jeudi, 01 mai 2008
POUQUOI ?
Pourquoi les femmes vivent plus longtemps que les hommes ?
L'écart était de 6 ans en 1935, il est de 8 ans aujourd'hui.
Première raison : les femmes ont une meilleure hygiène de vie. Par rapport à sa compagne, un homme a ainsi 88 % de risque en plus de mourir d'une maladie cardiovasculaire, 45 % d'un cancer. Et puis les métiers dangereux sont "réservés" aux hommes qui subissent 90 % des accidents du travail.
Ils ont des conduites à risque (vitesse sur la route, alcool, tabac, sida, sports dangereux), vont plus souvent jusqu'au bout d'une démarche suicidaire, s'éliminent les uns les autres (statistiquement, le crime de sang est quasi exclusivement une affaire d'hommes).
Les hommes fréquentent moins les médecins que les femmes : un tiers des messieurs entre 45 et 64 ans n'ont jamais fait contrôler leur cholestérol. Toutes les sociétés du monde connaissent le même phénomène, sauf une, les Mormons.
Selon les biologistes, l'hormone mâle testostérone, qui développe la puissance, encouragerait un comportemant à risque, alors que chez la femme, les oestrogènes induisent une attitude de précaution.
(vu dans le magazine de mon département).
22:23 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : culture, science, écriture, journal intime
mercredi, 30 avril 2008
CLOCHETTES
Ce matin, en passant à la caisse de mon supermarché, j'ai eu droit au petit bouquet porte bonheur gratuit.
Je vous souhaite une BONNE FETE.
23:15 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : fêtes, culture, poésie, poèmes, écriture, journal intime
mardi, 29 avril 2008
ON N'EST PAS SERIEUX QUAND ON A 17 ANS (Journal de Juliette, lycéenne n° 26)
En ce mardi de printemps, les professeurs sont absents. Les élèves vont en permanence pendant 3 heures. Les devoirs sont déjà faits ce qui permet à Aurélie et Juliette de discuter avec Jean Claude et Alain au sujet de la non-violence et du flirt. Jean Claude avoue à Juliette qu'il la trouve sérieuse. Toute sa vie, elle entendra ce qualificatif à son sujet. Certains essaieront de la déstabiliser, de la salir mais n'y arriveront pas.
Aurélie dit en riant qu'elle flirtera cet après midi entre 14 h et 16 h. Alain répond en riant : "Ah ! c'est la meilleure celle-là !".
Et à 14 h, n'ayant pas oublié, il va la trouver et lui demande si elle va flirter. Aurélie lui répond : "c'est dégouttant !". Et ils se mettent à rire.
Le lendemain matin à 8 heures précises, un garçon s'avance vers Juliette et lui dit : "je me présente : Thierry ! Es-tu libre dimanche pour sortir avec moi ?".
Juliette lui répond : "oui, mais je ne veux pas...".
Pourquoi ce sont toujours les garçons qui ne l'intéressent pas qui l'invitent à sortir le week end ?
Depuis plusieurs semaines, Juliette est inquiète car elle voit de plus en plus souvent Alain avec une fille blonde-rousse aux cheveux longs. Juliette la trouve vulgaire par moments. Elle n'a pas supporté un jour que le surveillant lui demande de se mettre en rang dans la cour comme les autres. Elle a alors marmonné qu'elle emmerdait ce surveillant. Mais que fait Alain avec cette fille pas très féminine ni distinguée ?
11:19 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : écriture, journal intime, culture, littérature
lundi, 28 avril 2008
LU DANS LE COURRIER DES LECTEURS D'UN MAGAZINE
QUESTION : Autour de moi, mes amis ont tous leur blog et je me demande si c'est une bonne idée. J'ai envie de commencer mon journal intime sur Internet, de partager avec d'autres mes idées, mes aventures quotidiennes, des photos. (Thierry).
REPONSE : La plupart des internautes qui tiennent un blog aiment l'idée de se mettre en scène sur la Toile. Il s'agit davantage de se montrer que d'échanger avec les autres. Sur un blog, il n'y a pas véritablement de partage et vous n'avez aucune garantie que des internautes viennent y mettre leur avis. Pourquoi ne pas rejoindre plutôt des forums de discussion ou tout simplement inviter vos amis à refaire le monde autour d'une bonne tasse de café ?
Personnellement, je pense que l'on ne peut pas réunir tous ses amis autour d'une bonne tasse de café. Avec Internet on élargit le cercle de ses amis de façon démultipliée. Je ne participe jamais à des forums de discussion. Je possède un blog depuis plus de deux ans et je me suis enrichie en allant lire les autres blogs. QU'EN PENSEZ-VOUS MES LECTEURS ?
11:46 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : culture, écriture, web, internet, blog
samedi, 26 avril 2008
LES YEUX
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Des yeux sans nombre ont vu l'aurore ;
Ils dorment au fond des tombeaux,
Et le soleil se lève encore.
Les nuits plus douces que les jours
Ont enchanté des yeux sans nombre ;
Les étoiles brillent toujours
Et les yeux se sont remplis d'ombre.
Oh ! qu'ils aient perdu le regard,
Non, non, cela n'est pas possible !
Ils se sont tournés quelque part
Vers ce qu'on nomme l'invisible ;
Et comme les astres penchants
Nous quittent, mais au ciel demeurent,
Les prunelles ont leurs couchants,
Mais il n'est pas vrai qu'elles meurent :
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Ouverts à quelque immense aurore,
De l'autre côté des tombeaux
Les yeux qu'on ferme voient encore.
(Sully Prudhomme)
22:51 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : littérature, culture, écriture, poésie, poèmes
jeudi, 24 avril 2008
LES PROFESSEURS, LES AMIES, LES AMIS (Journal de Juliette, Lycéenne n° 25)
Samedi matin, en cours d'économie, le professeur demande à Alain, en regardant ses feuilles de cours éparpillées et remplies de dessins : "tu t'y retrouveras là-dedans ?".
Alain répond : "De toute façon, j'apprends sur le livre ...".
En heure de permanence, Juliette s'apprête à s'asseoir à côté de Dominique, un garçon de section littéraire, quand Alain lui demande de lui laisser sa place. Elle accepte volontiers en souriant. Il la remercie simplement.
En cours de sport, elle discute avec Lise qui est toujours pensionnaire. Elles sont un peu moins souvent ensemble, Juliette étant externe et habitant près du lycée.
Ce vendredi, Juliette est heureuse : elle a récolté 4 bonnes notes à ses bilans et, en plus, le soleil brille !
Le lendemain, Aurélie lui montre son petit carnet intime. Juliette lui redonne du courage car Aurélie est un peu pessimiste depuis une semaine concernant la relation amoureuse qu'elle entretien avec "Chocorêve", le surveillant.
Elle recopie quelques paroles d'une chanson entendue à la radio ce week end : "nous pourrions passer notre vie à nous regarder sourire, et après, et après ? avec le temps qui s'étire, nous baillons les lithanies du regret, du regret, pour étouffer comme un reproche de nos pauvres coeurs qui s'accordent pour demain, pour demain ; j'ai encore au fond de mes poches un peu d'amour qui s'effiloche, prends ma main, prends ma main, allez viens ..."
21:56 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : ecriture, littérature, journal intime, culture
lundi, 21 avril 2008
UNE ESCAPADE A LILLE
Nous partons pour LILLE après avoir quitté mon beau-père.
Nous traversons la DEULE et tournons à gauche. Nous nous arrêtons devant un petit immeuble. Nous prenons deux photos de la fenêtre de l'appartement que nous avions loué pendant 2 ans, au début de notre mariage.
Nous nous dirigeons ensuite vers les fortifications VAUBAN. Nous essayons de retrouver la Pizzeria où nous mangions certains soirs. Ensuite, direction le centre ville par la rue Solférino.
Il nous faut trouver un parking pour pouvoir y laisser notre voiture.
Nous tournons, retournons, sans pouvoir trouver l'entrée de ce parking appelé Le Nouveau Siècle (ancien diplodocus). Nous en profitons pour prendre de nouvelles photos de maisons typiques de la région, en surveillant qu'aucun agent de police ne se trouve dans le quartier. Nous sommes près du Tribunal. Enfin, nous arrivons à l'entrée du parking souterrain où nous laissons la voiture.
Place Rihour, sous le soleil, nous posons devant les jets d'eau pour deux autres photos. Nous nous dirigeons ensuite vers une petite rue où nous achetons des tee shirts ch'tis à offrir à toute la famille dans un magasin que mon mari connaît bien. Nous marchons rue de Béthune et nous retrouvons sur la Place du Théatre. Nous prenons quelques photos de maisons anciennes, du Beffroi, de la devanture d'un restaurant proposant la fameuse Flamiche au Maroilles et quelques plats typiques de la région.
Rue Nationale, je regarde vers Le Printemps et la Banque où j'ai travaillé quelques mois au début de ma carrière professionnelle.
Nous repartons vers la gare où ma petite fille me demande de lui acheter un sac blanc.... Nous entrons chez Tati et montons à l'étage admirer les robes de mariées et de demoiselles d'honneur, ainsi que les sacs. Ma petite fille choisit le sien. Elle a de la chance car il n'en reste qu'un de cette couleur. Comme il lui plait, je passe à la caisse pour payer. Elle est toute contente.
Nous entrons à la FNAC et achetons 2 CD et un DVD. Il nous faut patienter à une des 3 caisses. Ce sont les vacances et les acheteurs sont nombreux en cette période.
Nous décidons ensuite de rentrer après avoir bien marché. Nous récupérons notre voiture et retournons à Lambersart....
12:14 Publié dans Nouvelles et textes brefs | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : écriture, journal intime, culture
dimanche, 20 avril 2008
RETOUR
15:28 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : vacances, voyages, blog, poésie, poèmes, culture, écriture
mardi, 08 avril 2008
LUNDI : JOUR DE LESSIVE
Le lundi était le jour de la lessive pour maman. Elle avait choisi ce jour pour je ne sais quelle raison. Peut être héritée de sa propre mère ? Peut être par commodité quand les machines à laver n'existaient pas encore ?
Quand j'étais toute petite, il est vrai que maman ne possédait pas de machine à laver électrique comme nous en avons à notre époque.
Je me souviens d'une grande bassine contenant de l'eau bouillante, qu'elle posait sur la cuisinière. Elle y mettait les draps, les torchons .... Elle possédait également une "lessiveuse" qui battait le linge et une essoreuse indépendante qui faisait un bruit de moteur en tournant.
Le jour où elle a pu s'acheter une vraie machine à laver, selon le modèle que nous connaissons actuellement, ce fut un grand soulagement. Quand mes parents se sont installés dans la maison où ils vivent encore aujourd'hui, mon père avait planté des grands piquets dans le fond du jardin. Ces piquets longeaient l'allée principale. Il avait tendu entre chacun d'eux des fils solides en plastique afin que maman puisse y mettre ses draps à sécher. Cependant, les jours de pluie, elle les mettaient à l'intérieur, c'est à dire dans la cuisine et la salle à manger.... ce qui n'était pas très pratique ni très esthétique. Plus tard, elle s'est acheté un grand séchoir et faisait la lessive plusieurs fois par semaine. Elle a abandonné alors l'habitude du lundi, seul jour réservé à la lessive.
15:58 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : écriture, journal intime, culture, littérature
samedi, 05 avril 2008
LA LUMIERE DE L'APRES MIDI
La lumière de l'après-midi éclaire les bambous, les fontaines babillent délicieusement, le soupir des pins murmure dans notre bouilloire. Rêvons de l'éphémère et laissons-nous errer dans la belle folie des choses.
(Okakura KAKUZO - Le livre du Thé)
KAKUZO est de nationalité Japonaise. Il est né en 1862 et il est décédé en 1913.
22:44 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : culture, littérature, écriture