vendredi, 08 juillet 2016
Citations
Les hommes sont si lâches et si serviles que si leurs tyrans leur ordonnaient de s'aimer, ils s'adoreraient (Alexandre DUMAS fils).
L'homme est lâche dans le rêve, dans le réveil, dans les pensées du matin, dans les cogitations du lit. Il est lâche dans la position horizontale (Edmond et Jules de GONCOURT).
17:08 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : citations, auteurs, culture, livre, littérature.
lundi, 04 juillet 2016
L'ETE
L'été douceur
L'été couleurs
Revoilà l'été
On danse l'été
On chante les fleurs
De toutes les couleurs
Voici la chaleur
Et la bonne humeur
Les salades composées
Les plats froids
Et les desserts glacés
Sont faits pour moi.
13:46 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : poésie, poème, poète, été, saisons, vacances, soleil
mardi, 28 juin 2016
Je vous invite à faire une petite promenade autour de mon village, au son de ma guitare.
16:30 Publié dans Ma guitare | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : guitare, musique, photos, vidéos, ballade, promenade, sud, campagne
vendredi, 24 juin 2016
LA TRAVERSIERE - Albertine SARRAZIN (extrait)
C'est ma plus belle récompense d'être Sarrazine : ma vie est bâtarde et tricarde mais aucune prison au monde n'a pouvoir de m'interdire sa porte, si mon mari légitime y est enfermé. J'entre et je sors, je suis Madame, je suis touriste au Val d'Absinthe ; tout à l'heure en sortant, j'irai voler des médailles à saint Bernard, en manière d'oraison. Aie pas peur Lou, je t'arracherai de l'abbaye, bientôt. Je vais travailler dans ce sens ma chère mother : dès qu'autorisée à la rejoindre je te fais appuyer une belle requête, invoquant la nécessité de te rapprocher de ton épouse... Au ministère, on n'aime guère que le détenu s'évade de sa résidence ou tente de s'en faire élargir avant la date, mais on l'en change assez volontiers : on a ainsi une chance qu'il s'en tienne là de ses sollicitations.
(allez voir le site d'Albertine Sarrazin en cliquant sur le lien au-dessus de la photo d'Albertine).
10:53 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : livre, culture, albertine sarrazin, littérature, auteur, textes
samedi, 18 juin 2016
JUSTE ELLE
On la disait
Un peu sauvage
Dans son jeune âge
Elle aimait l'anglais
Douce, mais aussi
Mal dégrossie
Un peu têtue
Disait sa mère
De sa voix pointue
Comme une vipère
Rarement jalouse
Elle avait le blues
Quand son Portugais
Un grand dadais
La négligeait
Et allait draguer
Elle vacillait
Et s'ennuyait
Toute sa jeunesse
Elle le confesse
La rendait cafardeuse
Comme l'eau de la Meuse.
18:48 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : poésie, poèmes, poète, écriture, vers, recueil, livre, société
vendredi, 17 juin 2016
BON WEEK END A TOUS (mon cactus est fleuri)
18:11 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : week end, souhaits, fleurs, photos, jardin, loisiirs
mardi, 14 juin 2016
FLEURS AU JARDIN
11:44 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : jardin, fleurs, été, printemps, jardinage, plantes
mercredi, 08 juin 2016
ENFANTS EN VACANCES
Quand nous ne partions pas en vacances, nous passions quelquefois notre temps avec nos petits voisins, Sylvère et David, qui habitaient la maison près de l'école des garçons. Leur père était instituteur et avait trois fils. Nous aimions jouer sur le terrain de sport du collège qui se trouvait près de leur maison. Un jour de beau temps, ils s'amusaient sous le portique où pendaient les cordes à noeuds que les collégiens devaient monter en cours d'éducation physique.
Nous les regardions jouer à tourner autour en riant. David, le plus jeune, alors âgé de 6 ans, décida de monter en haut par l'échelle et de marcher tout le long pour redescendre de l'autre côté par l'autre échelle. Le sable en-dessous servait à amortir les chutes des élèves. Mais de là-haut, David glissa et fit une chute lourde sur son petit camion métallique qu'il avait fait rouler sur le sable tout à l'heure. Surpris par son arrivée brusque en bas, il resta un moment sans parler. Sa lèvre s'était ouverte et du sang coulait le long de son menton. Voyant la gravité de son état, nous sommes restés silencieux, sans oser bouger, la main sur la bouche. Il fallait le reconduire chez ses parents qui n'avaient pas vu l'accident. Nous n'avions pas le choix. Sa maman et sa grand-mère qui étaient dans la cuisine se sont mises à crier à la vue du sang. Elles étaient furieuses ! Les jeux terminés, nous nous sommes éclipsées. Nous avons su le lendemain que David avait eu plusieurs points de suture à la lèvre. Quand il fut remis, nous l'avons accueilli avec son frère à la maison pour reprendre nos jeux de cartes, nain jaune et mille bornes, ou jeux de l'oie, de dames et de petits chevaux.
17:45 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : souvenirs, enfance, jeux, vacances, été, histoires, textes brefs
vendredi, 03 juin 2016
LES MALHEUREUX
On prend parfois comme une mauvaise habitude d'être malheureux. (George ELIOT - Le moulin sur la Floss).
(Lire ici le résumé du livre Le Moulin sur la Floss :)
http://www.malibrairie.net/recommandations/coups-de-coeur...
Les hommes prennent-ils donc le malheureux pour un gladiateur qui doive mourir avec grâce sous leurs yeux, comme l'exigeait la populace romaine ? (GOETHE).
14:51 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (15)
samedi, 28 mai 2016
DANS LA FORET (souvenir d'enfance)
Nous passions de bons moments dans la forêt, les dimanches, dès que le printemps arrivait. Les feuilles de l'automne dernier, tombées sur le sol, formaient un tapis qui sentait bon.
Pendant que nos parents discutaient avec grand-père et grand-mère autour d'une petite table de pique nique, nous partions à la découverte du coin. Maman nous surveillait de temps en temps et nous demandait de ne pas nous éloigner. Comme Robinson sur son île, nous construisions une cabane avec les plus belles branches. Nous choisissions les plus solides pour qu'elles résistent au poids des branchages et feuilles que nous posions au-dessus. Cette cabane nous semblait très confortable avec son tapis de mousse et de feuilles.
Papa nous racontait que des sangliers passaient ici la nuit comme le jour. Nous cherchions alors des traces de leurs passages sur les sentiers encore humides. De temps en temps des craquements se faisaient entendre au loin. Nous nous cachions derrière un arbre, silencieux, espérant voir ces bêtes noires que nous avions découvertes dans la bande dessinée offerte à Noël par grand-mère. Je veux parler des aventures de Sylvain et Sylvette. Mais jamais nous n'avons vu de sangliers.
14:31 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : souvenirs, enfance, jeux, forêt, écriture, livre, nouvelles et textes brefs