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mercredi, 21 septembre 2011

DES PORTES

photos,région,souvenirs,blogsJe me suis amusée à prendre en photo des portes.

 

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mardi, 26 juillet 2011

NOUS LES FEMMES...

Nous, les femmes, nous aimons faire du shopping, nous habiller suivant les saisons et la mode.

Cependant, au fil des années, nous pouvons regretter de n'avoir pas gardé telle robe ou jupe, tel pull, tel chemisier ou bien tel pantalon ou manteau...

Soit parce que la mode change, ou bien que le vêtement est abimé, ou bien trop petit...

Je me souviens de mon petit manteau matelassé, genre anorak, de couleur rouge tirant un peu sur le rose, que maman m'avait acheté quand j'avais 11 ans. Je me vois encore debout, dans l'église sombre et glaciale d'un dimanche d'hiver, avec ce manteau sur les épaules. Il rendait ainsi la saison un peu moins triste.

A l'âge de 16 ans, j'ai porté également un manteau rouge, genre militaire, un peu napoléonien, à double boutonnage.

A 15 ans, pour une communion dans la famille, j'avais choisi un manteau d'été, bleu pâle, à double boutonnage également et doublé. J'ai retrouvé, il y a peu de temps, la photo de ce jour là.

A l'âge de 19 ans, en plein été, je portais une tunique couleur jaune vanille, à plis couchés, un peu japonisante, avec des fleurs bleues et roses. Je ne sais pas si je l'ai jetée ou donnée.

Plus tard, j'ai gardé pendant longtemps une jupe d'hiver beige chiné, à taille froncée, genre jean mais en tissu assez épais. Deux poches étaient cousues derrière, de chaque côté de la couture centrale. Je ne voulais pas m'en séparer. Comme je ne la mettais plus, au bout de 15 ans, je m'en suis séparée.

Et ce pull rose que j'avais tricoté en laine élastiquée.... et ce chemisier à manches courtes en dentelle...

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samedi, 18 décembre 2010

LE BUREAU DE GRAND PERE

Le bureau de grand père était une pièce assez sombre, éclairée seulement par une fenêtre donnant sur la rue.

Grand père y tenait des comptes sur des grands livres. Il y lisait également le journal local en fumant la pipe. Tout était bien ordonné, bien rangé, chaque chose avait une place bien déterminée.

Je le retrouvais là, le dimanche midi, quand nous arrivions en famille pour le repas préparé par grand mère.

Dès qu'il discutait sérieusement avec papa, je partais jouer dans le jardin.

Une bibliothèque vitrée se tenait dans le coin gauche de cette pièce où règnait le calme absolu. J'ai bien essayé de m'intéresser à ce qui s'y trouvait aligné sagement, mais je n'aimais que les livres de mon grand frère.

Un canapé en cuir marron, adossé au mur près de la porte, était le seul endroit où j'aimais m'asseoir. C'est là que le Père Noël déposait ses cadeaux chaque fin d'année. Cette idée ne me semblait pas étrange, au contraire il avait la bonne idée de ne déranger personne dans la maison, lors de son bref passage.

Des bibelots anciens donnaient à ce bureau une ambiance d'un autre siècle.

Quand grand père a pris sa retraite, un autre bureau plus petit l'attendait dans sa nouvelle maison. Il avait gardé chaque meuble mais l'ambiance et les activités restaient les mêmes.

Vous retrouverez cette histoire, avec d'autres anecdotes, dans mon nouveau recueil, ELISA RACONTE, qui vient de paraître et qui est en vente dans la colonne de gauche de ce blog.BUREAU DE PEPE.jpg 

 

mardi, 14 décembre 2010

MON PETIT JARDIN

C'est le printemps et mon père achète des graines pour son potager. Il a préparé l'endroit et creuse un sillon. Il me montre comment placer les graines. Quand il a terminé, il les recouvre délicatement de terre, tasse le tout et passe l'arrosoir au-dessus pour bien mouiller les graines. Il met le paquet vide en tête de la ligne sur un petit piquet en bois. Quelquefois, il me donne les paquets presque vides. Il me désigne une petite parcelle où je suis autorisée à planter des carottes, du persil et même de fleurs. Je divise ma parcelle en quatre et avec une pelle je retourne la terre. Je dessine deux allées avec des petits cailloux. Je me rends compte que je ne peux pas bêcher comme lui. Mon premier jardin est minuscule mais je suis fière du résultat. Avec mon arrosoir en plastique, je mouille la terre chaque soir en rentrant de l'école. Je guette les premières pousses. Et le jour où elles se décident à montrer le bout de leur nez, j'appelle mon père. Je lui montre ces petites tiges fragiles qui fendent la croute terreuse. Et je suis heureuse ...

jeudi, 09 décembre 2010

POUR CEUX QUI AIMENT LES PETITES HISTOIRES D'ENFANCE

untitled.jpgJe viens de republier mon deuxième recueil (ELISA RACONTE) que certains possèdent déjà depuis 2007.

Cette fois sur UNIBOOK.COM (car j'ai des problèmes pour publier sur THEBOOKEDITION).

Il s'agit d'un recueil de 48 petites anecdotes de mon enfance.

Si vous désirez le commander, c'est ici :

http://www.unibook.com/fr/Elisabeth-LEROY/ELISA-RACONTE

Vous pouvez également en lire des extraits avant de passer commande.

 

jeudi, 04 novembre 2010

CONCERTO

J'avais écrit ce texte en 2007 suite à une proposition de jeu d'écriture :

CONCERTO.jpgLe concerto.

Je n'arrive pas à saisir le sens de ce concerto. Pour moi, c'est un mystère. Je regarde la charpente de la salle pour essayer de comprendre et cacher ma gène.

Moi qui cherche toujours l'harmonie, je suis vraiment sur le déclin.

Après le concert, nous sommes invités à une dégustation. Mais le vin offre un goût de bouchon. Pour moi, c'est une calamité.

En plus il fait froid. Je me crois sur un iceberg tellement je me gèle.

Je tente un raccourci pour m'échapper de là... Comme je suis véloce, cela tombe bien. Cette course va me galvaniser. Quelle frugalité !

Je pense qu'à l'avenir une confisquation de telles sorties le soir ne me fera que du bien...

lundi, 27 septembre 2010

MERVEILLEUX WEEK END

Ce fut tout d'abord des retrouvailles samedi matin, (genre copainsdavant) du côté de TOURS :

Une copine et un copain de lycée que j'avais connus entre 1969 et 1971. Nous ne nous étions pas revus depuis 39 ans ! Ce fut très émouvant d'autant plus que j'ai fait d'une pierre deux coups puisqu'ils sont mariés ensemble.

Ensuite, nous nous sommes préparés pour aller au mariage d'une nièce à BLOIS : merveilleux instants puisque notre famille était réunie dans un même lieu (nous sommes séparés géographiquement, les uns à Royan, les autres à Noisy le Grand, nous-mêmes dans le sud...).

Puis le retour dimanche après midi avec pleins de souvenirs dans la tête, des photos et des vidéos à partager.

Des regrets : quelques absents, et puis nous avons dû quitter la fête trop tôt car nous reprenons le travail ce lundi.

CREVETTES COURG 192 (1000 x 750).jpgGATEAUX MARIAGE 193 (1000 x 750).jpgFORD MUSTANG 180 (1000 x 750).jpg

 

samedi, 22 mai 2010

UN NOUVEAU MEUBLE (Le Journal de Juliette n° 67)

Juliette a pris possession de son nouveau "meublé" au 3ème et dernier étage d'une maison bourgeoise du centre ville, dont le propriétaire est un retraité de la gendarmerie.

De l'unique fenêtre, elle a une vue sur les bureaux de la Préfecture.

placard-decore-en-style-italien-230227.jpgUn grand placard, un lit confortable, une table et une chaise en bois, un fauteuil, un lavabos avec eau chaude et froide garnissent cette chambre que Juliette trouve à son goût.

Quand Erika rentre le soir, elle frappe dans le mur pour lui parler. Certains soirs, Juliette n'entend pas un seul bruit. Son amie est sortie faire des achats ou traîne un peu avec des copains.

Alors Juliette allume sa radio pendant qu'elle prépare son petit repas puis elle mange rapidement et fait sa toilette avant de se coucher.

Bien souvent, elle est éveillée dès 6 heures du matin par les premières voitures et les bus de la ville qui démarrent au feu rouge et qui font trembler les pavés de la rue.

Quand Erika lui demande de venir faire un petit tour avec elle, elles se dirigent vers les rues piétonnes où se trouvent les principaux magasins de vêtements du centre ville. Elles aiment regarder les vitrines en marchant tranquillement et en se racontant leurs journées passées au bureau ou un peu de leur vie.

Un jour qu'elles rentraient à la nuit tombée, une voiture s'arrête à leur hauteur. La vitre du conducteur s'ouvre et un homme se penche alors vers elles en demandant :

- c'est combien ?

Erika lui répond alors, toute surprise :

- Mais... ça va pas ?

- Oh, excusez-moi mesdemoiselles....

Et la voiture repart comme elle est venue.

Elles se mettent alors à courir de toutes leurs forces vers leur logement.

En montant les escaliers, elles s'arrêtent devant une porte au 2ème étage : le propriétaire endormi ronflait, ronflait....

Vite, elles grimpent les marches en retenant leur fou rire.... Désormais, dès qu'elles sortiront le soir, elles passeront en silence devant cette porte et se donneront le bras dans les rues.

 

dimanche, 02 mai 2010

DESERT AFFECTIF (Le Journal de Juliette n° 66)

Après 3 semaines de recherches intensives, Juliette avait trouvé un logement et du travail.

Dans une rue calme, à deux pas de la maison natale du Général de Gaulle, Juliette avait emménagé au rez de chaussée d'une petite maison.

-lavabo--b.jpgMais elle savait déjà qu'elle ne resterait pas longtemps : le lavabos ne délivrait que de l'eau froide, les WC se trouvaient dans une minuscule cour, de l'autre côté du couloir, la cuisine était au premier étage et commune à tous les locataires. 

Le matin, elle se rendait dans cette pièce blanche pour faire chauffer son café au lait sur l'unique gazinière. Elle y rencontrait quelquefois de jeunes étudiants, locataires comme elle. Elle leur disait un bonjour très bref, mangeait vite son croissant, et redescendait pressée...

Tous les jours, à la radio, elle entendait une chanson : "je n'ai eu besoin de personne pour le rencontrer un jour".... C'était le Tube du moment.

La vie amoureuse de Juliette était devenue un désert depuis plusieurs mois... Cette chanson était pour elle une bouffée d'oxygène dans sa nouvelle vie qu'elle trouvait bien morne.

Puis un jour, Erika la contacte et lui dit : "j'ai trouvé une chambre meublée dans le centre ville, tu peux venir aussi avec tes affaires car ma voisine est partie, sa chambre est libre. On pourra se voir plus souvent".

Juliette lui donne rendez-vous à la sortie de son travail et Erika lui montre son nouveau logement. Après réflexion, Juliette accepte de déménager.

Le temps de donner son préavis, Juliette rassemble ses bagages.

mercredi, 07 avril 2010

DANS LA TETE ET LE COEUR (Le Journal de Juliette, n° 65)

plan.jpgLes cours sont terminés, Juliette quitte le Centre de Formation. Elle n'y retournera que pour passer les examens.

 envelope.jpg                                                     Le 31 mars, Serge le Marin lui envoie une carte double avec photo du Porte-avions sur lequel il navigue depuis 6 mois. Il lui écrit après un silence de 3 mois sachant qu'elle a quitté le Centre de Formation. Juliette, surprise, ne sait plus quoi penser de cette relation qui n'avance pas. En regardant au dos de l'enveloppe, elle découvre, dans le V du rabat collé de l'enveloppe, un S et un J séparés par un simple petit point. Mais elle sent dans son coeur que son amour pour Serge se désagrège. Et pour cause, elle a vécu ces derniers mois des aventures qui l'ont marquée. De plus, elle se sent un peu coupable d'être sortie avec d'autres garçons.

Elle ne sait pas que Serge écrit également à sa soeur, Bernadette. Il annonce à toutes les deux sa venue prochaine, pour le mois de juin. Le jour où il arrivera, Juliette ne saura pas quoi dire, Bernadette ayant pris de l'avance sur elle dans sa relation avec Serge.

Erika et Juliette décident dès le mois d'avril de chercher du travail dans la plus proche grande ville après obtention de leur diplôme. Elles passeront les prochaines semaines à chercher un logement convenable et pas trop cher... Juliette rentrera fatiguée de ces journées de marche, plan de la ville à la main... et sac en bandoulière.