonne cuisinière.
(En photo, mon oncle Jean en 1976)
vendredi, 19 mars 2021
SE FAIRE LIMOGER
Lorsqu'un salarié se fait renvoyer, on dit parfois qu'il "se fait limoger"
L'origine de cette expression, qui fait référence à la ville de Limoges (Haute Vienne), est relativement récente.
Elle a en effet vu le jour au début de la Première Guerre Mondiale (1914-1918).
Après les premières défaites françaises, le Général Joffre, commandant en chef des armées, avait décidé de relever de leurs fonctions plusieurs officiers qu'il jugeait peu capables de commander.
Il avait alors choisi de les envoyer dans des régions éloignées du centre décisionnaire de Paris et moins exposée aux combats, en particulier à Limoges et dans ses alentours. Plus d'une centaine de hauts gradés ont ainsi été tenus de séjourner à l'écart du front. Le néologisme "limoger un soldat" est ensuite entré dans le langage courant pendant la Grande Guerre.
19:43 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : expression, citation bon à savoir, culture, joffre, guerre, salarié
mercredi, 17 mars 2021
Bernard de Ventadour : J'AI LE COEUR
J’ai le cœur si plein de joie,
Qu’il transmute Nature :
C’est fleur blanche, vermeille et jaune
Qu’est pour moi frimas ;
Avec le vent et la pluie
S’accroît mon bonheur.
Aussi mon Prix grandit, monte ;
Et mon chant s’épure.
J’ai tant d’amour au cœur
De joie et de douceur,
Que gelée me semble fleur,
Et neige, verdure.
Je puis aller sans habits,
Nu dans ma chemise,
Car pur amour me protège
De la froide bise.
Mais est fol qui, hors mesure,
Devient indiscret.
J’eus donc souci de moi-même
Dès que j’eus requis
D’amour la toute belle
Dont j’attends tel honneur.
En lieu d’un pareil trésor
Je ne voudrais Pise.
D’amitié elle m’écarte !
Mais j’ai confiance,
Car d’elle j’ai du moins conquis
La belle apparence.
Et j’en ai, en la quittant,
Tant d’aise en mon âme
Que le jour de la revoir
Serai sans tristesse.
Mon cœur est près d’Amour :
Donc l’esprit là-bas court,
Mais le corps ici, ailleurs,
Est loin d’elle, en France.
Je garde bonne espérance,
- Qui m’aide bien peu -
Car mon âme est balancée
Comme nef sur l’onde.
Du souci qui me déprime
Où m’abriterai-je ?
La nuit il m’agite et jette
Sur le bord du lit :
Je souffre plus d’amour
Que l’amoureux Tristan
Qui endura maints tourments
Pour Iseult la blonde.
Ah Dieu! que ne suis-je aronde
Pour traverser l’air,
Voler dans la nuit profonde
Jusqu’en sa demeure ?
Bonne dame si joyeuse,
Votre amant se meurt ;
Je crains que mon cœur se fonde
Si mon mal ne cesse…
Dame, je joins les mains,
Je prie : je vous adore.
Beau corps aux fraîches couleurs,
Bien cruel vous m’êtes !
Au monde il n’est rien à quoi
Mon esprit tant songe
- Si j’entends rien dire d’elle -
Que mon cœur ne tourne,
Que mon front ne s’en éclaire,
De quoi que je parle ;
Aussitôt vous penserez
Que je voudrais rire.
Si pur est mon amour,
Que maintes fois je pleure,
C’est pour moi les soupirs
Ont saveur meilleure.
Messager, va et cours,
Dis moi à la plus belle
Que je pâtis pour elle
Douleur et martyre.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_de_Ventadour
18:09 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : poésie, poème, poète, écriture, auteur, vers culture
samedi, 13 mars 2021
SAMEDI AU JARDIN
jeudi, 11 mars 2021
Commencé CE MATIN
13:53 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : livre, auteur, culture, écriture, françois-régis bastide, musique
dimanche, 07 mars 2021
LU HIER DIMANCHE
Lu hier et terminé :
LES DAMNES DE LA GUERRE de Roger Monclin.
https://www.babelio.com/auteur/Roger-Monclin/225855
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Damn%C3%A9s_de_la_Guerre
23:23 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : livre, auteur, culture, guerre 14-18, roger monclin, écriture
samedi, 06 mars 2021
FAIRE LE CACOU
Lorsqu'un individu joue le vantard, tout en étant un peu voyou sur les bords, on dit parfois familièrement qu'il "fait le cacou". Une expression dont l'origine provient du Midi de la France. Le mot "cacou" vient du patois provençal "cacoua" qui était synonyme encore du XVIIIème siècle du mot "cadet", soit l'enfant qui est né après l'aîné au sein d'une fratrie. Moins pris par les obligations familiales, il arrivait ainsi que certains "cacous" mènent une vie agitée et dissolue. Une mauvaise image qui a ensuite été reprise pour donner un sens plus moqueur à ce terme, en désignant les enfants turbulents, voire péjoratif, afin de décrire les personnes qui friment. "Faire le cacou" est à l'origine d'autres formulations régionales, comme "faire le kéké, le caque, le cake ou encore le quécou".
15:18 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : citations, expressions, culture, cacou, cadet, vantard, voyou