mercredi, 19 mars 2008
POEME DE BLAISE CENDRARS (1887-1961)
COMPLET BLANC.
Je me promène sur le pont dans mon complet blanc acheté à Dakar
Aux pieds j'ai mes espadrilles achetées à Villa Garcia
Je tiens à la main mon bonnet basque rapporté de Biarritz
Mes poches sont pleines de Caporal Ordinaire
De temps en temps je flaire mon étui en bois de Russie
Je fais sonner des sous dans ma poche et une livre sterling en or
J'ai mon gros mouchoir calabrais et des allumettes de cire
De ces grosses que l'on ne trouve qu'à Londres
Je suis propre lavé frotté plus que le pont
Heureux comme un roi
Riche comme un milliardaire
Libre comme un homme
22:26 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : culture, littérature, poésie, poèmes, écriture
dimanche, 16 mars 2008
Graeme ALLWRIGHT en concert
Graeme ALLWRIGHT, 82 ans, installé à PARIS, prépare deux albums et continue à tourner en concert.
Délaissant parfois le folk qui a fait sa renommée, l'auteur, compositeur, interprète et adaptateur des chansons de Bob DYLAN, s'est depuis frotté au jazz, aux rythmes réunionnais et malgaches. Il planche sur des airs de bossa nova. Cet éternel militant de la non-violence chante aussi sa propre version de La Marseillaise. Graeme ALLWRIGHT est un amoureux de la vie.
15:04 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : culture, musique, folk, poésie, poèmes, chansons
samedi, 15 mars 2008
L'ETE OU EST-IL ? (Boby Lapointe)
Tiens v'là la pluie
Ah ! quel sal' temps
Où est-il l'été ? L'été où est-il ?
Oh ! là mais que vois-je apparaître
En regardant à ma fenêtre
Là cette dame qui vole en voiles de nylon
Et qui tient un bâton tout plein rempli d'étoiles
Si cette dame est flic, l'est au moins générale
Non mon enfant je suis la fée
Ah ! bonjour Madame la Fée
Mon dieu qu'il est bien élevé cet enfant
Je veux le récompenser
Que voudrais-tu, formule un souhait
J'ai le pouvoir de l'exaucer
Vrai !
Vrai ? Du bon temps ?
Bon j'voudrais qu'on se paie du bon temps
Qu'entends-tu par là mon enfant ?
Du bon temps !
Ben ben ben ...
Je voudrais avancer l'été Eh ! té ch té ! ch té !
Qu'il fasse avant la Saint bon Jambon jambon jambon
Qu'il fasse beau dès le dix juin. Dis-joint dis-joint disjoint
Ca s'rait bien s'il faisait beau dès mai
C'est beau dès mai beau d'aimer
Et que cesse enfin cette pluie
Où est-il l'été ?
L'été où est-il ou est-il l'été ?
L'été où est-il ?
Qu'il fasse chaud dès mai chaud oui Méchoui méchoui méchoui
Qu'il fasse beau dès Paques, beau Paquebot paquebot
Que le soleil tape en mars tôt Marteau marteau marteau
Ca s'rait bien qu'il fass dès l'hiver beau Délite verbeaux !!
Et que cesse enfin cette pluie
Où est-il l'été ? ...
Si de plus un climat chaud cett' Ma chausset' ma chausset'
Cette année dès l'automne liait Tonnelier tonnelier
Tous les étés les uns aux aut' Sozet Sozet Sozet
Ca s'rait le genr' de temps qu'on bénit Qu'on bénit Hm hm hm
Surtout qui aurait plus cette pluie
Où est-il l'été?..
Mon enfant ne soit plus'haletant Sal'temps sal' temps sal' temps
Ton joli souhait m'a beaucoup plus beaucoup plu beaucoup plu
Et je vais pouvoir l'exaucer Saucé saucé sau-cé
Oui, je peux oui, ce pouvoir je l'ai Gelé gelé gla gla gla
Abracadabra
Cesse pluie soleil d'été resplendi Oh !
Miracle un astre éclatant
Irradie rose au firmament
Ah dis donc quelle affair' papa
C'est madame la fée qu'a fait ça Alors heureux
Oh oui madame la fée Charmant enfant
Merci madame la fée Et si poli ! Adieu mon enfant
Au revoir madame la fée Charmant
Eh ! le bonjour à Monsieur la fée Crétin ! tiens
Tiens v'là la pluie !
15:23 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : culture, musique, littérature
vendredi, 14 mars 2008
EN ROUTE POUR LA CAMPAGNE
14:48 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : musique, culture
mardi, 11 mars 2008
Extraits de PELERINAGE AUX SOURCES de Lanza Del Vasto
La vengeance reste sans doute supérieure à la soumission passive, efféminée, impuissante, mais la vengeance aussi est faiblesse. Car le désir de vengeance naît de la crainte.
Celui qui ne craint nul homme trouverait pénible de devoir se mettre en colère contre quelqu'un qui essaye en vain de lui faire du mal. Il faut avoir du courage pour renoncer à la violence. Il faut montrer son courage par son refus de la violence.
Le non violent est sûr de la victoire pourvu qu'en soi il ait vaincu la peur.
La non violence n'est pas chose qu'on réalise mécaniquement. Elle est la plus haute qualité du coeur. D'ailleurs, elle s'acquiert par la pratique.
14:58 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : culture, écriture, livres
lundi, 10 mars 2008
LES GRANDS PARENTS ET LES PETITS ENFANTS
Entre 5 et 8 ans, les petits enfants voient leurs grands parents comme des super parents. Ils ne grondent pas, sont gentils et font des cadeaux.
De 8 à 12 ans, c'est le moment où une relation plus personnalisée se met en place. Ils deviennent confidents, grands copains ou bien ils sont ceux qui savent, qu'il s'agisse de l'histoire familiale ou des choses de la vie. La plupart des adolescents les voient comme des complices. Mais ces mêmes grands parents peuvent aussi être vus comme vieux jeux et ennuyeux.
14:12 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : culture
COMME UN CERCLE DANS L'ONDE
La gloire est comme un cercle dans l'onde qui va toujours s'élargissant, jusqu'à ce qu'à force de s'étendre, il finisse par disparaître.
(Shakespeare - Henri VI)
14:06 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : culture, littérature
dimanche, 09 mars 2008
FUIR ( Charles Ferdinand RAMUZ - 1878-1947)
Il ne suffit pas de fuir, il faut fuir dans le bon sens ; il ne faut pas fuir excentriquement, il faut fuir concentriquement ; fuir le monde, en ce sens là, c'est le retrouver, et plus grand, plus vrai, plus essentiel.
20:24 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : culture, littérature, écriture
vendredi, 07 mars 2008
RENOUVEAU (Stéphane MALLARME)
Le printemps maladif à chassé tristement
L'hiver, saison de l'art serein, l'hiver lucide,
Et, dans mon être à qui le sang morne préside
L'impuissance s'étire en un long bâillement.
Des crépuscules blancs tiédissent sous mon crâne
Qu'un cercle de fer serre ainsi qu'un vieux tombeau
Et triste, j'erre après un rêve vague et beau,
Par les champs où la sève immense se pavane
Puis je tombe énervé de parfums d'arbres, las,
Et creusant de ma face une fosse à mon rêve,
Mordant la terre chaude où poussent les lilas,
J'attends, en m'abîmant que mon ennui s'élève...
- Cependant l'Azur rit sur la haie et l'éveil
De tant d'oiseaux en fleur gazouillant au soleil.
22:44 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : culture, poésie, poèmes, écriture
Monsieur, Madame
Lors d'une rencontre, il est urgent de connaître le sexe de l'autre sous peine de maladresse.
Les humains se présentent seulement avec les mots qui les désignent : Monsieur, Madame ou Mademoiselle.
On ne dit pas bonjour à une femme de la même manière qu'à un homme.
Les ethnologues ont remarqué que cette différence se trouve dans toutes les cultures mais que chaque culture exprime à sa façon ce rituel de présentation.
14:39 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : culture, société, journal intime, psychologie