lundi, 28 janvier 2008
HOMMAGE A JOHN DOWLAND
En 2006, STING a rendu hommage à John DOWLAND (1563-1626) dans un disque appelé SONGS FROM THE LABYRINTH - 23 titres à base de luth où Sting lit également des extraits d'une lettre écrite par John DOWLAND.
La musique de John DOWLAND laisse transparaître une sensibilité tourmentée qui en fait un romantique avant l'heure. Ses recueils de chansons restent toujours dans un climat intimiste et poétique. Il n'est pas faux de dire que DOWLAND a exercé une influence déterminante sur le genre de la chanson au sens moderne du terme.
C'est l'un des plus importants compositeurs de chansons de la musique occidentale. Ce luthiste et chanteur de renommée internationale parcourt d'abord l'Europe avant de s'établir de façon définitive en Angleterre, sa terre natale.
Il sera tout d'abord luthiste à la Cour du Roi Christian IV du Danemark puis, en 1612, le luthiste du roi Jacques Ier, fils de Marie Stuart. Il passera le reste de sa vie au service de ce monarque et de son successeur, Charles 1er.
L'époque dite Elizabéthaine est née au moment du règne d'Elizabeth 1ère d'Angleterre (1533-1603) qui fit de la culture une priorité. William Shakespeare ou John Marlowe en littérature, et William Byrd ainsi que Dowland purent s'épanouir au point de devenir des références incontournables qui ont traversé les siècles.
Je vous propose mon hommage personnel à ce musicien par un morceau que je joue ici à la guitare.
11:06 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : musique, culture, guitare
jeudi, 24 janvier 2008
LE PUITS DU TEMPS
Nos amis jaillissent du fond du temps
De nos vies passées, de nos fous rires
De nos envies de puiser au fond de nos vies
Nous parlent de tous ces petits riens
Qui composaient notre vie d'enfant
Que le temps s'est mis à détruire
Rien ne peut arrêter le fil de la vie
Rien n'est encore éteint et l'on repeint
Le tableau des jours passés ensemble.
Comme grand le puits du temps nous semble.
15:10 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : poésie, poèmes, écriture, journal intime, culture
mercredi, 23 janvier 2008
HISTOIRE D'UNE GUITARE ROMANTIQUE
Jean Nicolas GROBERT, luthier formé à Mirecourt (petite ville des Vosges), avait fait son apprentissage en réparant et en construisant des instruments : violons, altos, violoncelles. Mais il s'était vite intéressé à la construction des guitares, un instrument qui, en ce début du 19 ème siècle, connaissait une vogue inédite.
GROBERT était devenu un expert dans la construction de ces instruments à l'équilibre fragile.
La guitare que le luthier construisait ce jour là dans son atelier parisien au début des années 1830 retenait la courbe sensuelle des belles romantiques chères à Lupot.
GROBERT finit sa guitare en apposant sur le bloc du talon et sur un des barrages une parque au fer indiquant "Grobert à Paris".
Parmi les compositeurs qui s'intéressaient à la guitare à cette époque, on comptait PAGANINI, qui avait composé un fameux : "Cantabile pour violon et guitare", ainsi qu'Hector BERLIOZ qui avait débuté sur l'instrument dès 1819 lorsque son père lui avait offert sa première guitare. Il étudia avec DORANTET et composa vite ses premières oeuvres.
Peu de temps après que GROBERT eut achevé la construction de cette guitare, le 09.12.1832, PAGANINI fit la connaissance de BERLIOZ.
Les deux hommes se virent à plusieurs reprises au fil des années, évoquant des collaborations possibles sur diverses oeuvres et partageant par de multiples anecdotes leur passion commune pour la guitare dont ils jouaient tous les deux avec talent.
En 1838, PAGANINI était à nouveau à Paris mais n'avait pas emporté de guitare. Celle de GROBERT se trouvait dans l'échoppe d'un luthier, J. B. VILLAUME, négociant en violons et divers autres instruments qui ne se fit pas prier longtemps pour lui laisser la guitare. PAGANINI alla écouter BERLIOZ qui dirigeait sa "Symphonie fantastique" et il fut bouleversé au point qu'il s'agenouilla devant le jeune maître et lui baisa les mains.
Les deux hommes se retrouvèrent lors d'une soirée musicale chez un médecin parisien. BERLIOZ raconte ce concert privé comme il s'en produisait souvent à cette époque dans les résidences cossues des capitales européennes : "Avec pour partenaire Monsieur SINA, PAGANINI joua de la guitare ... et tira de cet instrument des effets inouis".
PAGANINI était pourtant au plus mal, souffrant d'un cancer du larynx. PAGANINI fit don de 20 000 francs à BERLIOZ qui permit au compositeur de consacrer l'essentiel de son temps à la composition de "Roméo et Juliette" qui fut achevée peu de temps après. L'oeuvre fut dédiée à PAGANINI qui mourut l'année suivante sans avoir entendu la symphonie.
VUILLAUME offrit la guitare à BERLIOZ qui, à son tour, en fit don au Musée Instrumental du Conservatoire de PARIS en 1866.
Trois ans plus tard, BERLIOZ s'éteignait à son domicile parisien. Quelques semaines plus tard, GROBERT mourrait à son tour.
Quant à la guitare, elle figure désormais dans les collections de la Cité de la Musique. Elle y fut jouée à plusieurs reprises en concert, notamment par Alberto PONCE et elle y sera à nouveau présentée au public au printemps 2008.
10:52 Publié dans guitare | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Culture, musique, guitare
lundi, 21 janvier 2008
LUNDI MATIN
Lundi matin, tout est calme. Je file regarder mes 3 boites e-mail.
Les SPAM envahissent la première, un peu moins la deuxième, la troisième n'en a aucun. Je les élimine et perd encore 1/4 d'heure.
J'aime le silence du lundi matin.... Le monde entier est concentré sur son travail. Je prépare mon planning pour la journée et la semaine. Je fais des projets pour demain, après demain, dans un an, dans deux ans, dans cinq ans....
J'écoute un disque, un autre. Je dois appeler au téléphone pour un rendez-vous, le téléphone ne répond pas. Il faut rappeler plusieurs fois. .... Déjà l'heure de préparer le repas.... Heureusement, ce soir, un beau film est prévu à la télévision.
11:20 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : Blogs, web, internet, journal intime, écriture, musique, culture
dimanche, 20 janvier 2008
LE JOURNAL DE JULIETTE, LYCEENNE (16)
Lundi 12 janvier : deuxième semaine de reprise des cours au Lycée pour JULIETTE.
Alain arrive dans la cour du "Bahut" habillé d'un gros manteau de fourrure et porte des bottes au-dessus de son pantalon.
Pendant le cours de français, il dessine.
Pendant la récréation, Thierry drague Juliette qui ne l'apprécie pas. Il la trouve jolie. Mais elle pense que ce n'est pas important. Elle veut seulement devenir l'amie d'Alain et rien d'autre.
La soeur de Juliette se moque d'elle à chaque fois que celle-ci lui raconte un peu la journée passée avec ses camarades. "Elle est certainement jalouse de moi", se dit Juliette. D'ailleurs, elle a décidé de ne plus rien lui raconter car à chaque fois elle lui fait des grimaces et ses sautes d'humeur deviennent de plus en plus difficile à supporter. Malheureusement Juliette partage sa chambre avec elle.
Pendant le cours de physique-chimie, Aurélie a très mal au ventre. Elle a hâte que le cours se termine. Heureusement, le professeur n'a rien vu de son état.
Pendant l'heure de permanence, Alain murmure qu'il a mal au foie. Il traine dans le couloir avant d'arriver en cours de géographie. Et là, il s'éclate : il s'amuse avec des règles à jouer de la batterie sur sa trousse et son cartable et passe le reste du cours à dessiner sur son classeur. Juliette regarde sa feuille. Alain explique qu'il a dessiné le sommeil, la femme, la nourriture, les voyages.
Aujourd'hui, jeudi 15 janvier, Juliette n'a pas le moral : elle n'a pas eu la moyenne en bilan de physique, de géographie ni même en Anglais. Elle va changer ses méthodes de travail pour essayer d'améliorer sa moyenne.
Marie Claire présente sa boite de pastilles Pulmoll à Aurélie et Juliette pendant le cours de maths.
Alain qui se trouve juste derrière elles, puise dans la bonbonnière en disant : "j'en prends deux car j'ai mal à la gorge". Pendant toute l'après midi, il en redemandera plusieurs fois tout en continuant à faire le clown....
22:40 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Ecriture, journal intime, souvenirs, culture, de tout et de rien, nouvelles et textes brefs
vendredi, 18 janvier 2008
VIEUX ROI
Le soleil est un vieux Roi
Silencieux et solitaire
Au milieu de l'univers
Le soleil est un vieux Roi
Capricieux et intouchable
Implacable mais admirable
Et s'il disparait en parade
Si tu lui fais une aubade
Il est le seul maître
Mais surtout pas traître
Il fait son grand carnaval
En période estivale
Si tu es triste et bancal
Il te remonte le moral
Mais surtout n'oublie pas
Il ne t'écoutera pas.
13:45 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : poésie, poèmes, nature, culture, écriture, journal intime, saisons
mercredi, 16 janvier 2008
TERMINATOR
Neil YOUNG n'est pas Américain, même s'il vit en Amérique, mais CANADIEN. Peu bavard, peu médiatique, il a mis sur son site un compteur en temps réel qui sépare le monde de la fin du mandat de .... (vous avez compris).
Sur CHROME DREAMS II, son nouvel album, Young met à jour un véritable hymne pour les fans : la chanson Ordinary People, ne dure pas loin de 19 minutes et comprend 9 couplets axés sur l'Amérique gangrenée par la violence, la drogue, les gangs, le racisme. Young choisit d'y positiver sur les "gens normaux", ceux qui vont à l'usine, qui sont profs, employés....
21:50 Publié dans guitare | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Musique, culture, guitare
mardi, 15 janvier 2008
MES COMPOSITIONS
14:00 Publié dans Ma guitare | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : guitare, musique, culture, écriture
REVES
Rêves doux
Rêves fous
Rêves d'hier
Rêves prière
Rêves du passé
Rêves angoissés
Rêves jamais pareils
Rêves qui me réveillent.
Rêves évanouis
Rêves d'une nuit
Rêves meli-melo
Rêves en solo
Rêves brisés
Rêves analysés
Rêves emportés
Rêves regrets.
13:35 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie, poèmes, écriture, journal intime, livres, culture
dimanche, 13 janvier 2008
LA VOUIVRE (Marcel Aymé - extrait)
"Vers huit heures du matin, Arsène aiguisait sa faux lorsqu'il aperçu à quelques pas de lui une vipère glissant sur l'herbe rase entre deux andains.
Un frisson lui passa sur l'échine et son coeur se serra d'une légère angoisse, comme il lui arrivait parfois dans les bois lorsqu'il entendait le bruit d'un remuement dans les branches profondes d'un buisson. A l'âge de cinq ans, un jour qu'il cueillait du muguet, il avait mis la main sur un serpent et l'aventure lui avait laissé l'horreur des reptiles. La vipère filait comme un trait, le corps à peine ondulant, sa tête plate immobile, surveillant le garçon de son petit oeil au regard prompt comme celui d'un oiseau".
13:50 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : culture, écriture, journal intime, livre