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lundi, 26 mai 2008

LE FORESTIER

J'ai écouté le nouvel album de Maxime LE FORESTIER : "Restons amants".

Il a toujours la même voix, la même guitare, juste un peu moins d'utopies.

Maxime Le Forestier renoue dans ce disque avec les ballades qui firent son succès dans les années 70 mais avec la maturité de celui qui a exploré depuis d'autres territoires musicaux. L'auteur de San Francisco reconnaît que ce nouveau disque apparaît comme un retour aux sources.

Maxime Le Forestier a signé les textes des 12 chansons et une partie des mélodies. Son complice, Julien CLERC, a mis en musique le titre qui a donné son nom à l'album.

Première collaboration avec Mathieu CHEDID, la voix fragile d'Emmanuelle BEART se mêle aussi à celle de Maxime pour un duo sensuel et doux, l'Hymne à la soie.

Plusieurs titres : La Meute et le Troupeau, Là-bas la terre, se font l'écho d'interrogations sur le monde.

Grain de sel : on "irait bien glisser son grain de sable dans l'ordre et la paix civile".

Là-bas, la terre : évoque ces terres africaines où rien ne veut pousser.

Maxime Le Forestier avoue être peut être moins utopiste mais a l'impression qu'il doit y avoir quand même quelques fondamentaux qui restent.

 

vendredi, 23 mai 2008

SURNOM

A cause de sa coupe et de la couleur de ses cheveux, également à cause de notre nom de famille, ma soeur aînée avait été surnommée POLLUX, en raison de l'émission qui passait à l'époque à la télévision et qui avait beaucoup de succès.

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mercredi, 21 mai 2008

INSPIRATION

Le coucher du soleil ramasse les couleurs et les lumières du jour, annonçant le repos. On se sent pleinement bien ici.

Les lumières du lever du soleil apportent les promesses d'un jour. Le soleil est encore frais et les paysages prennent des allures de fantômes...

(inspiré par Corinne - LUMIERES -, http://laplume-de-giacometti.net )290791495.jpg

mardi, 20 mai 2008

INSTANT MUSICAL

Je me fais plaisir !

http://www.dailymotion.com/video/xmlwq_tracy-chapman-thri...

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lundi, 19 mai 2008

JEU D'ECRITURE

L'EQUIPE du BLOG DES EQUIPIERES ( http://lequipedechoc.over-blog.com ), dont fait partie Enriqueta, m'a proposé un jeu d'écriture. Il s'agit d'écrire une LETTRE NOIRE, une lettre de haine ou de mépris, noire et agressive, sombre et violente, désespérée, puis la réponse à cette lettre. Je n'ai pas l'habitude d'écrire sur ce thème mais j'ai malgré tout accepté. Voici donc ces deux lettres :

Un homme écrit à sa maîtresse :

"Tout d'abord, je t'écris cette lettre pour une mise au point quant à certaines choses que j'ai dites et que tu ne sembles pas encore comprendre.

- j'aime ma femme depuis 25 ans, je ne l'ai jamais trompée une seule fois durant toutes ces années ;

- avec toi c'était seulement pour le sexe, je t'avais prévenue dès le début que je ne quitterai jamais ma femme ;

- tu as disparu pendant 8 mois sans rien dire et maintenant tu reviens avec un bébé et tu me demandes de participer à son entretien. Mais je suis déjà grand-père ! Que dira cette enfant quand elle aura 5 ans d'avoir un père si âgé ? Je serai déjà à la retraite !

- on s'est rencontrés par l'intermédiaire de Sandra au cours d'une soirée bien arrosée, c'est le hasard qui nous a mis sur le même chemin ;

- la pilule ou tout autre moyen contraceptif, ce n'est pas pour les chiens, tu le sais bien !

Je te préviens, je vais prendre un avocat et, crois-moi, tu ne gagneras pas !

Adieu !

VOICI la réponse de la maîtresse :

Je savais que tu étais un homme à femmes, Sandra me l'avait dit. Mais de là à me dire que je devrais abandonner notre fille, tu es plus infecte que je ne le pensais. Tu me le paieras ! Moi aussi je vais prendre un avocat et tu vas devoir participer à l'éducation et à l'entretien de ta fille que tu le veuilles ou non.

Je n'appellerai pas ta femme, je ne veux pas la rencontrer ni lui parler.

Mais elle doit se douter de quelque chose avec tous les textos que je t'ai envoyés.

Alors je te dis : je ne te laisserai pas tranquille tant que les choses ne seront pas définitivement terminées.

Nous nous retrouverons au Tribunal pour en discuter ! Adieu !

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vendredi, 16 mai 2008

UN NOM

Alfred de VIGNY, Les destinées :

J'ai fait illustre un nom qu'on m'a transmis sans gloire.

Qu'il soit ancien, qu'importe ? Il n'aura de mémoire

Que du jour seulement où mon front l'a porté.

LAMARTINE, Un nom :

Il est un nom caché dans l'ombre de mon âme,

Que j'y lis nuit et jour et qu'aucun oeil n'y voit,

Comme un anneau perdu que la main d'une femme

Dans l'abîme des mers laissa glisser du doigt.

-Oh ! dites-nous ce nom, ce nom qui fait qu'on aime,

Qui laisse sur la lèvre une saveur de miel !

- Non, je ne le dis pas sur la terre à moi-même ;

Je l'emporte au tombeau pour m'embellir le ciel.

ANONYME (cité par GAYOT de PITAVAL, L'Art d'Orner son esprit en l'amusant)

Un grand nom est un magnifique piédestal qui n'est pas pour une figure ordinaire ni commune.

lundi, 12 mai 2008

PUCCI, CHIEN DE COMPAGNIE

Quand je suis née, mon grand père possédait un Berger Allemand qu'il aimait beaucoup. Il l'avait recueilli et je savais que cette pauvre bête n'avait plus de maître à l'époque où il avait été trouvé. C'était l'après guerre et sans aucun doute le propriétaire était soit décédé, soit reparti dans son pays. Je ne me souviens plus de ce chien car j'étais encore un bébé. J'ai vu quelques photos de lui et je peux dire qu'il était très beau. On m'a raconté également qu'il me léchait les pieds quand ma mère me langeait sur la table.

Quand mon grand père est parti à la retraite, ce Berger Allemand était décédé depuis plusieurs années. Un jour d'été, une voisine de mes grands parents leur proposa un chiot. Ma grand mère, connaissant bien cette voisine, ne refusa pas, appréciant d'ailleurs l'idée d'avoir une nouvelle compagnie.

Leur nouveau chien était petit, il avait le poil ras et il était de couleur marron clair. Quand j'arrivais chez mon grand père le jeudi, j'ouvrais le petit portail près de sa niche et je cherchais partout après lui. Je savais que Pucci était un brave toutou...

Quelquefois, mon grand père partait avec son solex l'après midi en laissant ma grand mère seule avec nous, ses petits enfants.

Nous passions la voir pour lui raconter notre semaine à l'école et nous promener avec elle. Puis nous rentrions goûter. Il arrivait que Pucci tout à coup dressait ses oreilles et courait à la fenêtre qui donnait sur la rue. Il avait entendu le solex de grand père avant nous. Il aboyait alors en courant vers la porte d'entrée. Ma grand mère avait l'habitude. Elle savait que Pucci ne se trompait jamais. Et c'était la fête !

vendredi, 09 mai 2008

EXTRAIT de LE SOLEIL LEVANT (Marc-Antoine de SAINT AMANT)

L'abeille, pour boire des pleurs,

Sort de sa ruche aimée,

Et va sucer l'âme des fleurs

Dont la plaine est semée ;

Puis de cet aliment du ciel

Elle fait la cire et le miel.

Le gentil papillon la suit

D'une aile trémoussante,

Et, voyant le soleil qui luit,

Vole de plante en plante,

Pour les avertir que le jour

En ce climat est de retour.

Là, dans nos jardins embellis

De mainte rare chose,

Il porte de la part du lys

Un baiser à la rose,

Et semble, en messager discret,

Lui dire un amoureux secret.

Au même temps, il semble à voir

Qu'en éveillant ses charmes,

Cette belle lui fait savoir,

Le teint baigné de larmes,

Quel ennui la va consumant

D'être si loin de son amant.

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jeudi, 08 mai 2008

HEURE

La morale la meilleure,

En ce monde où les plus fous

Sont les plus sages de tous,

C'est encore d'oublier l'heure...

(VERLAINE, Les Uns et les Autres)

vendredi, 02 mai 2008

LES MOTS APRES LES AUTRES

Des mots glissaient sur le papier glacé

D'autres dans les airs se prélassaient

Attendant que les enfants les dévorent

Comme les friandises qu'ils adorent

La maîtresse au tableau écrivait

Certains suivaient, d'autres rêvaient

Sa voix monotone dictait

Les mots après les autres et chantait

Dans le silence de la classe

Elle allait et venait avec grâce

Regardant ce que chacun griffonne

En attendant que la cloche sonne

Il fallait les tenir ces enfants

Pour qu'ils puissent devenir grands

Les mots glissaient sur le tableau

D'autres restaient bien au chaud

Attendant que les enfants les dévorent

Comme les friandises qu'ils adorent.

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