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vendredi, 13 février 2009

REVE CRUEL

Dans un rêve, elle m'avait dit, le regard triste : "Tu ne l'as pas aimé assez... c'est pour cela qu'il est mort !" Et moi je souffrais, je la regardais pleurer. Nous l'avions aimé si fort toutes les deux. Mais elle avait vécu avec lui. Moi non... Je pensais à ses paroles cruelles. J'avais la preuve que ce n'était pas vrai. Elle ne pouvait pas me juger ainsi. J'étais prête à lui crier que ce n'était pas vrai. Il ne restait plus que son image, des souvenirs. Il était trop tard...

dimanche, 17 août 2008

RENTREE A LA MAISON (Le journal de Juliette, lycéenne n° 37)

(Dans l'épisode précédent, Juliette était sur la route du retour après un mois passé en Bretagne où elle avait fait la connaissance d'Evelyne et Didier, ainsi que de Lionel dont elle était tombée amoureuse).

Le samedi 1er août, le réveil fut douloureux pour Juliette, elle ne voulait pas admettre qu'elle était chez elle. Elle repassait dans sa tête les meilleurs souvenirs de ce mois de juillet.

Elle se décide alors à écrire une lettre à Evelyne et Didier qui sont rentrés à Paris ce jour même. Elle envoie une carte souvenir de sa ville aux parents de Lionel.

Les jours suivants ne sont pas plus heureux : elle a beaucoup de mal à "refaire surface". Pour se distraire, elle va danser au bal de la ducasse avec ses soeurs. Alain est devant les auto-tamponneuses mais Juliette ne l'a pas vu. Dans ses rêves la nuit, elle voit Lionel puis Alain... Alain puis Lionel. Elle se pose tant de questions sans avoir de réponses.

pots peinture.jpgLe temps est orageux en cette première semaine d'août. Pour aider ses parents, elle fait quelques travaux de peinture dans la maison et à l'extérieur. Elle gratte les fenêtres qui ont besoin d'être repeintes. Elle gratte et gratte avec un couteau tous les après midi et un soir elle ne sent pas bien, elle manque de force.

Heureusement, la famille est là pour la distraire : elle va chez sa tante, chez la cousine de son père, elle retrouve ses grands parents. Puis elle range les photos de Bretagne dans un album après les avoir datées.

boite aux lettres.jpgElle guette tous les jours le facteur. Enfin, le 12 août, elle reçoit une carte de Paris écrite de la main de la maman de Lionel où elle renouvelle son invitation et ses amitiés. Lionel y a juste apposé sa signature à côté de celle de sa soeur et de ses parents. Une autre lettre envoyée par Didier et Evelyne arrive le même jour. Didier réclame des photos en souvenir de ces merveilleux jours passés ensemble. La maman de Lionel demande un petit service : qu'on lui cherche un apprenti boulanger-patissier pour la rentrée de septembre. Juliette prépare l'affiche qu'elle mettra chez les commerçants de sa ville et se rend chez son photographe afin de commander un nouveau tirage de photos de vacances.

vendredi, 15 août 2008

LA TORNADE d'HAUTMONT et sa région

Je n'ai pas parlé jusqu'à maintenant de la catastrophe d'Hautmont et ses environs. Pourtant, je connais bien la région. J'ai eu pendant mon adolescence des copains et copines de cette commune et des autres communes touchées par la tornade. Je suis d'ailleurs passée là au mois d'avril. Je vais certainement y retourner l'année prochaine et découvrir des changements dans le paysage.

vendredi, 21 mars 2008

BONNES PAQUES

Je vous souhaite de passer un bon week end de PAQUES !

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mercredi, 12 mars 2008

PHOTOS DE CLASSE

Avez-vous conservé des photos, jaunies ou pas, de votre école, de votre collège ou de votre lycée ? 

Peut être que cela remue des souvenirs lointains dans votre tête ?

C'est mon cas en ce moment. Je suis contactée par d'anciens copains ou copines....

Dans ma tête, tout se bouleverse.

Grâce à une ancienne copine, j'ai pu me voir sur une photo que je n'avais pas achetée à l'époque : j'avais 11 ans. Cette photo ne me plaisait pas car je faisais une petite grimace et je n'aimais pas me voir. J'ai même eu du mal à me reconnaître... Mais je suis arrivée à me remettre dans l'ambiance du moment, les premiers pas au Collège avec d'anciennes camarades et la connaissance de nouvelles camarades qui sont parties depuis vers d'autres horizons....

A l'époque, je n'imaginais même pas qu'un jour j'entrerai en relation de nouveau avec ces petits camarades. Grâce à Internet, c'est devenu aujourd'hui possible. Merci INTERNET !!!!

jeudi, 28 février 2008

MES 14 ANS

Le jour de mes 14 ans, j'étais heureuse. Je n'ai pas eu de cadeau d'anniversaire, mes parents n'avaient pas les moyens d'offrir un cadeau tous les ans à leurs 5 enfants. J'étais simplement heureuse d'avoir 14 ans. Je trouvais que cet âge était important. Quand je me regardais dans le miroir, je me disais : "tu n'es plus une enfant". Je devenais une jeune adolescente.

Le chiffre 14 me plaisait, je ne sais pas pourquoi. Je voyais mon corps se transformer, je pouvais choisir des robes de jeune fille. Je tirais un trait sur les soquettes, les jupes imposées par ma mère. Je pouvais enfin porter des bas et des chaussures de jeune fille à petit talon.

dimanche, 24 février 2008

MON 1er VELO

Enfant, je ne possédais pas de vélo. Je me souviens par contre avoir reçu comme cadeau de Noël une trottinette rouge qui sentait bon la peinture fraîche.

Je devais avoir 8 ans. Je roulais sur le chemin goudronné qui longeait le jardin de mes parents. Je me souviens que cette trottinette possédait un frein à l'angle du guidon et de la plate forme où je posais le pied. Les chats s'enfuyaient à mon passage. Je découvrais la vitesse...

Le premier vélo sur lequel j'ai fait mon apprentissage de l'équilibre, différent de celui de la trottinette, appartenait à mon grand frère. Bleu métallisé, il passait de mains en mains. La taille de ce vélo était adaptée aux enfants à partir de l'âge de 11 ans. Mais pour moi cela représentait une étape : pouvoir découvrir la ville sur une distance plus étendue. A l'époque, les voitures étaient encore assez rares. Je pouvais sans danger me rendre dans les rues et découvrir des coins perdus où mes parents n'allaient jamais.

Plus tard, vers 17 ans, j'ai pu m'acheter MON 1er VELO, avec MON argent de poche, mes parents ayant complété ce qu'il manquait pour que je puisse me l'offrir. C'était plus exactement un Mini vélo de couleur blanche.

Il se pliait aisément en deux et l'on pouvait ainsi l'emmener dans le coffre d'une voiture. Ma soeur avait acheté le même mais de couleur orange métallisé. Elle m'avait demandé de la prendre en photo dans la cour, toute fière d'en posséder un.

Chaque soir d'été, avant la tombée de la nuit, j'aimais me rendre vers le carrefour d'un Calvaire ancien au bout de la rue.

Je faisais le tour du quartier et je revenais à la maison aussitôt pour que Maman ne s'inquiète pas.

mardi, 19 février 2008

LA VIE AU LYCEE et EN VACANCES (LE JOURNAL DE JULIETTE (20)

Ce soir, Martine sort de la classe furieuse. Elle discutait avec des camarades. Juliette la regarde se mettre en colère et s'en aller sans même l'attendre.

Le lendemain, en étude, le surveillant plaisante avec les élèves. A la récréation, Aurélie avoue à Juliette qu'elle est amoureuse de lui. Elles décident toutes les deux de l'appeler Chocorêve car il porte toujours un costume marron, comme le chocolat. Et elles se mettent à rire. Puis Aurélie raconte à Juliette les rêves qu'elle fait.

Le soir, en rentrant chez elle, Juliette prépare son programme de révisions pour les vacances qui arrivent à la fin de la semaine. Puis elle écrit sur son petit carnet : "mes sentiments ont progressé depuis le mois de septembre. J'ai beaucoup changé depuis 2 ans. Je découvre que le monde est beau et qu'il ne faut pas rester fermée comme une fleur en bouton. Il faut s'épanouir. Le raté est celui qui se bouche les oreilles et qui vit seul".

Il est bientôt 18 heures et elle n'a pas encore commencé ses devoirs. Elle traîne en écoutant la radio. Elle rêve beaucoup trop...

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jeudi, 31 janvier 2008

POURQUOI ECRIRE ? (LE JOURNAL DE JULIETTE, LYCEENNE - 18)

Pourquoi écrire ? Pourquoi Juliette s'est-elle décidée à écrire un jour sur un minuscule agenda ? Un agenda qui est devenu son Journal Intime ?

Elle venait sans doute de franchir un cap important dans sa vie : l'entrée au Lycée et l'avenir qui commence à se dessiner avec une prise en main de sa propre vie. Mais aussi, ne désirant plus se confier à sa mère, il était devenu normal qu'elle se confie à quelqu'un d'autre... Mais à quelqu'un qui ne parle pas, qui ne la juge pas. Elle devenait une jeune femme, elle avait un avenir à se construire, toute seule.

Pourtant, certains jours elle pensait que ce qu'elle y écrivait était trop banal. Sa vie ressemblait à celle des autres filles de son âge.... Et dans quelques années, elle n'aurait aucune envie de le relire. Pourtant, elle continait presque chaque jour à le noircir, page par page, date après date. Il était si petit qu'elle pouvait facilement le cacher. Elle devait ne pas le montrer.... Elle avait rendez-vous avec lui chaque soir. Certains jours, elle manquait volontairement ce rendez-vous car elle jugeait qu'elle n'avait rien à lui raconter. Il lui est même arrivé de sauter 30 pages, 30 pages qui sont restées définitivement nues, muettes, recto-verso ....

dimanche, 27 janvier 2008

LE JOURNAL DE JULIETTE, LYCEENNE (17)

La dernière heure de cours est un bilan de géographie. Toute la classe trouve l'exercice très difficile. Alain murmure : "Ah, mon dieu, mon dieu ... ". En sortant du cours, les camarades de Juliette sont déprimées. Personne n'a su faire le bilan.

Juliette aperçoit son amie Francine, guitariste débutante comme elle. Juliette lui annonce qu'elle a reçu sa housse de guitare et lui donne rendez-vous chez elle dimanche matin pour les répétitions.

Le lundi suivant, en cours d'économie, la discussion tourne autour de la famille, sa chaleur, l'affection des parents.

Alain s'exclame : "moi je suis malheureux !".

Johane lui répond : "Pauvre petit...".

Dans la cour, un Don Juan prénommé Thierry fait la cour à Juliette en chantant : "tu veux ou tu veux pas ?". Mais Juliette ne l'aime pas du tout. Elle ne lui répond pas.

En bilan d'Allemand, elle s'aperçoit que des élèves trichent. Ils ont leur livre de cours sur les genoux. Juliette ne sait pas trop répondre aux questions de ce bilan.

Aurélie a un complexe car elle est fille d'ouvriers et d'immigrés. Juliette essaie de la rassurer en lui disant qu'elle ne doit pas être triste.

Marie Claire montre une photo de sa classe de l'année dernière. Ensemble, elles essaient de mettre des noms sur les visages et les souvenirs remontent.

Le mercredi 21 janvier, Juliette écrit sur son petit carnet :"Mr le Principal n'est pas très content de notre classe. Il est pessimiste pour le Bac. Le Proviseur verra les élèves cette semaine, chacun leur tour, pour leur demander dans quelles matières ils se sentent bien et ont de bonnes notes".