dimanche, 02 mars 2008
A ECOUTER
15:16 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : culture, musique, guitare, chanson
vendredi, 29 février 2008
SYLVAIN (extrait de LA MAISON DANS LA DUNE de Maxence VAN DER MEERSCH )
Il est ainsi des coins dont, on ne sait pourquoi, l'aspect vous charme, vous prend sans résistance, vous fait soudainement reconnaître et aimer la beauté. Souvenirs inconscients, rappelés obscurément dans les profondeurs de la mémoire ? Rappel de vieilles images ? Réalisation d'un idéal lentement formé au fond de l'être ? Sylvain ne savait pas où il avait déjà vu ce coin, pourquoi il le reconnaissait, l'aimait, en retrouvait avec plaisir les détails. Mais indiscutablement, tout cela lui était familier. Il en avait dû rêver déja. C'était dans ce décor que se passaient les histoires que jadis on racontait à son enfance. Tout était comme il fallait que ce fût. Et, sans étonnement, Sylvain quitta sa route, descendit le chemin herbeux qui menait à l'auberge, et s'assit sur une chaise rustique, devant une vieille table de chêne dont le bois raclé au verre se creusait et se vallonnait par place. Et il attendit l'aubergiste, il laissa errer son regard autour de lui, sur ces choses inconnues et cependant familières.
22:29 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : culture, écriture, livre, nouvelles et textes brefs
jeudi, 28 février 2008
MES 14 ANS
Le jour de mes 14 ans, j'étais heureuse. Je n'ai pas eu de cadeau d'anniversaire, mes parents n'avaient pas les moyens d'offrir un cadeau tous les ans à leurs 5 enfants. J'étais simplement heureuse d'avoir 14 ans. Je trouvais que cet âge était important. Quand je me regardais dans le miroir, je me disais : "tu n'es plus une enfant". Je devenais une jeune adolescente.
Le chiffre 14 me plaisait, je ne sais pas pourquoi. Je voyais mon corps se transformer, je pouvais choisir des robes de jeune fille. Je tirais un trait sur les soquettes, les jupes imposées par ma mère. Je pouvais enfin porter des bas et des chaussures de jeune fille à petit talon.
13:37 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : souvenirs, de tout et de rien, écriture, journal intime, culture
mercredi, 27 février 2008
ETRE SAOUL
Etre saoul, vous ne savez pas quelle victoire
C'est qu'on emporte sur la vie, et quel don c'est !
On oublie, on revoit, on ignore et l'on sait ;
C'est du mystère plein d'aperçus, c'est du rêve
Qui n'a jamais eu de naissance et ne s'achève
Pas, et ne se meut pas dans l'essence d'ici.
Paul Verlaine, Jadis et naguère.
22:34 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : poésie, poèmes, culture, écriture, poètes
mercredi, 20 février 2008
JE N'AI PAS OUBLIE
Je n'ai pas oublié
Le parfum du printemps
Ni celui de ta peau
Je n'ai pas oublié
Les herbes se balançant
Sous le soleil si chaud
Je n'ai pas oublié
Le souffle de tes mots
Sur ma peau caressant
Mes pensées à cet instant
Ni nos corps chauds
Je n'ai pas oublié
C'était déjà l'été
Je te voulais tout entier
Je n'ai pas oublié
Tes yeux couleurs de nuit
Tu es arrivé sans bruit
C'était déjà l'été.
(17.02.08)
22:40 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie, poèmes, amour, écriture, journal intime, culture, littérature
vendredi, 15 février 2008
DEUX GUITARES
Deux guitares qui se répondent au CLAIR DE LUNE de Claude DEBUSSY (1905).
(Ida PRESTI et Alexandre LAGOYA).
Je vous ai déjà parlé d'Alexandre LAGOYA que j'ai vu en concert en 1990 dans une église au Cap d'Agde. (voir mes notes dans la catégorie GUITARE). Je lui rend hommage ici.
www.youtube.com/watch?v=i3BXJs2VcYo
13:54 Publié dans guitare | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : guitare, musique, culture
jeudi, 14 février 2008
EXPERIENCE
Si l'on projette l'image d'un bébé de 9 mois en pleurs et que l'on interroge un groupe d'adultes des 2 sexes : 'pourquoi ce petit garçon pleure-t-il ?". La réponse est : "parce qu'il est en colère".
On reprend la même photographie, on la présente à un groupe identique et l'on demande : "Pourquoi cette petite fille pleure-t-elle ? La réponse sera : "parce qu'elle a du chagrin".
L'interprétation a donc varié avec le sexe prêté au bébé.
Le force des stéréotypes culturels renforce les différences biologiques dues au sexe. ( vu dans Mieux vivre Mode d'emploi de psychologies magazine)
22:28 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : Culture, psychologie, science
mercredi, 13 février 2008
REVERENCE
HENRI SALVADOR tire sa révérence avant d'avoir terminé sa TOURNEE de REVERENCE.
14:20 Publié dans guitare | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : musique, guitare, chansons, culture
mardi, 12 février 2008
CLIP
DANCE ME TO THE END OF LOVE
www.youtube.com/watch?v=7pA5UhNaYw0
FAIS MOI DANSER jusqu'à voir ta beauté sur un air de violon se consumant
Fais moi danser malgré la panique jusqu'à ce que je sois en paix
Soulève-moi comme un rameau d'olivier et soit la colombe me montrant mon chemin.
Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amour. (bis)
Oh dévoile-moi ta beauté quand il n'y a plus de témoins
Laisse-moi te sentir bouger comme ils le faisaient à Babylone
Montre-moi doucement quelles sont ces limites que je ne faisais qu'entrevoir
Fais moi danser pour le mariage d'aujourd'hui fais moi danser encore et encore
Fais moi danser tendrement et fais moi danser pour longtemps
Nous sommes tout deux indignes de notre amour
Nous sommes tout deux au-delà
Fais moi danser pour les enfants qui ne demandent qu'à naître
Fais moi danser à travers ces remparts que nos baisers ont transpercés
Dresse une tente pour nous abriter maintenant même si chaque maille part en lambeaux
Fais moi danser....
14:35 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Musique, culture, chansons, clips
lundi, 11 février 2008
UN COEUR QUI BAT
J'attends le printemps
Impatiente en guettant
Le moindre clair instant
De chaleur ambiant
La verdure est présente,
Les fleurs sont absentes
La sève monte en moi
J'ai trop le coeur qui bat
Devant moi si sérieux
Tu murmures des mots
A mon oreille aussitôt
Je rêve à nous deux
Je te veux dans mes bras
La sève monte en moi
Déjà tu n'es plus là
J'ai jeté mes bras
Dans le lit vide de toi
Tu ne reviendras pas
Ailleurs que dans mes rêves
Déjà le jour se lève.
22:17 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : poésie, poèmes, culture, écriture, journal intime, littérature