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vendredi, 12 octobre 2007

HORLOGES

En ce moment mes journées sont tellement bien remplies que les vers du poète Emile VERHAEREN (ci-dessous) ne sont pas mieux adaptées à ma situation actuelle.

Les horloges

Volontaires et vigilantes,

Pareilles aux vieilles servantes

Boîtant de leurs sabots ou glissant sur leurs bas,

Les horloges que j'interroge

Serrent ma peur en leur compas.

lundi, 08 octobre 2007

ARTISTE ELLE ETAIT

Faut-il s'apitoyer ?

Elle a tout oublié

La gloire et la beauté

Elle vit de l'autre côté

Des murs, des projecteurs

Loin de tous ces bonheurs

Derrière les murs, les projecteurs,

Les ombres et la peur,

Le néant, la noirceur

L'angoisse et le malheur

Qui rode, tenace

Elle entend les menaces

Les paroles jetées là

Par les amis, la famille,

Elle est tombée bien bas

Et le soleil qui brille

Lui fait encore plus mal

Car le bonheur s'étale

Autour et devant elle

Un combat débute en elle.

(19.08.07)

vendredi, 28 septembre 2007

EXCUSES

Je ne serai pas trop présente en ce moment, mon mari s'est blessé à la jambe et au bras mardi dernier. De longs mois de rééducation après plâtrage et opérations nous attendent tous les deux. Je vous prie de bien vouloir m'excuser. J'essaierai de poster quelques notes pour faire vivre mon blog mais suivant le temps qu'il me restera.

Je vous remercie pour votre présence constante durant plus d'un an. Je vous embrasse tous.

samedi, 22 septembre 2007

L'AUTOMNE (vu par quelques poètes)

THEOPHILE GAUTIER, Emaux et Camées (1811 - 1872)

Déjà plus d'une feuille sèche

Parsème les gazons jaunis ;

Soir et matin, la brise est fraîche,

Hélas ! les beaux jours sont finis !

R. L. GEERAERT, Les sueurs de la joie (1925 - -, Belge)

Un reste de soleil sur le seuil de la brume,

Une glu chaude encore à la pente des nues

Et l'automne vous prend dans ses pattes-pelues,

Feuilles couleur de sang, de sang couleur de plumes.

MILLEVOYE Charles Hubert, Elégies, La chute des feuilles (1782 - 1816, Français)

De la dépouille de nos bois

L'automne avait jonché la terre :

Le bocage était sans mystère,

Le rossignol était sans voix.

Edouard MORIKE, Matin de Septembre (1804-1875, Allemand)

Brume : le monde y repose encore.

Bois et prairies rêvent encore.

Bientôt, quand tomberont les voiles,

Tu retrouveras le ciel bleu ;

Le monde atténué, qu'exaltera l'automne,

Ruissellera d'or chaleureux.

SARUMARU, Poèmes (VIIIè siècle, Japonais)

Au profond de la montagne,

Ecartant et foulant les feuilles d'érable

Le cerf brame ;

Et à l'entendre ainsi,

Ah ! que l'automne m'est lourdement triste !

lundi, 17 septembre 2007

ELLE TOURNE

La lune tourne

Autour de la terre qui tourne

Autour du soleil qui tourne

Dans ma tête qui tourne

Car je suis dans la lune

Et ma vie va vers toi

Car mon soleil c'est toi.

La terre joue avec la lune

Car la lune tourne

Autour de la terre qui tourne.

(15.08.2007)

mardi, 11 septembre 2007

DANS L'HERBE

Je passerai l'été dans l'herbe sur le dos,

La nuque dans les mains, les paupières mi-closes,

Sans mêler un soupir à l'haleine des roses

Ni troubler le sommeil léger des clairs échos.

(René François SULLY PRUD'HOMME -SIESTE - 1839-1907)

mercredi, 05 septembre 2007

Monsieur Serge

Je me sens le coeur lourd

Serge qui passait chaque jour

M'écouter lire son courrier

Est parti un jour de juillet

Il aimait retrouver Ginette

Vendeuse aux Galeries Lafayette

Bavarder avec les demoiselles

Paulette, Josiane ou Isabelle

Il vivait avec sa Nanou

Une belle italienne dévouée

Elle rendait ses jours plus doux

Depuis qu'il avait échoué

Dans cette ville du Midi

Il était parfois aigri

Par la vie car, enfant,

La maladie le frappant

Il était devenu boiteux

Et plus tard, le malheureux

Est devenu mal voyant

Par l'éclat d'un soleil éblouissant

Je me sens le coeur lourd

Je pense à lui chaque jour

Trente deux ans nous séparaient

Et quand Nanou est décédée

Marie Thérèse l'a remplacée

A son enterrement beaucoup ont pleuré

Seule devant mon clavier

Quand pourrai-je oublier

Ses paroles toutes en douceur

Ou bien son côté farceur ?

(23.07.07)

jeudi, 30 août 2007

BALLADE avec ANNE

Anne VANDERLOVE est née aux Pays Bas en 1942 d'une mère Bretonne et d'un père artiste peintre et dessinateur industriel.

En 1966, elle décide de se rendre dans un camp humanitaire international au Chili. Mais, en attendant son départ, elle débarque à PARIS avec sa guitare où elle chante à la terrasse des cafés. Un directeur artistique de Pathé Marconi la découvre dans le cabaret "Chez Georges" où elle était engagée. Il lui fait passer une audition qui se termine en février 1967 par un premier 45 tours, BALLADE EN NOVEMBRE. Sa première tournée dure 6 mois. Elle reçoit le Grand Prix de l'Académie de la chanson française. En 1968, elle grimpe sur les barricades, chante dans les usines en grève. Elle devient l'une des égéries des étudiants.

Les textes de ses chansons sont doux et romantiques.

En 1969 elle se brouille avec Pathé Marconi, son imprésario : elle est alors déconseillée sur les ondes radio.

Elle mène ensuite une carrière marginale et s'autoproduit. En 1981, Pathé Marconi la recontacte et elle enregistre : "La vie s'en va" qui obtient l'Oscar de la chanson française. Les années 90 furent difficiles pour elle. Elle enregistre "Bleus".

En 1999, elle renoue avec ses racines bretonnes et enregistre "Silver". Elle collabore à la création de "Pour que tous les oiseaux vivent heureux", suite au naufrage de l'Erika.

Son disque "Escales" paru en 2000 est entièrement acoustique.

En 2003, elle sort un autre album : "Femme de légende".

www.dailymotion.com/video/x2ps9r_anne-vanderlove_music

 

J'AIME LES FLEURS

J'aime les fleurs et leurs couleurs

Leurs parfums, leurs odeurs.

J'aime regarder les fleurs

Leurs multiples couleurs.

Au sud et à l'ouest

Au nord et à l'est

Parcourant l'univers

Mais fuyant les déserts

Et les étendues polaires

Elles disparaissent en hiver

Sans oublier de renaître

Quand le soleil en maître

Fait grimper le thermomètre

Sur l'appui de ma fenêtre

J'aime regarder les fleurs

Leurs multiples couleurs.

(04.08.07)

lundi, 13 août 2007

PAYSAGE (E. VERHAEREN ( Les flammes hautes)

J'ai pour voisin et compagnon

Un vaste et puissant paysage

Qui change et luit comme un visage

Devant le seuil de ma maison.