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jeudi, 10 janvier 2008

DIFFERENCE

Quelle est la différence entre le romancier et l'écrivain ?

Si cela vous intéresse de participer au débat, rendez-vous ici :

http://mamirene.overblog.com

Quelques citations :

Le hasard est le plus grand romancier du monde, pour être fécond, il n'y a qu'à l'étudier.

(Blazac, La Comédie humaine)

Les grands écrivains, ces rois qui n'en ont pas le nom, mais qui règnent véritablement par la force du caractère et la grandeur des pensées, sont élus par les évènements auxquels ils doivent commander.

(Robert de Lamennais)

mercredi, 09 janvier 2008

LE JOURNAL DE JULIETTE, LYCEENNE (15)

Lundi 5 janvier : Juliette reprend le chemin du lycée et le rythme des cours. Elle retrouve ses copains et copines qui lui souhaitent la Bonne Année. Tout le monde s'embrasse.

Marie Claire, sa camarade de classe de longue date, est malade. Juliette décide d'aller lui rendre visite à la sortie des cours.

Aurélie est devenue sa meilleure amie, sa plus grande confidente.

La première semaine de la nouvelle année se termine dans la gaieté.

Juliette note les jours où Alain se retrouve derrière elle en cours. Il manque souvent de matériel pour noter les cours. De temps en temps, il l'appelle discrètement pour lui demander des copies doubles. Comme elle est sympa et qu'elle l'aime plus que tout, elle est toujours là pour l'aider. Quelquefois, en sortant des cours, il lui demande une cigarette. Juliette n'en a pas souvent car elle ne fume pas trop. Certains jours, il mendie quelques francs autour de lui.

Juliette ne comprend pas pourquoi il ne lui parle pas plus. Elle essaie de décortiquer toutes les facettes de sa personnalité. Elle sait qu'il est pour l'égalité des sexes, Elle le trouve supérieur aux autres garçons, elle pense qu'il a un grand coeur.

Mais, le problème numéro 1 est : POURQUOI il ne l'invite pas à sortir avec lui ?

Pourquoi ressent-elle pour lui un sentiment qui la bouleverse ?

Elle ne le sait pas.

Il lui faudra attendre 26 ans pour avoir la réponse. Après une analyse qui aura duré plusieurs années, elle comprendra enfin. Le voile noir qui de temps en temps venait ternir ses pensées disparaîtra définitivement. Elle en tirera en grand soulagement et retrouvera l'énergie, celle qui lui fera souvent défaut depuis sa rencontre avec Alain, un jour de Bal du lycée....

 

mardi, 08 janvier 2008

DECIDER....

Vous ne pouvez pas choisir de quelle façon vous mourrez, ni à quelle date ; mais vous pouvez décider de quelle façon vous voulez vivre, maintenant.

( Joan BAEZ)

L'écriture, c'est passer le temps,

La musique, c'est le faire passer,

La peinture, c'est l'effacer.

(G. PERROS)

Le changement est une chemin ouvert qui te permet de voir, au-delà de ton existence bien réglée, les possibilités nouvelles que t'offre la vie.

(Susan Squellati Florence)

samedi, 05 janvier 2008

PLUIE

L'averse, toute la nuit, avait sonné contre les carreaux et les toits. Le ciel bas et chargé d'eau semblait crevé, se vidant sur la terre, la délayant en bouillie, la fondant comme du sucre. Des rafales passaient pleines d'une chaleur lourde. Le ronflement des ruisseaux débordés emplissait les rues désertes où les maisons, comme des éponges, buvaient l'humidité qui pénétrait au-dedans et faisait suer les murs de la cave au grenier.

Guy de Maupassant Une vie.

22:40 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : Culture, livre, écriture

mardi, 01 janvier 2008

2008

MEILLEURS VOEUX à tous les bloggeurs !!!

Que cette année vous apporte BONHEUR, SANTE, JOIE, REUSSITE et tout ce que vous désirez.

 

mercredi, 19 décembre 2007

ABSENCE

Je m'absente pour quelques jours.

Je vous souhaite de passer de BONNES FETES de fin d'année.

JOYEUX NOEL !!!

dimanche, 16 décembre 2007

VA CHERCHER DU LAIT

Maman me donne un pot en aluminium et quelques pièces que je mets dans la poche de mon manteau.

Elle me demande d'aller chercher du lait chez la mère d'Ernest. J'ai un peu peur d'y aller. Je ne la trouve pas trop sympathique. Mais tout le long du chemin je répète ce que maman me dit souvent : "tu as 7 ans, tu es grande maintenant .... ". Oui je suis grande car je vais déjà à la grande école.

Je passe devant la Gendarmerie où le drapeau flotte et devant le magasin de vélos. Je regarde la vitrine. Je remue les pièces dans ma poche et je repars. Arrivée devant la lourde porte de la grand mère, je tourne la grosse poignée et pousse de toutes mes forces avec mon épaule pour l'ouvrir. Le bruit qu'elle fait en claquant va certainement signaler ma présence. Je marche sur le carrelage où mes pas résonnent, je monte les 3 marches qui mènent à la table où je dépose mon pot à lait. Je dis bonjour à la vieille dame qui arrive et lui tend mes quelques pièces. Elle me répond et prend mon pot. J'aime l'odeur du lait.... Dans la pièce mal éclairée, je regarde les vitres de toutes les couleurs de la double porte derrrière laquelle la dame vient de disparaître. Elle revient avec mon pot que je reprends délicatement. Je ne reste pas plus longtemps car je ne sais pas quoi lui dire, à part "au revoir". Je suis soulagée de rentrer à la maison. Je n'ai pas renversé le lait....

vendredi, 14 décembre 2007

CADEAU

Voici le cadeau que j'offre à mes parents pour NOEL :

mon recueil de 36 souvenirs.

mercredi, 12 décembre 2007

JE VOUS RACONTE

Etant enfant, j'avais participé à un jeu télévisé et j'avais gagné un beau livre de contes pour enfants. Je vais vous raconter une des histoires...

Il y avait une fois un prince qui voulait épouser une princesse, mais une princesse véritable. Il fit donc le tour du monde pour en trouver une, et, à la vérité, les princesses ne manquaient pas ; mais il ne pouvait jamais s'assurer si c'étaient de véritables princesses ; toujours quelque chose en elles lui paraissait suspect. En conséquence, il revint bien affligé de n'avoir pas trouvé ce qu'il désirait.

Un soir, il faisait un temps horrible, les éclairs se croisaient, le tonnerre grondait, la pluie tombait à torrents ; c'était épouvantable !

Quelqu'un frappa à la porte du château et le vieux roi s'empressa d'ouvrir.

C'était une princesse. Mais grand Dieu ! comme la pluie et l'orage l'avaient arrangée ! L'eau ruisselait de ses cheveux et de ses vêtements, entrait dans ses souliers, et sortait par le talon. Néanmoins, elle se donna pour une véritable princesse.

"C'est ce que nous saurons bientôt !" pensa la vieille reine. Puis, sans rien dire, elle entra dans la chambre à coucher, ôta toute la literie, et mit un pois au fond du lit. Ensuite, elle prît vingt matelas, qu'elle étendit sur le pois, et encore vingt édredons qu'elle entassa par-dessus les matelas.

C'était la couche destinée à la princesse. Le lendemain matin, on lui demanda comment elle avait passé la nuit.

"Bien mal ! répondit-elle ; à peine si j'ai fermé les yeux de toute la nuit : Dieu sait ce qu'il y avait dans le lit ; c'était quelque chose de dur qui m'a rendu la peau toute violette. Quel supplice !".

A cette réponse, on reconnut que c'était une véritable princesse, puisqu'elle avait senti un pois à travers vingt matelas et vingt édredons. Quelle femme, sinon une princesse pouvait avoir la peau aussi délicate ?

Le prince, bien convaincu que c'était une véritable princesse, la prit pour femme, et le pois fut placé dans le musée où il doit se trouver encore.

mardi, 11 décembre 2007

LE BONHEUR EST PARTOUT (Maurice CAREME)

Une table en bois blanc,

Une pomme et un couteau ;

A travers le carreau,

Un grand champ de froment.

Tu te tournes à droite,

Le bonheur est à droite ;

Tu te tournes à gauche,

Le bonheur est à gauche.

Inutile, je crois,

De demander pourquoi.

Pas plus que toi, l'horloge

Que le temps interroge

N'élève ici la voix.