Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 29 octobre 2007

EN 1965, COMMENT VOYAIT-ON LA FEMME DE L'AN 2000 ?

La femme de l'an 2 000 n'aura plus lieu d'être jalouse de la secrétaire de son mari laquelle aura également l'avantage de ne plus jamais se tromper en prenant sous la dictée. Ce sera probablement une petite boîte grise dotée d'une mémoire magnétique et capable de transformer en phrases écrites les sons qu'elle entendra.

Voilà un des aspects du travail dans le monde de demain, travail conditionné par ce mot magique : automation. C'est-à-dire par des machines qui marcheront toutes seules. L'homme est lent, il se trompe, les machines sont rapides et infaillibles. Pour calculer la densité des électrons et l'énergie contenue dans une molécule d'azote, il faudrait 8 siècles à un homme armé de papier et de crayons, 70 ans s'il dispose d'une machine à calculer ordinaire, une semaine s'il fait faire l'opération par une calculatrice électronique.

Mais ce n'est pas aussi simple car finalement rien n'est plus "bête" qu'une machine. Le tout est de savoir s'en servir. C'est pourquoi si le temps de travail de demain se réduit, la fatigue nerveuse née du travail s'accroîtra encore.

C'est pourquoi aussi on aura besoin de plus en plus de spécialistes. Certains techniciens des choses de l'avenir croient que l'on pourrait être amené à dresser des singes pour qu'ils effectuent les tâches subalternes ; dans un siècle, en effet, on ne trouvera plus de manoeuvres, de même qu'aujourd'hui il devient déjà difficile de se procurer une femme de ménage et à peu près impossible de découvrir un valet de chambre.

Demain, les salaires seront plus élevés et les loisirs plus abondants. La semaine de travail ne descendra peut être pas en dessous de 5 jours mais la durée des journées de travail pourrait être raccourcie ; en 1910, le Français moyen travaillait 190 000 heures dans sa vie, tandis qu'aujourd'hui (en 1965), ce temps a été ramené à 90 000 heures et que dans l'avenir il baissera encore.

L'âge de la retraite sera avancé. Les vacances seront plus longues, la scolarité sera obligatoire jusqu'à 18 ans. Les professeurs devront périodiquement retourner à l'école, comme les ingénieurs, car les connaissances iront de plus en plus vite et, pour rester au courant, ils devront deux ou trois fois dans leur vie recommencer leurs études.

Et comme les équipements collectifs (hôpitaux, autoroutes, téléphones etc ...) auront de plus en plus d'importance, nous ne risquerons pas hélas de devoir céder au fisc une part moins grande des fruits de notre travail.

jeudi, 25 octobre 2007

LE JOURNAL DE JULIETTE, LYCEENNE (5)

Pendant un mois Juliette n'écrit plus rien sur son petit carnet.

Puis l'hiver arrive avec ses journées maussades et le rythme des bilans et interrogations surprises dans toutes les matières enseignées.

Un lundi de novembre, elle écrit : "affreuse journée, maussade, bilan de maths, interro d'anglais. Un absent, Alain, sûrement à cause de son rhume, un coup de pompe comme il dit quelquefois ...".

Le mardi suivant, c'est la fête de Ste Catherine. Juliette note qu'aucun garçon de la classe ne souhaite la bonne fête aux filles. Elle les trouve plutôt froids. Lise et Michel sortent maintenant ensemble. Ils sont côte à côte dans la classe.

En cours d'anglais, chacun doit dire sa date de naissance. Juliette a un peu honte car avec Marie Claire, toutes les deux sont les plus âgées.

 

Alain et Martine ont une discussion au sujet de Dieu. Alain pense que la Bible est une histoire qu'un paysan a écrit un jour d'ennui. Il demande à Martine : "peux-tu me dire ce qu'est Dieu si ce n'est pas quelqu'un qui a un corps comme nous ?"

Martine lui répond qu'il ne faut pas s'occuper du catéchisme que l'on apprend dans l'enfance. Elle lui propose d'aller en parler à Monsieur le Vicaire avec elle.

Juliette écoute mais, malgré ses efforts pour vaincre sa timidité, elle n'intervient pas dans leurs bavardages. Elle est étonnée qu'Alain ne croit pas en Dieu mais accepte ses idées.

lundi, 22 octobre 2007

86 ANS

Il aurait eu 86 ans aujourd'hui. Pour ceux qui l'ont aimé, il sera toujours jeune.

c597c95145fedc072f753da5cd824ec2.jpg

www.dailymotion.com/video/x17vuh_brassens-il-ny-a-pas-dam...

 

dimanche, 21 octobre 2007

QUESTIONNAIRE (jeu)

Je réponds au questionnaire transmis par IRENE à LAURA qui m'a demandé également d'y participer. voici mes réponses :

Qu'as-tu envie de manger ? du chocolat

Qu'as-tu envie de boire ? du champagne

Qu'as-tu envie de regarder ? des photos dans mes albums

Qu'as-tu envie de lire ? des livres, des blogs

Où as-tu envie d'aller ? marcher dans la campagne

Qu'as-tu envie d'écouter ? mes disques préférés

Qui as-tu envie d'appeler ? au téléphone, mes parents, ma famille

Qui as-tu envie d'embrasser ? ceux que j'aime

Qu'as-tu envie de prendre ? un peu de vacances

Qu'as-tu envie de crier ? Je fais ce que je peux

Qui as-tu envie de voir ? la ville de mon enfance

A qui as-tu envie de te confier ? A mes amis

Qu'as-tu envie de changer ? quelques meubles

As-tu envie de pleurer ? Non

A quoi as-tu envie de croire ? à l'amour

As-tu envie d'être indifférente ? quelquefois

Qu'as-tu envie d'aller voir au cinéma ? Le coeur des hommes 2

Qu'as-tu envie d'acheter ? un gros pull

Qu'as-tu envie de dire à la personne que tu aimes ? reste près de moi

Je passe le relais à tous ceux qui veulent bien jouer....

 

 

vendredi, 19 octobre 2007

TROIS HOMMES DANS UN BATEAU (JEROME K. JEROME - 1859-1927 -nationalité anglaise)

Balancez le superflu, mes amis. Il faut qu'il soit léger, le bateau qui vous emporte au fil de la vie. Emmenez avec vous le strict nécessaire : un vrai foyer, des plaisirs simples, quelques amis dignes de ce nom. Quelqu'un que vous aimez et quelqu'un qui vous aime, un chat, un chien, une pipe ou deux, de quoi vous nourrir et vous vêtir. Et à boire, un peu plus que de raison, car la soif est chose dangereuse.

lundi, 08 octobre 2007

ARTISTE ELLE ETAIT

Faut-il s'apitoyer ?

Elle a tout oublié

La gloire et la beauté

Elle vit de l'autre côté

Des murs, des projecteurs

Loin de tous ces bonheurs

Derrière les murs, les projecteurs,

Les ombres et la peur,

Le néant, la noirceur

L'angoisse et le malheur

Qui rode, tenace

Elle entend les menaces

Les paroles jetées là

Par les amis, la famille,

Elle est tombée bien bas

Et le soleil qui brille

Lui fait encore plus mal

Car le bonheur s'étale

Autour et devant elle

Un combat débute en elle.

(19.08.07)

samedi, 29 septembre 2007

J'AI ECOUTE, J'AI AIME

Chet BAKER est né le 23 décembre 1929 à Yale dans l'Oklahoma. Il est décédé le 13 mai 1988 à AMSTERDAM.

Il était trompettiste, bugliste et chanteur de Jazz.

Il s'est initié à la musique dans un orchestre scolaire puis s'est produit dans des orchestres de danse. Après son service militaire où il découvre le Be Bop, il étudie en 1948 l'harmonie et la théorie musicale. Puis il s'engage à nouveau dans l'armée en 1950, suite à une déception amoureuse. En 1952, après s'être fait réformer, il joue avec Vido Musso, Stan Getz et Charlie Parker. Il grave ses 1ers disques. Il débute sa collaboration avec le saxophoniste baryton, Gerry Mulligan, au sein d'un quartette sans piano.

En 1954-1956, son disque, Chet Baker Sings connaît un véritable triomphe. Il devient une icône américaine, à la fois rebelle et fragile. En 1955, il part pour la première fois en Europe et signe un contrat avec Barclay. Il enregistre avec son groupe des disques de morceaux composés pour la plupart par Bob Zieff. Revenu aux Etats Unis, début 1956, il fait découvrir un nouveau style plus dur et plus mur. Il grave de nombreux disques dont certains auprès du saxophoniste, Art Pepper. Au cours de l'année 1957, sa dépendance à l'héroïne se fait plus intense. Il est arrêté, emprisonné ou expulsé d'Allemagne ou d'Italie, de 1959 à 1964.

En 1965, il revient aux Etats Unis et enregistre une série de disques pour le label Prestige. Mais il a des difficultés pour trouver des engagements. En 1966, il est agressé à San Francisco par des dealers. Avec la machoire fracturée et des dents cassées, il ne peut alors plus jouer.

Il remonte sur scène en 1973. Il joue et enregistre en Europe et aux Etats Unis accompagné des pianistes Phil Markowitz, Enrico Pieranunzi, Michel Graillier, les guitaristes Doug Rauney, Philip Catherine et les contrebassistes Jean François Jenny Clark, Neils Henning Orsted Pedersen et Riccardo del Fra. Il meurt suite à une chute de la fenêtre de sa chambre d'hôtel à Amsterdam le 13 mai 1988.

www.youtube.com/watch?v=aP0Wrr-Zkps

www.youtube.com/watch?v=5IH_I3ulsyw

 

 

18:20 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Culture, musique, jazz

vendredi, 28 septembre 2007

EXCUSES

Je ne serai pas trop présente en ce moment, mon mari s'est blessé à la jambe et au bras mardi dernier. De longs mois de rééducation après plâtrage et opérations nous attendent tous les deux. Je vous prie de bien vouloir m'excuser. J'essaierai de poster quelques notes pour faire vivre mon blog mais suivant le temps qu'il me restera.

Je vous remercie pour votre présence constante durant plus d'un an. Je vous embrasse tous.

mercredi, 26 septembre 2007

LOGGINS ET MESSINA

En 1972, l'association de Kenny LOGGINS avec Jim MESSINA (ex Byrds et Poco) va devenir le duo Américain le plus populaire du début de la décenie, très proche de la formule musicale qui fait à la même époque le succès des Eagles.

POCO fut fondé en 1968 par Richie FURAY et Jim MESSINA tous deux partenaires de Stephen STILLS et Neil YOUNG (du Buffalo Springfield).

MESSINA était producteur, bassiste, ingénieur du son dans le groupe Buffalo Springfield. Dans le groupe POCO, il était chanteur, compositeur et guitariste.

En 1976, MESSINA et LOGGINS se séparent, MESSINA eut alors moins de succès. MESSINA produit à cette époque le dernier album de Buffalo Springfield.

En 2005, ils reforment le duo et partent en tournée après avoir sorti un nouveau CD et un DVD : Sittin'in again.

www.youtube.com/watch?v=tSUYRqKtDaE

www.youtube.com/watch?v=oOkttmuB98M

www.youtube.com/watch?v=3HHS3CPIhCw

 

11:27 Publié dans guitare | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : Culture, musique, guitare

lundi, 24 septembre 2007

LE JOURNAL DE JULIETTE, LYCEENNE (3)

Trois jours après la rentrée, Juliette est séparée de son amie, Marie Claire. Le professeur de physique-chimie a partagé la classe en deux groupes. Elle fait la connaissance d'Odile et d'Annie. Ses deux nouvelles camarades l'emmènent bavarder avec leurs copains. Juliette est un peu dégouttée de leur façon de parler.  

Pendant la récréation, Lise se promène avec Juliette. Lise lui explique qu'elle est pensionnaire pour la première fois. Elle est un peu triste et attend samedi avec impatience afin de retrouver sa famille. Juliette sent que sa nouvelle copine a besoin de réconfort, de parler, d'autant plus qu'elle vit seule avec sa mère et ses deux soeurs, son père étant décédé. C'est également Lise qui lui parle la première du beau garçon brun que Juliette avait remarqué. Lise lui apprend qu'il n'a pas encore 16 ans. Juliette est surprise mais essaie de ne rien montrer.

Les semaines passent. Juliette se fait de nouvelles copines. Elle ne manque pas de noter sur son petit carnet les évènements de chaque jour.

A la page du mercredi 15 octobre, Juliette écrit en tout petit : "Je suis vraiment amoureuse. A bas l'amour confiture !".

Le lendemain matin, à 6 h 15, un bus vient chercher les lycéens pour un voyage d'une journée sur la côte. Le beau garçon brun se met au fond du bus avec tous ses copains. Olivier a apporté sa guitare ainsi que Pierre. Ils chantent à tue-tête pendant tout le voyage aller. Juliette est assise avec Lise et Martine sur les sièges du milieu du bus. (à suivre).