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lundi, 20 octobre 2008

LES BOIS

Grands bois, vous m'effrayez comme des cathédrales ;

Vous hurlez comme l'orgue ; et dans nos coeurs maudits,

Chambres d'éternel deuil où vibrent de vieux râles,

Répondent les échos de vos De profondis.

(Charles BAUDELAIRE, Les Fleurs du mal)

bois.jpg

Commentaires

Rien à dire : j'adore^-^

Écrit par : Scheharazade | lundi, 20 octobre 2008

C'est dans le poème "Obsession" des Fleurs du mal et j'en parle dans mon mémoire page 25 (de mon exemplaire):
"Parfois, les voix des éléments de la nature sont des bruits amers qui disent au poète son irrémédiable enfermement sur lui-même et par là même, approfondissent en lui le sentiment du Spleen. C’est le cas dans Obsession : les bois hurlent (v. 1-2), l’océan rit (v. 8) et les étoiles parlent « un langage connu . » Il ne peut donc y avoir de repos dans ce tintamarre et c’est dans ce sens qu’il faut comprendre « obséder » : le poète est sans cesse surveillé et il ne peut trouver la solitude."
C'est dans le paragraphe sur les sons.
Pour lire le poème entier et comprendre tout mon commentaire:
http://baudelaire.litteratura.com/?rub=oeuvre&srub=pov&id=90&mot_rech=grands+bois#mot_rech

Écrit par : laura | lundi, 20 octobre 2008

Merci Scheharazade.
Laura : je te remercie pour le lien. Nous ne ressentons pas toujours la même chose que les autres, et donc de Baudelaire, en regardant les paysages. Je te remercie pour les précisions.

Écrit par : elisabeth | lundi, 20 octobre 2008

Il y aussi une précision à faire sur "De profundis" mais je n'ai pas le temps-là, je pars à la gym...

Écrit par : laura | lundi, 20 octobre 2008

Bonsoir
Un beau texte de Charles Baudelaire, c'est vrai que les grands bois effrayent un peu…
Bonne soirée bisous

Écrit par : Noisette | lundi, 20 octobre 2008

Bonsoir Elisabeth,
Comment peut-on être effrayé par cette nature qui s'ouvre à nous, quoique tout à fait compréhensible pour Baudelaire !

Écrit par : Christian | lundi, 20 octobre 2008

Christian : oui c'est ce que je disais plus haut, on réagit différemment chacun de nous.
Noisette : merci de ton passage. Alors revenue ???

Écrit par : elisabeth | lundi, 20 octobre 2008

Laura : oui j'attends ta précision, quand tu pourras...

Écrit par : elisabeth | lundi, 20 octobre 2008

p.34 de mon mémoire:
"Le paysage polaire de "De profundis clamavi" évoque aussi le spleen :
C'est un univers morne à l'horizon plombé, Où nage dans la nuit l'horreur et le blasphème;
Un soleil sans chaleur plane au-dessus six mois, Et les six autres mois la nuit couvre la terre; C'est un pays plus nu que la terre polaire. - Ni bêtes, ni ruisseaux, ni verdures, ni bois! (v. 3 - 8)

"De profundis clamavi" sont les premiers mots d’un psaume de pénitence (CXXXIX) ordinairement dit pour les morts (« Des profondeurs j’ai crié »). C’est aussi une représentation qui reconstitue le climat du tombeau à la surface de la terre.
Il y a peu de paysages aussi précisément décrits chez Baudelaire. « Cette puissante évocation des terres les plus désolées, écrite en 1851, est-elle sans concordance avec les explorations d'Arthur Gordon Pym dans les banquises australes, que lisait alors notre auteur avec enchantement et dont il allait bientôt commencer la traduction? »

Écrit par : laura | mardi, 21 octobre 2008

Il est magnifique ce texte!!!

Les bois sont pour moi sources de d'apaisement et de recueillement...

Écrit par : monette | mercredi, 22 octobre 2008

@elisabeth : J'aime les bois.
Bizzarerie : Sais-tu où l'on peut contacter Haut et fort, car au moment où je faisais allusion à la radio qu'ils nous ont fournie, dans un commentaire, la radio a disparue.
Je ne vais pas mettre le Who's hot (j'ai vu que tu l'as mis) maintenant, car je crois que je suis espionée, je vois que tu l'as mis ci-contre, c'est marrant, tu e la première et la deuxième visiteuse de ton propre blog.

Écrit par : domino | mercredi, 22 octobre 2008

Bon, c'est promis je vais reprendre la lecture du mémoire de Laura interrompue par mes vacances..

Écrit par : sister for ever | mardi, 28 octobre 2008

Il ne faut pas que ce soit une corvée...

Écrit par : laura | mardi, 28 octobre 2008

J'aime les bois dans lesquels le vent souffle fort. Je te remercie de ce bon moment passé en compagnie de tes mots. je vais dire à Bona pour le prix du Gros Sel et je retourne à mon labeur, non sans t'envoyer un poutou toulousain. Chris-Tian.

Écrit par : Chris-Tian Vidal | vendredi, 31 octobre 2008

Chris-tian Vidal : oui j'ai vu sur ton blog que tu avais eu le prix du Gros sel mais je ne savais pas ce que c'était.
Laura : il est vrai que ton Mémoire ne peut pas se lire comme un livre.

Écrit par : elisabeth | vendredi, 31 octobre 2008

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