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samedi, 04 avril 2009

J'AIME

J'aime la douceur du soleil du printemps

Quand le paysage morose s'attendrit et verdit

Et que les oiseaux viennent se joindre à lui

Faisant entendre ici et là leur doux chant.cardinal.jpg

VIVRE

Oh ! vivre et vivre et vivre et se sentir meilleur,

A mesure que bout plus fermement le coeur ;

Vivre plus clair, dès qu'on marche en conquête ;

Vivre plus haut encor dès que le sort s'entête

A dessécher la sève et la force des bras.

(Emile VERHAEREN, Les visages de la vie, l'action)

samedi, 28 mars 2009

LAISSER RIRE LE VENT

Debout, elle regardait tristement

La pluie tomber lentement

Elle se tenait d'un côté

Celui qu'elle voulait éviter

Voyait les nuages s'épaissir

Déjà elle baissait les yeux

Ellle cherchait dans le creux

De l'océan de ses pensées

Un vertige pour la bercer

Relever la tête et rentrer

Surtout ne pas chavirer

Laisser rire le vent violent

Elle le fit sur le champ

Evoquant sa vie tendrement

Elle s'habilla chaudement

Repris le cours de l'histoire

S'enferma dans son boudoir.

camélia dimin 07 03 09.jpg

mardi, 24 mars 2009

CACHE TES BLESSURES

Quand tu parles de tes soucis

Même si ton coeur saigne ici

Ou là cache tes blessures

Car tu sais que rien ne dure

Pense aux jours heureux

Et tu verras que tout est prodigieux.

samedi, 14 mars 2009

AUTOUR DE HUIT HEURES

Autour de huit heures s'ouvrent les fenêtres

Défilent les filles brunes ou blondes

Sur les routes en forme de rondes

Les voitures engouffrent les kilomètres

Autour de huit heures je voudrais t'appeler

Je pense à ma longue journée

Je voudrais ne pas m'angoisser

Sera-t-elle grise ou ensoleillée ?

Autour de huit heures les trains entrent en gare

Le soleil brille les voitures démarrent

Les fenêtres s'ouvrent les portes claquent

Et s'emballe mon rythme cardiaque.

ronde.jpg

AINSI FONT

Les chiffons font le papier

Le papier fait la monnaie

La monnaie fait les banques

Les banques font les emprunts

Les emprunts font les mendiants

Les mendiants font les chiffons

Les chiffons font le papier...

samedi, 28 février 2009

AU PRINTEMPS selon Jacques BREL

Au printemps au printemps

Et mon coeur et ton coeur sont repeints au vin blanc

Au printemps au printemps

Les amants vont prier Notre Dame du bon temps

Au printemps

Pour une fleur un sourire un serment pour l'ombre d'un regard

En riant toutes les filles vous donneront leurs baisers et puis tous leurs espoirs

Vois tous ces coeurs comme des artichauts

Qui s'effeuillent en battant pour s'offrir aux badauds

Vois tous ces coeurs comme de gentils mégots

Qui s'enflamment en riant pour les filles du métro

Vois tout Paris se change en pâturages

Pour troupeaux d'amoureux aux bergères peu sages

Vois tout Paris joue la fête au village

Pour bénir au soleil ces nouveaux mariages

Vois ce miracle car c'est bien le dernier

Qui s'offre encor à nous sans avoir à l'appeler

Vois ce miracle qui devait arriver

C'est la première chance la seule de l'année

Au printemps au printemps

Et mon coeur et ton coeur sont repeints en vin blanc

Au printemps au printemps

Les enfants vont prier Notre Dame du bon temps

Au printemps au printemps au printemps.

( Les Nouvelles Editions musicales Caravelle - Paris 1958)

mercredi, 18 février 2009

PARADE DU PRINTEMPS

Le corps lassé par la froideur

D'un hiver qui s'étend

Retrouve un peu de bonheur

Dans la parade du printemps

Où les fleurs vont bravant

Le froid et le vent mordant.

vendredi, 23 janvier 2009

LE PARFUM DES ROSES

J'ai voulu ce matin te rapporter des roses ;

Mais j'en avais tant pris dans mes ceintures closes

Que les noeuds trop serrés n'ont pu les contenir. (...)

Ce soir, ma robe encore en est toute embaumée...

Respires-en sur moi l'odorant souvenir.

(Marceline DESBORDES-VALMORE, Les Roses de Saadi)

 

samedi, 17 janvier 2009

MAMAN (10 janvier)

81  printemps, je les fête avec toi

Maman qui m'a tant appris

Même si tu es loin de moi

Tu as ouvert des portes dans ma vie

Je pense à tous tes combats utiles

Ou à ceux parfaitement inutiles

Que tu as menés dans ton coeur

Accompagnés souvent de pleurs

Tu as connu la guerre, les privations

Avec ton père tant de séparations

Mais tu as toujours tenu la barre

De notre bateau avec courage

Si je n'entends plus ta guitare

Tu continues à tourner les pages

De ton petit livre blanc

Et ensemble nous ajoutons un an.