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mardi, 22 avril 2025

MON 1er DEMENAGEMENT

J'ai 2 ans 1/2 et ma mère attend son 4ème enfant. Elle a 27 ans. Mon père nous prend en photo, mon frère, ma soeur, ma mère et moi, devant ce qui fût notre maison. Car aujourd'hui nous déménageons. Nous partons dans une nouvelle maison, à l'autre bout de la ville, une maison que mes parents ont fait construire dans un quartier calme, près des écoles de filles et de garçons. Ma mère porte un long manteau qui cache sa grossesse arrivée à terme.

Je lui donne ma main gauche et de la main droite je tiens mon petit sac à main rouge. J'ai mis mes chaussures blanches. Je porte aussi un manteau comme mon frère et ma soeur.

Nous sommes photographiés devant la porte d'entrée, sur les marches qui donnent sur le trottoir et la route pavée. Mon frère se tient tout droit comme un soldat au "garde à vous". Il porte un manteau clair et ma soeur se tient entre ma mère et mon frère, en penchant la tête, car elle s'est mise un peu derrière ma mère. Elle tient son petit sac beige dans la main droite.

Nous voilà partis pour notre nouvelle maison.

Dans le jardin, je ne vois aucun arbre, aucune fleur, même pas une herbe qui pousse dans ce qui fût un chantier de construction. En entrant dans la maison, je sens l'odeur du plâtre et du bois neufs. Quand nous nous parlons, nos voix résonnent car mes parents n'ont pas beaucoup de meubles. Je n'aime pas cette maison. Les murs sont blancs et les fenêtres sans peinture, elle est impersonnelle.

Je dis à ma mère que je veux revenir dans l'autre maison car j'y ai mes souvenirs. Mais elle me répond que ce n'est pas possible.

Mon frère et ma soeur partent à l'école et je reste seule avec ma mère. Je ne veux pas manger, je ne veux pas jouer, je m'ennuie toute seule.

Puis, quelques semaines après le déménagement, je m'en vais passer quelques jours chez mon grand père et ma grand mère, à l'autre bout de la ville, accompagnée de mon frère et de ma soeur.

Ma grand mère s'absente une demi-journée et mon grand père nous garde tous les trois. Il nous fait des clins d'oeil complices en sortant un paquet de bonbons du vieux buffet de la cuisine. Il m'apprend à écrire, à lire, je joue avec les voitures de mon frère. Ma soeur joue aux cartes avec mon grand père qui fume la pipe.

Quand nous revenons, nous découvrons un bébé aux cheveux noirs, dans un berceau là-haut, dans une des chambres. C'est ma petite soeur, mignonne. C'est la 1ère fois que je vois un bébé. On dirait une poupée. Je suis heureuse. Je voudrais la prendre dans mes bras comme le fait ma maman. Je l'aime tellement cette petite soeur que je retrouve l'appétit et j'oublie ma peine causée par le déménagement.

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dimanche, 23 mars 2025

J'AI CONNU DIFFERENTS MODES DE CHAUFFAGE

Dans mon enfance, mes parents avaient un poêle de marque CINEY. Ils l'alimentaient avec du charbon en morceaux ou galets que Monsieur B. amenait dans de grands sacs de jute qu'il portait sur ses épaules, jusque dans l'abri de jardin derrière l'atelier de mon père. Ma mère lui offrait à chaque fois un bon verre de bière dans la cuisine. Il aimait plaisanter et rire avec nous. Il faut imaginer le visage de Monsieur B, avec les joues et le front noirs de poussière de charbon.

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Au début des années 80, mes parents ont fait installer le chauffage central au fioul pour être plus tranquilles, mon père étant à la retraite.

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Quand j'ai quitté mes parents, je me suis installé dans un studio où le chauffage était électrique avec des convecteurs.

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Quand je suis arrivée avec mon mari à Montpellier, en septembre 1975, notre appartement était chauffé avec un poêle à mazout installé dans le couloir. J'allais chercher le mazout à la station service, en face de l'immeuble. Nous avions acheté 2 radiateurs électriques pour chauffer une chambre et le salon-salle à manger.

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6 ans après, mon mari a construit notre maison et installé des convecteurs électriques car le gaz de ville n'arrivait pas dans mon village.

Depuis 2019, je me chauffe avec la climatisation réversible. 

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jeudi, 13 mars 2025

LES COURSES

Dans les années 60, peu de mères de famille possédaient le permis de conduire. Pour faire les courses, elles se rendaient à pied chez le boucher, le boulanger, le marchand de fruits et légumes, à la mercerie et à la droguerie-quincaillerie. Dans les petites villes les supermarchés n'existaient pas encore.

Les deux grands paniers en osier de ma mère pendaient à la porte de la cave avec le porte-monnaie à l'intérieur, prêts à servir chaque matin, dès 9 heures.

Après nous avoir accompagnés à l'école, maman se rendait dans la rue principale et entrait chez le boucher. Elle poussait la large porte vitrée en disant bonjour. Le boucher répondait en demandant :

"comment allez-vous ? que vous faut-il aujourd'hui ?".

Ma mère passait sa commande en parlant de la pluie et du beau temps ou des dernières nouvelles. Une cliente entrait et ma mère, se tournant vers elle, lui disait : "bonjour Ginette ! Alors, comment vas-tu ?" pendant que le boucher préparait et coupait le morceau de viande demandé, tout en discutant avec ses deux clientes.

Mais quelquefois, le dimanche matin, en sortant de la messe, elle se rendait chez l'autre boucher derrière l'église.

En sortant de la boucherie habituelle, ma mère traversait la rue et se dirigeait vers le magasin de fruits et légumes tenu par une de ses copines d'enfance, Marie Madeleine. Ce magasin était tout en profondeur, propre et bien rangé. Elles se voyaient presque tous les jours mais avaient toujours quelque chose à se raconter.

Ma mère avait le choix entre plusieurs boulangeries, mais elle se rendait toujours dans celle qui se trouvait devant la maison de sa mère Marguerite, dans une petite rue.

Les courses de ma mère duraient ainsi presque 2 heures chaque matin car elle rencontrait toujours dans la rue les mêmes personnes qui faisaient leurs achats à la même heure. Elles prenaient le temps de bavarder.

C'est ainsi qu'au repas de midi elle nous racontait les dernières nouvelles du quartier.

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vendredi, 07 février 2025

MARGUERITE ETAIT MA GRAND MERE MATERNELLE

Marguerite était née le 31 décembre 1898 à HON HERGIES dans le Nord, son père était meunier.

Pendant la Grande Guerre, la région était occupée par les Allemands.

Voici le courrier qui lui a été envoyé d'Essen le 1er septembre 1919 :

"Chère Mademoiselle Marguerite !

J'ai reçu avec beaucoup de plaisir votre lettre. C'était une joie, que je ne peux pas décrire. Je vous suis bien obligé. En vous quittant en 1917, j'ai toujours pensé comment va la agréable Mademoiselle Marguerite et sa famille ? J'ai aussi toujours pensé tu peux peut être visiter encore une fois la famille T., mais malheureusement nous ne sommes jamais revenus au Moulin d'Hergies. C'était le mois d'octobre 1918 pendant notre retraite, nous avons passé Bohain, Wassigny, Etreux, Boué et le Nouvion, c'est peut être vingt kilomètres au sud de la Groise et dans ces jours j'ai toujours pensé, que fait maintenant la famille T.

Oh, j'ai vu les plus pauvres de la guerre, quittant leur maison et tous qu'ils possédaient. Et vous aussi ma chère Mademoiselle Marguerite restait plus rien dans la maison ? J'en suis très fâché, oh je me rappelle encore très bien de votre jolie maison et les propres chambres. Mais maintenant, comment allez-vous ?

Maintenant je veux bien aussi parler un peu de notre famille. Chez nous tout le monde va bien, ma maman était très heureuse avoir de retour son fils en bonne santé. Mon seul frère est bien retourné de la Russie étant très longtemps en captivité. Ma soeur et son fiancé le médecin est aussi en bonne santé. Moi, je suis depuis le 1er janvier 1919 chez mon oncle, le Monsieur Alphonse de F. comme secrétaire privé et je n'ai pas à me plaindre, je suis toujours très content. Ci-joint vous trouverez une photo de Jean et ma chère Mademoiselle Marguerite auriez-vous l'obligeance de m'envoyer aussi une petite photo de vous ? Je vous serais très reconnaissant.

J'espère de vous revoir et peut être très bientôt. Au revoir ma chère Mademoiselle Marguerite. Bien le bonjour et saluez de ma part votre famille. Permettez-moi de vous offrir mes salutations les plus cordiales. Votre sincère ami, qui n'oublie jamais la agréable Mademoiselle Marguerite et sa famille.

Jean

Ayez la bonté de me répondre bientôt".

Et le 10 juillet 1921, une autre photo est envoyée à Marguerite, de la Sarre, avec ces mots au dos :

"Aussi pour vous ma petite amie et je vous demande de tout mon coeur n'oublie pas le Monsieur Jean R. de F."

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lundi, 27 janvier 2025

LA LA (souvenir de ma petite enfance)

La voisine joue du piano cet après midi. Je l'entends à travers le mur de notre appartement qui se trouve au 1er étage d'une grande maison, près du canal de la Sambre à l'Oise. Maman repasse le linge pendant que mon frère et ma grande soeur sont à l'école. J'ai deux ans et, bien sûr, je ne vais pas encore à l'école maternelle.

J'aime quand j'entends de la musique. Je sais chanter quelques chansons que nous entendons à la radio. Je les reprends de ma petite voix. 

Je me dirige vers le mur mitoyen où Lala joue de son piano et je reste là, l'oreille collée contre la tapisserie, pendant que maman fait glisser son fer à repasser sur les vêtements qui passent de la corbeille à linge à la table, puis à l'armoire.

Quelquefois, je vois la voisine dans la rue quand je pars faire les courses avec maman. Alors la pianiste me regarde et me dit bonjour. Et moi je réponds : "Lala". Ma mère se met à rire et engage la conversation avec Colette (c'est son prénom) qui est mariée mais n'a pas d'enfant.

J'aime bien le son du piano et les morceaux qu'elle joue résonnent dans toute la maison.

Je ne suis jamais entrée dans la maison de Lala. Je n'ai jamais vu son piano. Quand nous avons déménagé, je l'ai revue souvent faire ses courses. 

(En photo, la maison blanche où je suis née et où j'ai vécu jusqu'à mes deux ans et demi. L'entrée de notre appartement est la porte blanche du côté gauche).

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mercredi, 08 janvier 2025

LE PAS DES PATINEURS

Quand j'avais entre 10 et 13 ans, avec mes 3 petites voisines, je suis allée servir au repas annuel des personnes âgées, et nous avons dansé sur la scène qui se trouvait en bas de la Mairie de ma ville de naissance. Nous avons également fait de petites pièces de théâtre pour les distraire.

Nous avions répété, pendant quelques semaines avant, Le Pas des Patineurs, un pas de danse exécuté en faisant glisser successivement vers la gauche, puis vers la droite, le pied libre. C'est vers la fin du 19 ème siècle que ce pas est apparu sans doute sous l'influence du sport de glisse.

J'ai trouvé sur Youtube deux façons de le danser et l'original de cette musique :



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mercredi, 04 décembre 2024

LA SOUPE AUX CAILLOUX

Sur la photo ci-dessous, j'ai 1 an et 7 mois et mon frère 5 ans. Nous préparons une "soupe aux cailloux" avec de l'eau et du gravier trouvé dans la terre et nous versons le mélange dans une vieille casserole. 

Nous sommes dans la cour de la maison de mes grands parents paternels. Ma grand mère élevait des poules. Elle leur donnait à manger du maïs dans de vieux récipients. Le dimanche quand on mangeait chez eux en famille, ou bien le jeudi après midi, jour de congé scolaire, nous nous amusions (avec ma soeur aînée qui a 2 ans de plus que moi), dans la cour et le jardin derrière la maison de l'usine dont mes grands parents étaient gardiens. 

Nos jeux imitaient les adultes, comme tous les enfants le font. Ma grand mère riait en découvrant la "soupe aux cailloux". Mon grand père nous surveillait d'un oeil complice.

 

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jeudi, 28 novembre 2024

DEUX MUSICIENNES

Dans notre chambre, ma soeur et moi, dans les années 60-70, nous nous retrouvons quelquefois pour nous détendre et soulager notre maman. Ma soeur me dit de prendre ma flûte et mon livre de solfège. Elle fait de même. Par chance, nous avons le même livre car nous fréquentons le même collège et avons de ce fait le même professeur de solfège. Nous choisissons un morceau à deux voix. Elle me demande de jouer la première voix pendant qu'elle joue la deuxième.

Elle bat la mesure avec sa tête. Comme le morceau n'est pas long, nous réussissons à le terminer à l'unisson.

Les cours de solfège avec notre professeur se déroulent avec les moyens de l'époque, ceux des années 60.

Il nous apprend à déchiffrer une partition en chantant et nous suivons sur notre manuel. Un autre jour, il apporte sa chaine Hifi et quelques disques et nous fait écouter de la musique classique. Il nous dicte ensuite son cours que nous recopions sur un cahier réservé exclusivement au solfège. Nous faisons ainsi connaissance de Bach, de Mozart, de Beethoven, de leur vie, de leurs oeuvres. Nous apprenons à nous servir d'un instrument : le pipeau, très facile à transporter dans le cartable et pas cher.

Heureusement nous n'avons pas à chanter en solo en classe. Car il n'est pas donné à tout le monde de chanter juste.

Revenue à la maison, ma soeur aînée me demande de reprendre une chanson apprise en cours. Vous devez vous rappeler de celle-ci : "Colchiques dans les prés, fleurissent, fleurissent, colchiques dans les prés, c'est la fin de l'été. La feuille d'automne emportée par le vent....". Mais un vent nouveau est alors arrivé par les ondes radios les mois suivants... et les colchiques ont été emportés par le vent.

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mardi, 12 novembre 2024

JE VOUS RACONTE

Etant enfant, j'avais participé à un jeu télévisé (ce devait être vers 1959-1960). Il fallait envoyer un dessin à l'ORTF à Paris et j'avais gagné un beau livre de contes pour enfants. Car j'ai eu la chance d'avoir la télévision dès 1958. Je vais vous raconter une des histoires...

Peut être que vous connaissez ce conte et l'auteur ?

Il y avait une fois un prince qui voulait épouser une princesse, mais une princesse véritable. Il fit donc le tour du monde pour en trouver une, et, à la vérité, les princesses ne manquaient pas ; mais il ne pouvait jamais s'assurer si c'étaient de véritables princesses ; toujours quelque chose en elles lui paraissait suspect. En conséquence, il revint bien affligé de n'avoir pas trouvé ce qu'il désirait.

Un soir, il faisait un temps horrible, les éclairs se croisaient, le tonnerre grondait, la pluie tombait à torrents ; c'était épouvantable !

Quelqu'un frappa à la porte du château et le vieux roi s'empressa d'ouvrir.

C'était une princesse. Mais grand Dieu ! comme la pluie et l'orage l'avaient arrangée ! L'eau ruisselait de ses cheveux et de ses vêtements, entrait dans ses souliers, et sortait par le talon. Néanmoins, elle se donna pour une véritable princesse.

"C'est ce que nous saurons bientôt !" pensa la vieille reine. Puis, sans rien dire, elle entra dans la chambre à coucher, ôta toute la literie, et mit un pois au fond du lit. Ensuite, elle prit vingt matelas, qu'elle étendit sur le pois, et encore vingt édredons qu'elle entassa par-dessus les matelas.

C'était la couche destinée à la princesse. Le lendemain matin, on lui demanda comment elle avait passé la nuit.

"Bien mal ! répondit-elle ; à peine si j'ai fermé les yeux de toute la nuit : Dieu sait ce qu'il y avait dans le lit ; c'était quelque chose de dur qui m'a rendu la peau toute violette. Quel supplice !".

A cette réponse, on reconnut que c'était une véritable princesse, puisqu'elle avait senti un pois à travers vingt matelas et vingt édredons. Quelle femme, sinon une princesse pouvait avoir la peau aussi délicate ?

Le prince, bien convaincu que c'était une véritable princesse, la prit pour femme, et le pois fut placé dans le musée où il doit se trouver encore.

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vendredi, 20 septembre 2024

LE BUREAU DE GRAND PERE

Le bureau de grand père, dans les années 50 et en 1960, était une pièce assez sombre, éclairée seulement par une fenêtre donnant sur la rue.

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Grand père y tenait des comptes sur des grands livres. Il y lisait également le journal local en fumant la pipe. Tout était bien ordonné, bien rangé, chaque chose avait une place bien déterminée.

Je le retrouvais là, le dimanche midi, quand nous arrivions en famille pour le repas préparé par grand mère.

Dès qu'il discutait sérieusement avec papa, je partais jouer dans le jardin.

Une bibliothèque vitrée se tenait dans le coin gauche de cette pièce où régnait le calme absolu. J'ai bien essayé de m'intéresser à ce qui s'y trouvait aligné sagement, mais je n'aimais que les livres de mon grand frère.

Un canapé en cuir marron, adossé au mur près de la porte, était le seul endroit où j'aimais m'asseoir. C'est là que le Père Noël déposait ses cadeaux chaque fin d'année. Cette idée ne me semblait pas étrange, au contraire, il avait la bonne idée de ne déranger personne dans la maison, lors de son bref passage.

Des bibelots anciens donnaient à ce bureau une ambiance d'un autre siècle.

Quand grand père a pris sa retraite, j'avais 8 ans, un autre bureau plus petit l'attendait dans sa nouvelle maison. Il avait gardé chaque meuble mais l'ambiance et les activités restaient les mêmes.