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samedi, 23 août 2008

DANS LE CIEL VERT

Dans le ciel vert le jour va naître,

Il fait très doux ;

L'aube blanchit votre fenêtre,

Eveillez-vous.

Voyez : la ligne des collines

Est d'or, là-bas,

Ecoutez au fond des glycines

Et des lilas,

Ecoutez au profond des treilles

Et des roseaux,

Ecoutez toutes les abeilles,

Tous les oiseaux.

La vie est là qui vous appelle,

Voyez : tout luit.

La vie est là, la vie est belle,

Souriez-lui

(Emile DESPAX La maison des glycines -1881-1915)

 

Commentaires

Un petit bonjour Elisabeth,
ils sont jolis ces vers...
bonne soirée..

Écrit par : le Pierrot | samedi, 23 août 2008

Bonsoir Elisabeth,
Un bel appel à la vie !

Écrit par : christian | samedi, 23 août 2008

Bonsoir et un grand sourire pour toi !^^

Écrit par : Scheharazade | dimanche, 24 août 2008

Un sourire pour embellir la vie, rien de tel pour se la rendre savoureuse.
Bon dimanche.
Isabelle

Écrit par : Isabelle Corradini | dimanche, 24 août 2008

C'est beau et plein de fraicheur, une invitation à la promenade

Écrit par : monette | dimanche, 24 août 2008

Très joli choix, un doux poème d'un auteur que je ne connas pas.

Écrit par : sister for ever | dimanche, 24 août 2008

Cet auteur est mort jeune, peut être à la guerre. D'après le livre où j'ai tiré ce poème, Emile DESPAX était natif de Mées, dans les Landes, où se dressait la maison des Glycines où il vécut. Son oeuvre brève fut couronnée par l'Académie Française d'un prix en 1906.

Écrit par : elisabeth | dimanche, 24 août 2008

ça sent l'été chantant .
bonne soirée à toi .
tony

Écrit par : tony | dimanche, 24 août 2008

Un bien joli paysage...

Écrit par : laura | lundi, 25 août 2008

bONNES VACANCES ELISABETH

Écrit par : laura | lundi, 25 août 2008

Merci Laura, il fait bon c'est le principal...

Écrit par : elisabeth | mardi, 26 août 2008

Ici aussi, pas trop chaud, un peu frais même le matin et le soir pour une ancienne marocaine, loll

Écrit par : laura | mardi, 26 août 2008

Ce poème est très beau, j'aime le relire .... Je viens souvent le lire.
Laura : il fait assez chaud pour encore se baigner dans la piscine.

Écrit par : elisabeth | mercredi, 27 août 2008

Ce poème est très classique, très joli, très beau, simple mais son rythme, les images de vie simple qui le composent nous invitens à nous asseoir avec le poète sous la glycine.

Écrit par : evelyne | jeudi, 28 août 2008

Tiens, à propos de glycine le recueil s'appelle "La maison aux glycines". Est-ce Emile Despaix, que je ne connais pas, a habité dans une maisons avec des glycines où il a écrit ce recueil.

Écrit par : alain | jeudi, 28 août 2008

A propos de glycines, ma mère avait une belle glycine qu'elle affectionnait beaucoup, je ne sais pas si depuis qu'elle a quitté sa maison parce qu'elle était trop vieille, cette glycine a été conservée.

Écrit par : amélie | jeudi, 28 août 2008

Ce poème est constitué de quatre quatrains avec des rimes croisées. Les vers longs riment avec les vers longs, les vers courts avec les vers courts.

Écrit par : aurélie | jeudi, 28 août 2008

Alain, si tu ouvrais les yeux, tu verrais qu'Elisabeth a déjà répondu à ta question plus haut!

Écrit par : annie | jeudi, 28 août 2008

Ah oui, c'est vrai, j'ai mes yeux dans ma poche!

Écrit par : alain | jeudi, 28 août 2008

Je trouve les rimes très belles.... Mais il faut toujours, quand on commente un poème, se poser la question de savoir pourquoi l'auteur a mis ces mots en relief et les a assemblés par deux. Par exmple naître et fenêtre vont ensemble. Dans l'idée de naître, il y a une idée d'entrée dans la vie, dans l'idée de fenêtre une fenêtre ouverte sur la vie, donc nous avons prouvé ici, comme le dit christian, un bel appel à la vie, qu'il s'agit ici d'un poème sur la vie...

Écrit par : aurore | jeudi, 28 août 2008

N'y a-t-il pas une faute de frappe sur et les lilas, ne serait-il pas plus logique de dre : et des lilas, ce qui serait en parralèle avec "et des roseaux", en effet le poète parle des oiseaux et des abeilles que l'on entend dans cette profusion de végétaus, un lilas ne fait pas de bruit et le "les" serait ici aussi une faute de style.

Écrit par : domino l'empêcheuse de tourner en rond | jeudi, 28 août 2008

Tu as raison, domino, tu as la vue mieux aiguisée que moi, qui aie mes yeux dans ma poche, c'est très certainement :
"au fond des glycines et des lilas", ce qui est en parallèle avec "au profond des treilles et des roseaux" et le c.o.d est
"toutes les abeilles et tous les oiseaux" qui est c.o.d. du verbe "Ecoutez"... répété trois fois.

Écrit par : alain | jeudi, 28 août 2008

C'est évident que le poème parle de la vie, c'est écrit dans le dernier quatrain, où "la vie" est répété trois fois.

Écrit par : bernadette | jeudi, 28 août 2008

Oui, c'est vrai, quelle idiote je fais, je n'avais pas encore lu la fin du poème, ou disons je l'avais seulement parcouru rapidement, quand j'ai écrit cela.

Écrit par : aurore | jeudi, 28 août 2008

Le troisième vers ressemble à un vers d'une de mes chansons "Aube sur la ville" : Le ciel blanchit, bientôt le jour.." et pourtant, je vous assure que je ne connaissais pas ce poème avant de regarder ce blog! J'ai écrit ce poème chanté vers 18, 20 ans, mais je ne connaissais pas Emile Despax (Despax ou Despaix?) .

Écrit par : dominique dv | jeudi, 28 août 2008

Cet hiver chez nous, toutes les aubes étaient vertes et pas grises, ni blanches, ni roses (comme cet été). La couleur verte de l'aurore doit être plut$ot boréale ou plutôt polaire, il me semble. Ces aurores vertes sont visibles jusqu'au 49ème parallèle environ.

Écrit par : perle de rosée | jeudi, 28 août 2008

C'est fort, perle de rosée (tu as oublié de préciser, la photographe!), tu dois être une excellente géographe!

Écrit par : brigitte | jeudi, 28 août 2008

Comme tous les photographes je joue avec la lumière et je me pose la question de savoir pourquoi le ciel est de telle couleur un matin ou un soir et d'une autrte couleur un autre matin.

Écrit par : perle de rosée | jeudi, 28 août 2008

...ou un autre soir. Revenons-en au poème, "doux" rime avec le "vous" de Réveillez-vous..." donc les personnes qui vivent cette aurore verte, vont se réveillez pour vivre une journée douce.

Écrit par : christine la sage | jeudi, 28 août 2008

Le ciel est vert à l'aube surtout par beau temps, l'aurore verte indique qu'il va faire doux et beau en été, en hiver froid et sec, avec un ciel d'un bleu pastel métallique.

Écrit par : perle de rosée | jeudi, 28 août 2008

Revenons-en aux verbes du poème, le premier verbe porteur de sens est "éveiller"... les verbes suivants répétés deux ou trois fois donc avec insistance sont "voyez" et "écoutez", deux verbes qui font appel aux sens de l'ouîe et de la vue. Le dernier verbe est "sourire", c'est un verbe qui fait appel à un sentiment, celui de la joie. Donc, tout contribue dans ce poème à éveiller ses sens pour ressentir la joie de ce calme matin.

Écrit par : béatrice | jeudi, 28 août 2008

Vous m'enquiquinez avec vos histoires telles que : il a mis telle rime à tel ou tel endroite, fait rimer, tel mot avec tel autre pour mettre ceci ou cela en relief. Moi, quand j'écris un poème, ce qui m'importe c'est de trouver une rime, et parfois et même assez souvent, je mets tel mot plutôt que tel autre, uniquement pour la rime, parce que sinon, il n'y aurait pas de rime à cet endroit-là, alors dire que le poète a voulu dire çi et ça uniquement parce qu'il faut trouver un sens aux rimes, ridicule...

Écrit par : domino, la poétesse pressée | jeudi, 28 août 2008

Oui, c'est vrai il y a une faute frappe à "les lilas" il faut écrire "des lilas". Je vais rectifier...

Écrit par : elisabeth | jeudi, 28 août 2008

Mais, enfin, domino! Tu es une poétesse de blog, ce n'est pas la même chose. En plus tu es pressée, parce que tu écris directement sur ton interface de blog, en ayant peur que ton poème tombe à cause de "Enregisrez votre note.." A l'époque d'Emile Destraix, il n'y avait pas de blogs, il avait le temps de réfléchir, lui! Et de chercher longtemps ses rimes en les mettant en parallèle pour que plus tard les gens qui feraient une explication de texte disent :"Cet effet là était voulu!"

Écrit par : alain | jeudi, 28 août 2008

Ah! Je suis rassuré, Elisabeth, j'avais bien compris! Et je me doutais bien de cette faute de frappe!

Écrit par : alain | jeudi, 28 août 2008

Oui, mais si plus tard, on dit que j'ai voulu faire tel effet dans mes poèmes pour mettre cela en relief, alors que j'ai seulement trouvé la rime qui faisait cruellement défauit, alors j'en voudrais à la postérité.

Écrit par : domino, la poétesse pressée | jeudi, 28 août 2008

Encore toi, domino, tu vois bien que tu gâches tout ici, on parle d'Emile Destraix et pas de toit, alors tes poèmes laisse-les sur ton blog, et ne viens pas nous ennuyer avec!

Écrit par : evelyne | jeudi, 28 août 2008

Erratum pour évelyne : "de to"i et pas "de toit".
Revenons-en au poème : "la ligne des collines", "le fond des glycines", "le profond des treilles".
Ici l'auteur met comme dans une peinture, trois éléments en perspective pour nous camper le paysage, les mots "lignes", "fond" et "profond" servent à mettre la glycine et la treille devant la ligne fuyante des collines, ces deux éléments végétaux servant de premier plan à un paysage que l'on voit sans doute par la fenêtre.

Écrit par : bernadette | jeudi, 28 août 2008

Nous arrivons maintenant à la dernière strophe où l'auteur après avoir suscité l'ouïe, suscite le sens de la vue. Cependant il faut remarquer que précédemment, grâce à la mise en perspective de la scène que nous avons évoqué, le jardin à la vigne et aux glycines devant la ligne lointaine des collines, le poète a suscité également l'ouïe dans les strophes précédentes.

Écrit par : christiane | jeudi, 28 août 2008

C'est dans les Landes que se dresse la maison des Glycines d'Emile Despax.

Écrit par : elisabeth | jeudi, 28 août 2008

La dernière strophe pourrait paraître plate, si le poète n'avait pas employé le mot "luire" qui donne un tout autre aspect à ce quatrain.
Il évoque le scintillement de la lumière matinale qui fait briller les feuilles de la vigne et des autres végétaux de ce jardin.
Le verbe "appeler" qui est encore un verbe faisant allusion à une sonorité, fait entrer dans cette strophe l'aspect acoustique en plus de l'aspect visuel, mais pris dans son sens abstrait, évoque, comme le disait si bien Christian qui avait tout résumé d'une phrase, cet appel à la vie.

Écrit par : alain | jeudi, 28 août 2008

J'avais vu la faute de frappe, du moins je butais dessus, mais je n'avais pas eu le temps d'aller vérifier sur le livre d'où j'ai tiré ce poème.

Écrit par : elisabeth | jeudi, 28 août 2008

C.Q.F.D. ... bon, allons-nous aller sur le blog de domino commenter son dernier poème????

Écrit par : evelyne | jeudi, 28 août 2008

Ce poème ressemble à une chanson de Jean FERRAT qu'Isabelle AUBRET chantait aussi, et à l'Eurovision (Que c'est beau la vie).

Écrit par : elisabeth | jeudi, 28 août 2008

Si Domino ouvre ses commentaires, nous pourrons aller commenter son dernier poème...

Écrit par : elisabeth | jeudi, 28 août 2008

Mouais, elisabeth, c'est ce que l'on dit.... On ne te demande pas de te justifier, ça arrive à tout le monde...

Écrit par : bernadette | jeudi, 28 août 2008

J'aurais vu une autre photo avec cela, car primo sur la photo ici, le ciel est bleu et pas vert, secundo il manque le jardin et la glycine, tout compte fait, j'aurais plutôt mis un jardin avec une glycine et des collines derrière, masi pour trouver tout cela avec un ciel vert, cela doit être difficile. Alors avec un ciel bleu, cela aurait été aussi.

Écrit par : perle de rosée, la photographe | jeudi, 28 août 2008

Son système de fermeture de commentaires ne focntionne pas bien, les commentaires n'ont été fermés que sur une note et pas sur le poème.

Écrit par : alain | jeudi, 28 août 2008

Perle de rosée : tu as raison c'est difficile de trouver un ciel vert, une maison avec une glycine, des collines, des roseaux, des abeilles et des oiseaux sur la même photo.

Écrit par : elisabeth | jeudi, 28 août 2008

Les commentaires sont fermés.