jeudi, 13 mars 2008
DANS LA TETE DES MOTS
Dans sa tête bouillonnante
Par la peur obsédante
Elle cherchait juste des mots
Les mots les plus beaux
Qui ne sonneraient pas faux
Pour se les offrir en cadeau
Un besoin de solitude
Pour casser les habitudes
Se fit plus pressant
Dans ce monde glaçant
Pour briser la cadence
Des jours de souffrance
Dans sa tête apparaissaient
Des images dépecées
Celles du bonheur
Que l'on dit parfait
Dans sa tête elle comptait
Les minutes et les heures.
14:16 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : littérature, écriture, journal intime, poésie, poèmes
vendredi, 07 mars 2008
RENOUVEAU (Stéphane MALLARME)
Le printemps maladif à chassé tristement
L'hiver, saison de l'art serein, l'hiver lucide,
Et, dans mon être à qui le sang morne préside
L'impuissance s'étire en un long bâillement.
Des crépuscules blancs tiédissent sous mon crâne
Qu'un cercle de fer serre ainsi qu'un vieux tombeau
Et triste, j'erre après un rêve vague et beau,
Par les champs où la sève immense se pavane
Puis je tombe énervé de parfums d'arbres, las,
Et creusant de ma face une fosse à mon rêve,
Mordant la terre chaude où poussent les lilas,
J'attends, en m'abîmant que mon ennui s'élève...
- Cependant l'Azur rit sur la haie et l'éveil
De tant d'oiseaux en fleur gazouillant au soleil.
22:44 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : culture, poésie, poèmes, écriture
lundi, 03 mars 2008
UN AIR DE RIEN
Je n'ai pas eu à discuter
Ni à marchander
Ni à me mettre à genoux
Pour qu'il se fasse doux
Pour qu'il dévoile sa tendresse
Sa tendresse qu'il cachait si bien
Sous son corps de vaut rien
Désirant que rien n'apparaisse
Sous un air de rien
Il cachait si bien
Un trésor de tendresse
Bien que rien n'apparaisse
Je ne me suis pas mise à genoux
Pour qu'il se fasse aussi doux
Le temps passe
Sans que je me lasse
De sa tendresse
De ses caresses.
Ceci est ma participation au 10 ème PRINTEMPS DES POETES chez AMBROISE sur le Thème L'ELOGE DE L'AUTRE
14:19 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie, poèmes, écriture, journal intime
mercredi, 27 février 2008
ETRE SAOUL
Etre saoul, vous ne savez pas quelle victoire
C'est qu'on emporte sur la vie, et quel don c'est !
On oublie, on revoit, on ignore et l'on sait ;
C'est du mystère plein d'aperçus, c'est du rêve
Qui n'a jamais eu de naissance et ne s'achève
Pas, et ne se meut pas dans l'essence d'ici.
Paul Verlaine, Jadis et naguère.
22:34 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : poésie, poèmes, culture, écriture, poètes
dimanche, 24 février 2008
MON 1er VELO
Enfant, je ne possédais pas de vélo. Je me souviens par contre avoir reçu comme cadeau de Noël une trottinette rouge qui sentait bon la peinture fraîche.
Je devais avoir 8 ans. Je roulais sur le chemin goudronné qui longeait le jardin de mes parents. Je me souviens que cette trottinette possédait un frein à l'angle du guidon et de la plate forme où je posais le pied. Les chats s'enfuyaient à mon passage. Je découvrais la vitesse...
Le premier vélo sur lequel j'ai fait mon apprentissage de l'équilibre, différent de celui de la trottinette, appartenait à mon grand frère. Bleu métallisé, il passait de mains en mains. La taille de ce vélo était adaptée aux enfants à partir de l'âge de 11 ans. Mais pour moi cela représentait une étape : pouvoir découvrir la ville sur une distance plus étendue. A l'époque, les voitures étaient encore assez rares. Je pouvais sans danger me rendre dans les rues et découvrir des coins perdus où mes parents n'allaient jamais.
Plus tard, vers 17 ans, j'ai pu m'acheter MON 1er VELO, avec MON argent de poche, mes parents ayant complété ce qu'il manquait pour que je puisse me l'offrir. C'était plus exactement un Mini vélo de couleur blanche.
Il se pliait aisément en deux et l'on pouvait ainsi l'emmener dans le coffre d'une voiture. Ma soeur avait acheté le même mais de couleur orange métallisé. Elle m'avait demandé de la prendre en photo dans la cour, toute fière d'en posséder un.
Chaque soir d'été, avant la tombée de la nuit, j'aimais me rendre vers le carrefour d'un Calvaire ancien au bout de la rue.
Je faisais le tour du quartier et je revenais à la maison aussitôt pour que Maman ne s'inquiète pas.
16:15 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : Souvenirs, écriture, journal intime, poésie, poèmes
vendredi, 22 février 2008
BEAU TEMPS
Comme le beau temps est là depuis 2 jours dans le Sud, je vous envoie ces quelques images du pays.
11:40 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Jardin, journal intime, poésie
mercredi, 20 février 2008
JE N'AI PAS OUBLIE
Je n'ai pas oublié
Le parfum du printemps
Ni celui de ta peau
Je n'ai pas oublié
Les herbes se balançant
Sous le soleil si chaud
Je n'ai pas oublié
Le souffle de tes mots
Sur ma peau caressant
Mes pensées à cet instant
Ni nos corps chauds
Je n'ai pas oublié
C'était déjà l'été
Je te voulais tout entier
Je n'ai pas oublié
Tes yeux couleurs de nuit
Tu es arrivé sans bruit
C'était déjà l'été.
(17.02.08)
22:40 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie, poèmes, amour, écriture, journal intime, culture, littérature
mardi, 19 février 2008
UN ROBOT CRITIQUE VOTRE BLOG
Allez voir sur le site http://blog.lisabuzz.com la critique faite sur votre blog. (remplissez les cases demandées à gauche).
Grâce à Yoyostéréo qui me l'a fait connaître, j'ai pu faire le test. Voici le résultat.
"En parcourant elisabethleroy mes passions, on ressent comme un émerveillement, une plénitude qui ne pourrait être comparée qu'à celle de Champollion lorsqu'il déchiffra les hiéroglyphes égyptiens pour la première fois : tout à coup un nouvel univers se découvre, un univers signé elisabethleroy, tout en méandres exaltants et en posts uniques et précieux. A coup sûr elisabethleroy mes passions figurera dans 1 000 ans au musée du web."
14:53 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : blog, web, poésie, poèmes, écriture, journal intime
LA VIE AU LYCEE et EN VACANCES (LE JOURNAL DE JULIETTE (20)
Ce soir, Martine sort de la classe furieuse. Elle discutait avec des camarades. Juliette la regarde se mettre en colère et s'en aller sans même l'attendre.
Le lendemain, en étude, le surveillant plaisante avec les élèves. A la récréation, Aurélie avoue à Juliette qu'elle est amoureuse de lui. Elles décident toutes les deux de l'appeler Chocorêve car il porte toujours un costume marron, comme le chocolat. Et elles se mettent à rire. Puis Aurélie raconte à Juliette les rêves qu'elle fait.
Le soir, en rentrant chez elle, Juliette prépare son programme de révisions pour les vacances qui arrivent à la fin de la semaine. Puis elle écrit sur son petit carnet : "mes sentiments ont progressé depuis le mois de septembre. J'ai beaucoup changé depuis 2 ans. Je découvre que le monde est beau et qu'il ne faut pas rester fermée comme une fleur en bouton. Il faut s'épanouir. Le raté est celui qui se bouche les oreilles et qui vit seul".
Il est bientôt 18 heures et elle n'a pas encore commencé ses devoirs. Elle traîne en écoutant la radio. Elle rêve beaucoup trop...
06:40 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Souvenirs, journal intime, poésie, poèmes, écriture, littérature
dimanche, 17 février 2008
LES VEUVES (BAUDELAIRE)
Avez-vous quelquefois aperçu des veuves sur ces bancs solitaires, des veuves pauvres ?
Quelles soient en deuil ou non, il est facile de les reconnaître. D'ailleurs, il y a toujours dans le deuil du pauvre quelque chose qui manque, une absence d'harmonie qui le rend plus navrant. Il est contraint de lésiner sur sa douleur.
Le riche porte la sienne au grand complet.
Quelle est la veuve la plus triste et la plus attristante, celle qui traîne à sa main un bambin avec qui elle ne peut pas partager sa rêverie, ou celle qui est tout à faire seule ? Je ne sais ... Il m'est arrivé une fois de suivre pendant de longues heures une vieille affligée de cette espèce ; celle-là roide, droite, sous un petit châle usé, portait dans tout son être une fierté de stoïcienne.
Elle était évidemment condamnée, par une absolue solitude, à des habitudes de vieux célibataire, et le caractère masculin de ses moeurs ajoutait un piquant mystérieux à leur austérité.
22:13 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : Poésie, écriture, littérature, poèmes, livres