mardi, 15 janvier 2013
CE QUI ETAIT
La porte s'ouvre
Le soleil entre
Les ombres fuient
La maison sourit
Comme un dimanche
Les mains se penchent
Sur le passé
Sur ce qui était.
15:07 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : poèmes, poésie, poètes, écriture, littérature, textes, souvenirs
dimanche, 13 janvier 2013
LIEN POUR COMMANDER mon dernier livre ARTHUR ET MADELEINE
Comme le lien pour commander mon dernier livre, ARTHUR ET MADELEINE, ne fonctionne pas malgré mes multiples modifications, je vous le donne ci-dessous.
http://www.thebookedition.com/arthur-et-madeleine-elisabe...
12:52 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : livre, écriture, société, souvenirs
samedi, 12 janvier 2013
DETAILS
On ne voit pas toujours les détails quand on se promène dans les rues.
Mais quand on prend quelques photos, on regarde un peu mieux ce qui se passe autour de soi.
18:22 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : photos, société, loisirs, écriture
dimanche, 06 janvier 2013
QUEL LIVRE VOUS A LE PLUS MARQUE ?
Quel livre a le plus marqué votre vie au point de ne plus pouvoir vous en détacher ? Quel livre vous a tant bouleversé que votre vie a fait un grand bond en avant ? Quel livre a entraîné un virage important dans votre façon de penser ?
17:01 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : livres, littérature, écriture, souvenirs
samedi, 05 janvier 2013
LES COURSES
Dans les années 60, peu de mères de famille possédaient le permis de conduire. Pour faire les courses, elles se rendaient à pied chez le boucher, le boulanger, le marchand de fruits et légumes, à la mercerie et à la droguerie-quincaillerie. Dans les petites villes les supermarchés n'existaient pas encore.
Les deux grands paniers en osier de ma mère pendaient à la porte de la cave avec le porte-monnaie à l'intérieur, prêts à servir chaque matin, dès 9 heures.
Après nous avoir accompagnés à l'école, maman se rendait dans la rue principale et entrait chez le boucher. Elle poussait la large porte vitrée en disant bonjour. Le boucher répondait en demandant "comment allez-vous ? que vous faut-il aujourd'hui ?". Ma mère passait sa commande en parlant de la pluie et du beau temps ou des dernières nouvelles. Une cliente entrait et ma mère, se tournant vers elle, lui disait : "bonjour Ginette ! Alors, comment vas-tu ?" pendant que le boucher préparait et coupait le morceau de viande demandé, tout en discutant avec ses deux clientes.
En sortant de la boucherie, ma mère traversait la rue et se dirigeait vers le magasin de fruits et légumes tenu par une de ses copines d'enfance, Marie Madeleine. Ce magasin était tout en profondeur, propre et bien rangé. Elles se voyaient presque tous les jours mais avaient toujours quelque chose à se raconter.
Ma mère avait le choix entre plusieurs boulangeries, mais elle se rendait toujours dans celle qui se trouvait devant la maison de sa mère Marguerite, dans une petite rue.
Les courses de ma mère duraient ainsi presque 2 heures chaque matin car elle rencontrait toujours dans la rue les mêmes personnes qui faisaient leurs courses à la même heure. Elles prenaient le temps de bavarder.
C'est ainsi qu'au repas de midi elle nous racontait les dernières nouvelles du quartier.
(en photo, la maison où je suis née).
14:39 Publié dans Nouvelles et textes brefs | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : société, nouvelles et textes brefs, souvenirs, livre
mardi, 01 janvier 2013
CE MOIS DE JANVIER...
Janvier d'eau chiche
Fait le paysan riche.
Janvier sec et sage
Est un bon présage.
Un mois de janvier sans gelée
N'amène jamais une bonne année.
Janvier fait le péché,
Mars en est accusé.
Mieux vaut voir chien enragé
Que chaud soleil en janvier.
Point ne s'emplira le grenier
Si chaud soleil brille en janvier.
17:27 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : citations, proverbes, société, fêtes, coutumes, dictons
samedi, 29 décembre 2012
NOUVELLE ANNEE
2013 ! BONNE ANNEE !
16:29 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : an nouveau, société, fêtes, nouvelle année
mercredi, 26 décembre 2012
CHAPELLE
J'ai réalisé ce dessin avec de simples crayons de couleurs et d'après une photographie que j'ai prise en juillet 1970.
Il représente la Chapelle KERJEAN que j'ai trouvée au bout d'un chemin tranquille pendant mes vacances en Bretagne, dans le Morbihan.
En lien, le site décrivant ce lieu :
http://www.crach.fr/fr-la-chapelle-saint-jean-a-kerorang,...
19:24 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : peinture, dessin, crayons, création artistique, oeuvre, peintre, loisirs
vendredi, 21 décembre 2012
JOYEUX NOEL A TOUS
12:48 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : noël, fêtes, 2013, nouvelles et textes brefs
dimanche, 16 décembre 2012
HASARD (J. M. G. LE CLEZIO)
Pour ses cinquante ans, MOGUER avait fait une folie. Il avait réalisé son rêve de gosse, en faisant construire sur ses plans, dans les chantiers navals de Turku en Finlande, un voilier de quatre-vingts pieds principalement en acajou, effilé comme une aile d'albatros, auquel il avait donné le nom de Azzar, en souvenir de la petite fleur d'oranger qui ornait la face heureuse du dé avec lequel il se mesurait à la fortune, quand il était adolescent à Barcelone, sur les Ramblas. Il avait veillé à la réalisation du navire jusque dans les moindres détails, choisissant les essences qui lambrissaient l'intérieur, la décoration, et chaque élément qui devait contribuer à faire du Azzar à la fois sa résidence idéale et son bureau de production.
Il avait apporté un soin tout particulier à la cabine avant - il l'appelait pompeusement la cabine de l'armateur - dessinant un lit monumental et triangulaire qui occupait l'extrémité de la proue. Un lit où les rêves devaient pouvoir se prolonger au-delà du sommeil, dans des draps de satin noir, une sorte de radeau de luxe pour dérive amoureuse, ou simplement un oubli du monde dans le bercement soyeux des vagues contre l'étrave, quelque part entre les îles et la terre ferme...
Contiguë à la chambre, il avait fait aménager une salle de bains en bois gris, d'où, depuis une immense baignoire turquoise, il pouvait deviner la ligne sombre de l'horizon. Enfin, parce qu'il ne voulait dépendre de personne, il s'était ingénié à tout ce qui pouvait simplifier la manoeuvre, en reliant les treuils et les cordages à un tableau électrique qu'il pouvait commander tout seul depuis le cockpit.
17:11 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : littérature, livres, culture, écriture le clezio