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vendredi, 22 août 2008

CONVERSATION

La conversation est un jeu de sécateur où chacun taille la voix du voisin aussitôt qu'elle pousse.

Je ne ris pas de la plaisanterie que vous faites, mais de celle que je vais faire.

(Jules RENARD - Journal)

Commentaires

Très jolie métaphore...

Écrit par : laura | vendredi, 22 août 2008

Bonsoir Elisabeth,
Une manière de couper l'herbe sous le pied, la deuxième je l'applique quelques fois.

Écrit par : christian | vendredi, 22 août 2008

Dans certains lieux et avec certaines personnes ,oui.

Écrit par : enriqueta | samedi, 23 août 2008

Merci à vous trois, Jules Renard a bien observé certaines personnes pendant les conversations. De nos jours, rien n'a changé...

Écrit par : elisabeth | samedi, 23 août 2008

tout dépend aussi des sujets, non?

Écrit par : monette | dimanche, 24 août 2008

C'est tellement vrai, et rares sont ceux qui peuvent échapper à cette vérité...

Écrit par : ariaga | dimanche, 24 août 2008

Eh oui... le plus difficile c'est bien de savoir écouter les autres avant de s'écouter soi-même..

Écrit par : sister for ever | dimanche, 24 août 2008

Certains sont très doués pour ce jeu de sécateur.

Écrit par : elisabeth | dimanche, 24 août 2008

C'est un peu ce que je disais sur mon commentaire de la citation de Fénelon, les autres sont parfois comme des sécateurs, je commence à raconter quelque chose et hop!, un autre arrive, nous coupe la parole (c'était surtout cette année le cas d'un homonyme de prénom à moi qui passait et a eu son CAPES, une dame de 45 ans qui n'a jamais enseigné à des jeunes). et parle d'autre chose. Parfois ce que tu viens de dire est alors mal interprété, car on n'a entendu que le début et on se base sur le début pour croire que c'est ça l'histoire, alors que tu n'as jamais pu dire la fin.
Au moins les blogs, ça a un avantage, on peut exprimer ses idées jusqu'au bout sans être dérangé.

Écrit par : domino | lundi, 25 août 2008

Christian :
Une manière de couper l'herbe sous le pied, c'est exactement ça. Parfois la personne qui coupe l'herbe sous le pied, ne le fait pas exprès, d'autres fois, c'est pour que la personne ne puisse pas terminer sa phrase et lui faire dire autre chose que ce qu'elle voulait dire, en permettant de donner un autre ses à une phrase intérrompue, c'est comme ceux qui passent dans un couloir et entendent un morceaui de conversation et l'interprète autrement, n'ayant saisi qu'une bribe, ils l'attribuene à autre chose et le raconte ailleurs : "J'ai entendu un tel dire cela, ça doit concerner ça, alors qu'ils ne parlaient pas du tout de la chse concernée.

Écrit par : domino | lundi, 25 août 2008

Ce que je viens de drie, c'est ce qu'on appelle "les bruits de couloir" sur lesquels les proviseurs et principaux se basent pour faire leurs notes administratives, mais dans la plupart des cas 3 mécontents qui exprime leur désaccord avec un professeur sur une carrière, sont plus influents que 10 OOO personnes satisfaites qui gardent le silence, parce qu'elles n'ont rien à redire.

Écrit par : domino | lundi, 25 août 2008

il est donc difficile de se faire entendre...mais il est vrai que rares sont les gens qui savent écouter !!!
Je penserai maintenant souvent à cette phrase de J. Renard qui dit que la conversation est un jeu de sécateur... mais alors là, je suis perdante... car j'abandonne
Bises Elisabeth

Écrit par : loula | lundi, 25 août 2008

Alors c'est vrai... merci les blogs: on peut s'y exprimer tranquillement!

Écrit par : sister for ever | mardi, 26 août 2008

Les commentaires sont fermés.