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jeudi, 13 septembre 2007

LE JOURNAL DE JULIETTE, LYCEENNE (1)

LA RENTREE DE JULIETTE AU LYCEE.

Les élèves de seconde et de première se sont dirigés à 13 h 45 vers le patio du lycée. Juliette retrouve ses amies, Claude et Marie Claire. Marie Claire redouble sa seconde. Elle est maintenant dans la classe de Juliette. Claude non. Malgré tout, elles se retrouveront toutes les trois dans la grande cour, au moment de la récréation. Juliette est surprise : le beau garçon brun qu'elle avait remarqué au bal du Lycée, au mois de juin, est là également. Elle pense qu'il doit avoir 18 ans car il est grand de taille et paraît plus âgé que les autres garçons du lycée. Elle s'assied près de Marie Claire, derrière le beau garçon brun. Le professeur distribue les emplois du temps. A 16 heures, elle dit : "Ouf ! la rentrée est passée !". Elle peut alors retourner chez elle.

mardi, 11 septembre 2007

DANS L'HERBE

Je passerai l'été dans l'herbe sur le dos,

La nuque dans les mains, les paupières mi-closes,

Sans mêler un soupir à l'haleine des roses

Ni troubler le sommeil léger des clairs échos.

(René François SULLY PRUD'HOMME -SIESTE - 1839-1907)

jeudi, 06 septembre 2007

JOSE FELICIANO

José FELICIANO, chanteur et guitariste aveugle Américain, est né à PORTO RICO le 10 septembre 1945.

Il joue principalement sur une guitare classique avec un doigté précis. Il mélange les genres (choros, flamenco, jazzy, pop-rock etc...)

Il dit lui-même qu'il n'est juste qu'un musicien.

www.dailymotion.com/video/xvz8k_jose-feliciano-johnny-cas...

www.dailymotion.com/video/x2w7yt_jose-feliciano-californi...

www.youtube.com/watch?v=C45mye89Kgs

www.youtube.com/watch?v=d-lUBlbJkrQ

 

 

 

 

22:51 Publié dans guitare | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : Culture, musique, guitare

lundi, 03 septembre 2007

PSYCHO

En couple, l'idée de l'acceptation totale de l'autre est un mythe. Ceux qui en font le socle de leur relation amoureuse tuent dans l'oeuf toute possibilité de discussion et de remise en question.

Un couple se construit grâce à des négociations, à des ajustements, chacun doit supporter d'être frustré parfois pour faire plaisir à l'autre, c'est la base même de l'amour, celui qui dure.

samedi, 01 septembre 2007

L'ECOLE BUISSONNIERE

De toutes les écoles que j'ai fréquentées, c'est l'école buissonnière qui m'a paru la meilleure.

(Anatole France - 1844-1924)

jeudi, 30 août 2007

BALLADE avec ANNE

Anne VANDERLOVE est née aux Pays Bas en 1942 d'une mère Bretonne et d'un père artiste peintre et dessinateur industriel.

En 1966, elle décide de se rendre dans un camp humanitaire international au Chili. Mais, en attendant son départ, elle débarque à PARIS avec sa guitare où elle chante à la terrasse des cafés. Un directeur artistique de Pathé Marconi la découvre dans le cabaret "Chez Georges" où elle était engagée. Il lui fait passer une audition qui se termine en février 1967 par un premier 45 tours, BALLADE EN NOVEMBRE. Sa première tournée dure 6 mois. Elle reçoit le Grand Prix de l'Académie de la chanson française. En 1968, elle grimpe sur les barricades, chante dans les usines en grève. Elle devient l'une des égéries des étudiants.

Les textes de ses chansons sont doux et romantiques.

En 1969 elle se brouille avec Pathé Marconi, son imprésario : elle est alors déconseillée sur les ondes radio.

Elle mène ensuite une carrière marginale et s'autoproduit. En 1981, Pathé Marconi la recontacte et elle enregistre : "La vie s'en va" qui obtient l'Oscar de la chanson française. Les années 90 furent difficiles pour elle. Elle enregistre "Bleus".

En 1999, elle renoue avec ses racines bretonnes et enregistre "Silver". Elle collabore à la création de "Pour que tous les oiseaux vivent heureux", suite au naufrage de l'Erika.

Son disque "Escales" paru en 2000 est entièrement acoustique.

En 2003, elle sort un autre album : "Femme de légende".

www.dailymotion.com/video/x2ps9r_anne-vanderlove_music

 

samedi, 11 août 2007

SONGERIE

Encore un peu de temps et les profanes eux-mêmes sauront qu'un inventeur, pour faire jaillir l'étincelle et changer la face de la terre, doit rêver à l'aise, perdre du temps, bégayer du génie.

Tout le monde commence à comprendre que la songerie féconde a parfois le visage et la démarche hésitante de l'oisiveté.

(G. DUHAMEL, Le Temps de la Recherche)(Georges DUHAMEL est né en 1884)

Moi j'ai besoin également d'un peu d'oisiveté, de songerie..... pour composer mes poèmes, en un mot écrire.

dimanche, 05 août 2007

LA MUSIQUE

Il y a de la musique dans le soupir d'un roseau ;

Il y a de la musique dans le bouillonnement du ruisseau ;

Il y a de la musique en toutes choses si les hommes pouvaient l'entendre

Leur terre n'est qu'un écho des astres.

(Lord George Gordon BYRON dans DON JUAN XV - 1788-1824)

La musique possède des charmes pour charmer un sauvage,

Pour attendrir les roches ou tendre un chêne noueux.

(Williams CONGREVE, la Mariée du matin, I - 1670-1729).

samedi, 04 août 2007

JE FAISAIS RIRE

Michel SERRAULT a écrit un livre en 2002. Il y racontait sa vie et le titre de son livre était tout simplement :

MICHEL SERRAULT ... vous avez dit Serrault ?

A Paris, il a eu la chance d'avoir pour maître de théâtre Jean LE GOFF.

Dans son livre il nous confie :

"je suis à jamais reconnaissant à cet incomparable professeur que fût Jean LE GOFF de m'avoir mis en garde contre des qualités qui auraient pu se muer en facilités. Car dès mes premières semaines au Centre, il s'était produit le phénomène que j'espérais, mais que désormais il me fallait maîtriser : je faisais rire. Il me suffisait d'entrer pour dire un texte, une fable de La Fontaine par exemple, que Le GOFF aimait nous faire travailler, et de me tenir debout en lorgnant avec envie sur la chaise à côté, et c'était parti. Les copains riaient. Je pouvais rester ainsi cinq à six minutes, simplement à regarder la chaise et à multiplier les expressions de physionomie pour savoir si j'allais m'asseoir ou pas, et ça marchait. Naturellement, j'empruntais aux clowns leurs mimiques, leur gestuelle. Mais d'évidence je possédais ce don, la vis cosmica. Une sorte de grâce, et en même temps un des mystères du spectacle. Jean LE GOFF n'y alla pas par quatre chemins : - ce n'est pas un numéro de clown, Michel. Tu vas dire La Fontaine ou jouer Scapin. Tout ce que tu es en train de faire, c'est trop, c'est déplacé. Tu as un texte. En as-tu saisi l'intention ? Es-tu sûr de respirer convenablement, de ne pas bloquer ton corps ? Es-tu entièrement disposé à écouter ton partenaire ? A te laisser porter par lui et le texte ? C'est par cette voie que tu vas inventer, que tu vas proposer, et c'est comme ça que tu te libéreras."

"Il m'arrive parfois, au théâtre ou sur un tournage, d'avoir un doute, ou d'être tenté de m'engager là où le texte ne demande pas d'aller. Alors je pense à mon vieux Le GOFF ; "s'il était là, qu'est-ce qu'il me dirait ?".

16:55 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Culture, écriture, humour, livre

dimanche, 29 juillet 2007

HUMOUR D'ETE

Marcel PAGNOL qui est né à Aubagne en 1895 aimait certainement la pétanque.

C'est pourquoi il disait : "La preuve que Dieu est ami des joueurs de boules, c'est que les feuilles des platanes sont proportionnées à la force du soleil".