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samedi, 30 décembre 2023

LE CADEAU OUBLIE

Il pleut beaucoup ce matin. Sitôt son petit déjeuner avalé et habillée, Clémence court chercher ses bottes jaunes qui se trouvent dans l'entrée de la maison.

Au fond de la botte gauche, son pied rencontre un objet dur. Elle pense : c'est un petit paquet oublié là depuis Noël. Elle le prend dans ses mains.

Un petit oeuf de Pâques est endormi à l'intérieur. "Que se passe-t-il" dit l'oeuf en s'éveillant, "je n'entends pas les cloches ?". Tout doucement, Clémence l'installe dans le nid de Petit Oiseau. Elle se dit que lorsque Pâques arrivera, l'étoile filante viendra le chercher et le couchera délicatement sur les aiguilles de son sapin. Elle prévient Petit Oiseau afin que celui-ci prenne soin de lui jusqu'à ce que l'étoile filante vienne le chercher. Petit Oiseau est heureux de s'occuper de ce cadeau inattendu.

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vendredi, 22 juillet 2022

UN PEU D'HUMOUR

Franck, 7 ans, arrive à l'école avec un sac de bonbons qu'il tend à tous ses copains et même à la maîtresse. Celle-ci l'interroge :

- que fêtes-tu ainsi ?

- à 7 h 23 ce matin, je suis devenu un frère.

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Comment appelle-t-on un ado resté très très jeune ?

Réponse : un tétine-ager.

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Je suis né par césarienne, raconte un grand voyageur. Cela ne m'a laissé aucune trace, sauf quand je vais à l'hôtel : je n'arrive jamais à quitter un des ces établissements qu'en empruntant la sortie de secours.

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vendredi, 25 décembre 2020

SUR L'ESPLANADE DE MON VILLAGE

Les enfants de l'école primaire de mon village ont réalisé en cette fin année des décorations de NOEL, et les ont installées sur l'esplanade, près de la maison de retraite, des cabinets médicaux, du kiné, de ma coiffeuse et des immeubles.

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jeudi, 08 août 2019

Mon 1er vélo

Enfant, je ne possédais pas de vélo. Je me souviens par contre avoir reçu comme cadeau de Noël une trottinette rouge qui sentait bon la peinture fraîche.

Je devais avoir 8 ans. Je roulais sur le chemin goudronné qui longeait le jardin de mes parents. Cette trottinette possédait un frein à l'angle du guidon et de la plate forme où je posais le pied. Les chats s'enfuyaient à mon passage. Je découvrais la vitesse...

Le premier vélo sur lequel j'ai fait mon apprentissage de l'équilibre, différent de celui de la trottinette, appartenait à mon grand frère. Bleu métallisé, il passait de mains en mains. La taille de ce vélo était adaptée aux enfants à partir de l'âge de 8 ans. Mais pour moi cela représentait une étape : pouvoir découvrir la ville sur une distance plus étendue. A l'époque, les voitures étaient encore assez rares. Je pouvais sans danger me rendre dans les rues et découvrir des coins perdus où mes parents ne m'emmenaient jamais.

Plus tard, vers 17 ans, j'ai pu m'acheter MON 1er VELO, avec MON argent de poche, mes parents ayant complété ce qu'il manquait pour que je puisse me l'offrir. C'était plus exactement un mini vélo de couleur blanche.

Il se pliait aisément en deux et l'on pouvait ainsi l'emmener dans le coffre d'une voiture. Ma soeur avait acheté le même mais de couleur orange métallisé. Elle m'avait demandé de la prendre en photo dans la cour, toute fière d'en posséder un.

Chaque soir d'été, avant la tombée de la nuit, j'aimais me rendre vers le carrefour d'un Calvaire ancien au bout de la rue.

Je faisais le tour du quartier et je revenais à la maison aussitôt pour que Maman ne s'inquiète pas.

(en photo, 1957, mon frère sur le vélo bleu, et ma grande soeur, dans la cour de l'usine et de la maison où habitaient mes grands parents paternels).

 

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samedi, 20 juillet 2019

DANS LE SILENCE D'UN ETE

Dans le silence 

D'un été

Devenu rouge

Comme un fruit

Bien mûr

La lune 

Et la mer

S'attirent

Dans le silence

Les enfants

Lisent

Quand d'autres

Jouent et crient

S'évaporent

Les soucis

Egoïstement.

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vendredi, 20 octobre 2017

Quelques citations en relation avec mon livre qui vient de paraître chez TheBookEdition

Tous les souvenirs de nos parents, de nos ancêtres, sont inclus dans nous (François DOLTO).

Nous étions là, nous ne sommes plus, nos enfants continuent notre histoire.

On ne change pas en un jour un mode de vie hérité de ses ancêtres (Richard COWPER).

Ces papiers, ces parchemins laissés là depuis longtemps ne demandaient pas mieux que de revenir au jour. Ces papiers n'étaient pas des papiers mais des vies d'hommes (Jules MICHELET).

Les vivants ne peuvent rien apprendre aux morts, les morts, au contraire, instruisent les vivants (F. R. de CHATEAUBRIAND).

Ceux qui sont morts ne sont jamais partis. Ils sont dans l'ombre qui s'éclaire. Et dans l'ombre qui s'épaissit. Les morts ne sont pas sous la terre. Ils sont dans l'arbre qui frémit. Ils sont dans le bois qui gémit. Ils sont dans l'eau qui coule. Ils sont dans l'eau qui dort (Birago DIOP).

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lundi, 10 juillet 2017

Retour de colonie de vacances

Je n'ai jamais voulu partir en colonie de vacances. Fin des années 50 et courant des années 60, mes trois soeurs et mes cousins, Michel et Pascal, y sont allé à des époques différentes. Ma grande soeur, à la fin des années 50, nous chantait souvent une des chansons apprise avec ses nouvelles camarades, dans un coin de Normandie, dans l'Orne plus exactement. Mes deux petites soeurs ont fait un séjour ensemble, en 1966, dans l'Indre, la colonie était installée dans un château. Si Geneviève est rentrée ravie, Bernadette a donné des inquiétudes : elle est restée couchée pendant trois jours. Maman a dû appeler le médecin, elle avait très peur. Le médecin, après l'avoir examinée et interrogée, a simplement dit qu'elle était très fatiguée et qu'elle serait bientôt remise. En effet, à la fin de la semaine, l'appétit lui était revenu et le moral également. Lui demandant ce qui s'était passé pendant son séjour au château, elle nous a répondu qu'elle ne s'était pas amusée. Je crois qu'à partir de cette date, maman n'a plus envoyé ses enfants en colonie. Mon cousin Michel était ravi de s'amuser avec des camarades venus de toute la région et quand on lui demandait s'il avait bien mangé, il répondait : "on n'a mangé que des tomates à tous les repas".

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jeudi, 22 décembre 2016

QUELQUES LETTRES AU PERE NOEL

Voici quelques lettres écrites au Père Noël par des garçons et des filles de 2 à 10 ans (on croit encore au Père Noël à l'âge de 10 ans ?)

"Cher Père Noël, je voudrais cette année un habit de fée, bleu pâle, pour aller avec mes cheveux blonds, un costume de majorette avec des bottes blanches et de la fourrure au col, un coffret de maquillage où il y aura des tas de couleurs à mettre sur les yeux comme maman, une mallette de bijoux avec au moins 10 colliers différents, une coffret de coiffure contenant une perruque et un peigne soufflant.

Papa me photographiera quand j'aurai le maquillage et les costumes et on t'enverra la photo. Je te remercie bien cher Père Noël".

"Cher Père Noël,

Je veux un gros nounours pour dormir avec lui quand maman n'est pas là et puis un petit Zoo avec des tas de bêtes.

Je t'embrasse".

"Mon ami Père Noël,

Apporte-moi un gros garage rempli de voitures, un cheval à bascule avec aussi des roulettes et une poupée en tissu qui ouvrira son ventre pour ranger mon pyjama. Je t'envoie des tas de gros baisers."

"Cher Père Noël,

Surtout n'oublie pas de mettre ton écharpe car il risque de faire froid et puis n'emporte pas tous les cadeaux à la fois pour tout le quartier, ce serait trop lourd et tu risquerais de te faire une sciatique. Fais plutôt plusieurs voyages.

Je voudrais un balai et aspirateur. Pour ma poupée, un petit réfrigérateur, une machine à laver le linge. Pour aider ma maman, un fer et une table à repasser et aussi une cafetière et un mixeur. Bien sûr, cela fait beaucoup de choses, emporte ce que tu peux, mais gâte-moi tout de même. Merci de tout mon coeur. Je t'embrasse bien fort".

"Cher Père Noël,

Tu serais très gentil si tu pouvais m'apporter deux poupées. D'abord un poupon qui pleure quand on lui retire sa tétine, qui boit et mange en remuant les lèvres et salit ses couches. Il faut qu'il ait une peau toute douce pour que je puisse l'embrasser souvent. Et aussi une grande poupée qui marche et parle toute seule. Comme je ne les promènerai pas en même temps, il faudra aussi un landau pour le poupon et une poussette pliante pour sa grande soeur. Si tu as encore un peu de place, j'aimerais aussi une malette d'infirmière pour soigner mes enfants quand ils seront malades. Comme je ne fais pas assez de sport, maman m'a demandé de commander aussi des patins à roulettes mais cela c'est seulement si tu penses comme maman. Merci beaucoup de me gâter Cher Père Noël et gros baisers."

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mercredi, 13 juillet 2016

Août 1963

Aujourd'hui, maman nous permet d'aller nous baigner à la piscine municipale. Il fait très beau mais la chaleur lourde nous incommode. Maman nous donne notre sac de plage, celui que nous prenons quand nous allons à la mer en Bretagne. Nous voulons encore profiter de l'été, le mois d'août entame sa deuxième semaine, ce qui veut dire que la belle saison se termine. A la piscine, nous nous déshabillons dans les petites cabines individuelles, en bois, peintes en bleu. Je les trouve jolies.

En sortant, je vois les garçons se chamailler dans l'eau. Je n'aime pas leurs jeux violents. Mes soeurs, prêtes à plonger, les regardent. Nous hésitons quand nous entendons au loin le tonnerre gronder. Les garçons arrêtent leurs jeux en voyant les nuages noirs arriver à l'horizon. Ils montent sur le bord de la piscine et courent se rhabiller dans les cabines. Je me décide à plonger dans l'eau avec mes soeurs. Je veux nager un peu, je ne suis pas venue pour rien. Nous rions et crions en nous jetant de l'eau sur le visage. Les nuages arrivent au-dessus de nos têtes. Nous nous décidons à sortir de la piscine et rentrons à contrecoeur dans les cabines pour nous essuyer et nous rhabiller pendant que le tonnerre gronde au loin. Le soleil s'en est allé et il commence à faire frais. Nous quittons l'endroit et courons vers la maison avec nos sacs sur le dos. Nous trouvons Maman très inquiète. Elle nous gronde en nous demandant pourquoi nous ne sommes pas rentrés plus tôt. Elle nous rappelle qu'il est dangereux de rester dans l'eau quand il fait de l'orage. Je sais, je sais ... Je monte dans ma chambre pour me recoiffer et me sécher les cheveux après avoir pendu mon drap de bain et mon maillot sur la corde à linge.

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vendredi, 27 novembre 2015

AU DEBUT DE LA VIE... PUIS LA VIE CONTINUE

Au début de ma vie, j'ai une maman Thérèse et un papa Georges, ainsi qu'un frère André, et une grande soeur Madeleine. Nous vivons dans le nord de la France. J'ai aussi mes deux grands-pères, Arthur et Valère, ainsi que mes deux grands-mères, Madeleine et Marguerite. Ma tante Nicole se marie avec Jean qui devient mon oncle. A deux ans et demi, j'ai une nouvelle soeur, Bernadette, et deux ans plus tard Geneviève vient agrandir la famille. Je vais à l'école maternelle puis j'entre en primaire. Je me fais des copines que je retrouve 50 ans plus tard grâce à Internet : Janine, Béatrice, Francine, Marie France, Raymonde, Marie Martine... Je découvre mes cousins et cousines lors de visites ou repas familiaux. Les dimanches ou pendant les vacances, je passe de bons moments avec mes grands-oncles et mes grandes-tantes... Je vais au collège puis au lycée et j'ai de nouvelles copines et copains : Edwige, Marie Claire, Annie, Liliane, Aliette, Didier, Pascal... Je quitte le lycée pour une formation professionnelle dans une grande ville. Je ne connais personne mais je me fais vite de nouvelles copines : Jasmine, Erica, Sigrid... Je trouve un travail puis un autre. L'ambiance est très bonne et chaleureuse dans ce nouveau travail. Je me marie et je pars avec mon époux dans le sud de la France. Nous gardons contact avec ses copains restés dans le Nord. Je travaille quatre semaines, puis je pointe au chômage pendant quatre mois. J'entre dans une société de crédit où l'ambiance est très amicale. Je garde contact avec une de mes collègues, Michèle, quand je quitte mon poste pour élever mon deuxième enfant. Elle me donne régulièrement des nouvelles d'elle et, au mariage de son fils, je retrouve une collègue commune, Jocelyne. Je reprends le travail dès que mon fils a 2 ans. Je m'occupe de personnes handicapées pendant près de 16 années. Je garde contact avec deux mes collègues, Edwige et Joëlle, et je rencontre quelquefois Véronique dans la grande ville voisine. Véronique n'est restée que six mois notre collègue mais je ne l'oublie pas. Puis je reprends des études pendant 4 années à l'issue desquelles je trouve divers emplois précaires. Je garde quelques contacts avec mes copines de fac : Delphine, Dominique, Lucie, Carine, Eve...

La vie est faite de rencontres diverses. Plus le temps passe, plus les souvenirs s'entassent.

Je n'oublie pas ceux qui sont partis pour toujours, des membres de ma famille, des copains, des copines d'école, de collège, de lycée, une collègue de travail ....

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