vendredi, 27 novembre 2015
AU DEBUT DE LA VIE... PUIS LA VIE CONTINUE
Au début de ma vie, j'ai une maman Thérèse et un papa Georges, ainsi qu'un frère André, et une grande soeur Madeleine. Nous vivons dans le nord de la France. J'ai aussi mes deux grands-pères, Arthur et Valère, ainsi que mes deux grands-mères, Madeleine et Marguerite. Ma tante Nicole se marie avec Jean qui devient mon oncle. A deux ans et demi, j'ai une nouvelle soeur, Bernadette, et deux ans plus tard Geneviève vient agrandir la famille. Je vais à l'école maternelle puis j'entre en primaire. Je me fais des copines que je retrouve 50 ans plus tard grâce à Internet : Janine, Béatrice, Francine, Marie France, Raymonde, Marie Martine... Je découvre mes cousins et cousines lors de visites ou repas familiaux. Les dimanches ou pendant les vacances, je passe de bons moments avec mes grands-oncles et mes grandes-tantes... Je vais au collège puis au lycée et j'ai de nouvelles copines et copains : Edwige, Marie Claire, Annie, Liliane, Aliette, Didier, Pascal... Je quitte le lycée pour une formation professionnelle dans une grande ville. Je ne connais personne mais je me fais vite de nouvelles copines : Jasmine, Erica, Sigrid... Je trouve un travail puis un autre. L'ambiance est très bonne et chaleureuse dans ce nouveau travail. Je me marie et je pars avec mon époux dans le sud de la France. Nous gardons contact avec ses copains restés dans le Nord. Je travaille quatre semaines, puis je pointe au chômage pendant quatre mois. J'entre dans une société de crédit où l'ambiance est très amicale. Je garde contact avec une de mes collègues, Michèle, quand je quitte mon poste pour élever mon deuxième enfant. Elle me donne régulièrement des nouvelles d'elle et, au mariage de son fils, je retrouve une collègue commune, Jocelyne. Je reprends le travail dès que mon fils a 2 ans. Je m'occupe de personnes handicapées pendant près de 16 années. Je garde contact avec deux mes collègues, Edwige et Joëlle, et je rencontre quelquefois Véronique dans la grande ville voisine. Véronique n'est restée que six mois notre collègue mais je ne l'oublie pas. Puis je reprends des études pendant 4 années à l'issue desquelles je trouve divers emplois précaires. Je garde quelques contacts avec mes copines de fac : Delphine, Dominique, Lucie, Carine, Eve...
La vie est faite de rencontres diverses. Plus le temps passe, plus les souvenirs s'entassent.
Je n'oublie pas ceux qui sont partis pour toujours, des membres de ma famille, des copains, des copines d'école, de collège, de lycée, une collègue de travail ....
11:53 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : souvenirs, famille, enfants, écriture, journal intime
samedi, 21 novembre 2015
LES PAYSANS A PARIS (Alphonse DAUDET - CONTES DU LUNDI)
A Champrosay, ces gens-là étaient très heureux. J'avais leur basse-cour juste sous mes fenêtres et, pendant six mois de l'année, leur existence se trouvait un peu mêlée à la mienne. Bien avant le jour, j'entendais l'homme entrer dans l'écurie, atteler sa charrette et partir pour Corbeil, où il allait vendre ses légumes ; puis la femme se levait, habillait les enfants, appelait les poules, trayait la vache et, toute la matinée, c'était une dégringolade de gros et petits sabots dans l'escalier de bois. L'après midi tout se taisait. Le père était aux champs, les enfants à l'école, la mère occupée silencieusement dans la cour à étendre du linge ou à coudre devant sa porte en surveillant le tout petit... De temps en temps, quelqu'un passait dans le chemin, et on causait en tirant l'aiguille...
Une fois, c'était vers la fin du mois d'août, toujours le mois d'août, j'entendis la femme qui disait à une voisine :
- Allons donc, les Prussiens !... Est-ce qu'ils sont en France, seulement ?
- Ils sont à Châlons, mère Jean, lui criai-je par ma fenêtre.
Cela la fit rire beaucoup... Dans ce petit coin de Seine-et-Oise, les paysans ne croyaient pas à l'invasion.
16:29 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : culture, littérature, écriture, auteur, contes, daudet. loisirs
jeudi, 19 novembre 2015
LA NATURE
Les primevères et les paysages ont un défaut grave : ils sont gratuits. L'amour de la nature ne fournit de travail à nulle usine (Aldous HUXLEY)
La nature est une baguette magique pétrifiée (NOVALIS).
15:07 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : citation, culture, auteur, livre, littérature, nature
lundi, 16 novembre 2015
QUELQUES PHOTOS
Quelques photos de la nature, pour nous apaiser un peu dans ces moments difficiles.
14:25 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : nature, sérénité, blogs, photos, loisirs
samedi, 14 novembre 2015
THEODORE DE BANVILLE (1823-1891)
Né à Moulins, fils d'aristocrates républicains refusant l'ordre bourgeois, Théodore de Banville affirme très tôt son engouement pour la poésie. Ami de Baudelaire, ses poèmes, salués comme des chefs-d'oeuvre par Hugo et Gautier, en font un chef de file des jeunes poètes, des Parnassiens notamment. Daudet, Mallarmé, Maupassant, Verlaine, Courteline, Coppée fréquentent son salon. Il imite les genres poétiques moyenâgeux, écrit des pièces de théatre en vers...
Mais son étoile pâlit avec l'arrivée, sur le devant de la scène poétique, des symbolistes. Sur la fin de sa vie, la prose l'emporte sur la poésie.
LE THE
Miss Hellen, versez-moi le Thé
Dans la belle tasse chinoise,
Où des poissons d'or cherchent noise
Au monstre rose épouvanté.
J'aime la folle cruauté
Des chimères qu'on apprivoise :
Miss Hellen, versez-moi le Thé
Dans la belle tasse chinoise.
Là sous un ciel rouge irrité,
Une dame fière et sournoise
Montre en ses longs yeux de turquoise
L'extase et la naïveté
Miss Hellen, versez-moi le Thé.
14:46 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : poésie, poème, chansons, poète, auteur, livre, littérature, prose, culture
mercredi, 11 novembre 2015
EN CE 11 NOVEMBRE
Hommage aux soldats de la Grande Guerre.
Quelques photos prises au Musée de la Grande Guerre à MEAUX au mois de mars.
15:08 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : grande guerre, 14-18, 11 novembre, guerre, hommage, poilus
mardi, 10 novembre 2015
SOCIETE
Quatre sortes de personnes dans le monde : les amoureux, les ambitieux, les observateurs et les imbéciles. (Hippolyte TAINE - Vie et opinions de M. Frédéric Thomas Graindorge).
Les hommes ne vivraient pas longtemps en société s'ils n'étaient les dupes les uns des autres.
(LA ROCHEFOUCAULD - Réflexions ou Sentences et Maximes morales)
17:02 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : citation, auteur, écriture, culture, livre, littérature
mercredi, 04 novembre 2015
ANNE, MARC, FERNAND et les autres
On croyait qu'Anne était costaud
Sauf sa mère qui la connait bien
On croyait que Marc était bobo
Sauf que Fernand en dit du bien
Guy ressemble à une limace
Mais Antoine lui réserve sa place
Marie a des occupations
Quand Eve fait des présentations
Fabrice aime tant barouder
Que Marie-Pierre va se farder
Bruno va faire des provisions
Charles est démis de ses fonctions
Oscar est allé voir Lucette
Qui lui raconte des sornettes.
18:32 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : poésie, poème, poète, jeu, écriture, culture
dimanche, 01 novembre 2015
Trois nouvelles notes sur mon blog NORD-SUD
17:53 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : culture, sud, albi, cathédrale, tourisme