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mercredi, 26 décembre 2012

CHAPELLE

J'ai réalisé ce dessin avec de simples crayons de couleurs et d'après une photographie que j'ai prise en juillet 1970.

Il représente la Chapelle KERJEAN que j'ai trouvée au bout d'un chemin tranquille pendant mes vacances en Bretagne, dans le Morbihan.

 

En lien, le site décrivant ce lieu :

 

http://www.crach.fr/fr-la-chapelle-saint-jean-a-kerorang,...

 

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vendredi, 21 décembre 2012

JOYEUX NOEL A TOUS

Noël, fêtes, 2013, nouvelles et textes brefs

dimanche, 16 décembre 2012

HASARD (J. M. G. LE CLEZIO)

Pour ses cinquante ans, MOGUER avait fait une folie. Il avait réalisé son rêve de gosse, en faisant construire sur ses plans, dans les chantiers navals de Turku en Finlande, un voilier de quatre-vingts pieds principalement en acajou, effilé comme une aile d'albatros, auquel il avait donné le nom de Azzar, en souvenir de la petite fleur d'oranger qui ornait la face heureuse du dé avec lequel il se mesurait à la fortune, quand il était adolescent à Barcelone, sur les Ramblas. Il avait veillé à la réalisation du navire jusque dans les moindres détails, choisissant les essences qui lambrissaient l'intérieur, la décoration, et chaque élément qui devait contribuer à faire du Azzar à la fois sa résidence idéale et son bureau de production.

Il avait apporté un soin tout particulier à la cabine avant - il l'appelait pompeusement la cabine de l'armateur - dessinant un lit monumental et triangulaire qui occupait l'extrémité de la proue. Un lit où les rêves devaient pouvoir se prolonger au-delà du sommeil, dans des draps de satin noir, une sorte de radeau de luxe pour dérive amoureuse, ou simplement un oubli du monde dans le bercement soyeux des vagues contre l'étrave, quelque part entre les îles et la terre ferme...

Contiguë à la chambre, il avait fait aménager une salle de bains en bois gris, d'où, depuis une immense baignoire turquoise, il pouvait deviner la ligne sombre de l'horizon. Enfin, parce qu'il ne voulait dépendre de personne, il s'était ingénié à tout ce qui pouvait simplifier la manoeuvre, en reliant les treuils et les cordages à un tableau électrique qu'il pouvait commander tout seul depuis le cockpit.

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vendredi, 14 décembre 2012

PAS DE SAPIN...

Chaque année pour les fêtes je décore simplement la maison, je n'achète pas de sapin.

Je décore mon vase de branches, de plumes de paons et de fleurs séchées avec des guirlandes, des boules, des petits sujets, des petits Pères Noël.

Tout simplement... Et quand les fêtes sont terminées, j'enlève tout et je range mon vase avec ses branches et végétaux dans un coin de la maison.

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lundi, 10 décembre 2012

AMBIANCE

Les rêves étoilés se fondent

Saupoudrés de méchanceté

La vie un jour va s'arrêter

Les anges au ciel se confondent

Le coeur inondé de beauté

Devant ce monde de laideurs

Tient tête aux querelles emportées

Par les grands mots avec ardeur

Le roc contre le roc se bat

Le ruisseau coule solitaire

Faut-il aimer et se taire

Pleurer, crier, parler tout bas ?

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dimanche, 09 décembre 2012

ON PEUT TROUVER DU BON...

Ce qui m'importe, à moi, c'est quand les gens ont des a priori sur quelqu'un et le considèrent sans aucune nuance...

Ce n'est pas parce qu'on n'est pas d'accord avec tout ce que quelqu'un déclare que c'est forcément un sale type. On peut trouver du bon chez la plupart des gens.

(NEIL YOUNG, Une autobiographie).

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MES LIVRES DEDICACES

Si vous souhaitez recevoir mes livres dédicacés, plutôt que de passer par TheBookEdition, contactez-moi en me laissant un commentaire ici ou par mail.

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vendredi, 07 décembre 2012

PROVERBES SUR DECEMBRE

Le 7 : A la Saint Ambroise, du froid pour huit jours

Le 10 : A la Sainte Julie, le soleil ne quitte pas son lit

Le 13 : A la Sainte Luce, le jour croît du saut d'une puce

Le 21 : S'il gèle à la Saint Thomas, il gèlera encore 3 mois

Le 25 : Pluie pour Noël, soleil pour les Rameaux

Le 26 : A la Saint Etienne, chacun trouve la sienne.

Si l'hiver ne fait son devoir en mois de décembre ou de janvier, au plus tard il se fera voir dès le 2ème février.

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mardi, 04 décembre 2012

EXPOSITION DU CLUB MARIEFIL

Une amie qui a créé une association de brodeuses à ARLES SUR TECH expose en ce moment, et depuis dimanche jusqu'à samedi, à la Salle du Belmatx à ARLES SUR TECH.

Voici quelques photos de cette expo.

 

Vous pouvez également voir d'autres photos ici :

http://augoutdufil.canalblog.com/

 

 

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dimanche, 02 décembre 2012

SOLITUDE DE LA PITIE de Jean GIONO (extrait)

Joselet s'est assis en face du soleil.

L'autre est en train de descendre en plein feu. Il a allumé tous les nuages ; il fait saigner le ciel sur le bois. Il vendange tout ce maquis d'arbres, il le piétine, il en fait sortir un jus doré et tout chaud qui coule dans les chemins. Quand un oiseau passe dans le ciel il laisse un long trait noir tout enlacé comme les tortillons de la vigne. On entend sonner les cloches dans les clochers des villages, là-bas derrière les collines. On entend rentrer les troupeaux et ceux qui olivaient les dernières olivettes des hautes-terres s'appellent de verger en verger avec des voix qui font comme quand on tape sur des verres.

- Oh ! Joselet, je lui dis.

- Oh ! Monsieur, il me répond sans détourner la tête.

- Alors tu regardes le soleil ?

- Alors oui, vous voyez.

Le soleil est maintenant en train de se battre avec un gros nuage tout en ventre. Il le déchire à grands coups de couteau. Joselet a du soleil plein la barbe comme du jus de pêche. Ca lui barbouille tout l'alentour de la bouche. Il en a plein les yeux et plein les joues. On a envie de lui dire : "Essuie-toi."

- Alors, tu le manges ce soleil ? je lui dis encore.

-Eh oui, je le mange, dit Joselet.

Vraiment il s'essuie la bouche du revers de la main et il avale sa salive comme s'il l'avait parfumée d'un gros fruit du ciel.

Et quand il n'est plus resté que ce jour vert de devant le soir et, là-bas dans les pins de la colline, une petite goutte de lumière toute tremblante comme un pigeon, Joselet m'a expliqué.

-Ca, il m'a dit, c'est ce que j'ai su avant tout le reste. Vous avez entendu dire que je suis le maître de la pluie et que j'endors les brûlures rien qu'avec la salive ? Vous avez entendu dire que, quand on a le cordon de Saint-Antoine et qu'on a tout fait, et qu'on est fatigué de tout, on vient me voir, que je touche juste un peu l'homme ou la femme à l'endroit de la ceinture et que le mal s'en va ? Je m'essuie à un torchon, on brûle le torchon et c'est fini. On a dû vous dire aussi qu'avec le mot, si on a un membre déboîté, je le remboîte. Si vous avez de l'amour, à vous tourner, à vous retourner comme sur le gril, alors vous venez me voir, nous nous entendons, je vous fais la grande lecture des étoiles, je vous mets un peu la main derrière la tête, et la femme, la voilà dessous vous, tout de suite, dans le moment, même si elle est au fond des êtres. Bien entendu, je vous fais ça une fois, pour vous contenter, puis après c'est vous qui avez la parole. Je vous donne le nécessaire, c'est mon secret, et si vous faites bien ce que je vous dis, elle ne peut pas résister, elle vient et vous vous arrangez avec elle...

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