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dimanche, 07 octobre 2012

ALLIE

Si vous voulez vous faire des ennemis, surpassez vos amis : mais si vous voulez vous faire des alliés, laissez vos amis vous surpasser.

(La Rochefoucauld)

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mercredi, 03 octobre 2012

ADMIRATION

Un sot trouve toujours un plus sot qui l'admire. (BOILEAU)

L'admiration se passe de l'amitié. Elle se suffit à elle-même. (Jules RENARD)

Dis-moi qui t'admire et je te dirai qui tu es. (SAINT BEUVE)

Nous aimons toujours ceux qui nous admirent ; et nous n'aimons pas toujours ceux que nous admirons. (LA ROCHEFOUCAULD)

L'étonnement est une surprise longue et accablante : l'admiration, une surprise pleine de respect. (VAUVENARGUES)

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samedi, 08 septembre 2012

LA ROMANCE DE LA TARTE AUX POMMES (Pierre GAMARRA - 1919-2009)

Fleur de farine et pommes douces,

Il va neiger,

Je pense aux arbres pleins de mousse

Au vieux berger.

Graisse légère et sucre blanc,

Des étincelles

Sautent du feu rouge et tremblant

Comme des lèvres de demoiselle.

La neige va couvrir ce soir

Les fronts des hommes,

On entend pleurer dans le noir

La tarte aux pommes.

Elle se dore au fond du four

Gonflé d'arômes.

Je pense à l'hiver, au ciel lourd

Et je pense à la tarte aux pommes.

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vendredi, 17 août 2012

PAUL LAFFITTE (1838-1909) - citation (Jeroboam ou la finance sans méningite)

Il en est des hommes comme des corps chimiques, qui n'ont point de qualités, ni de défauts, mais des propriétés.

On ne dit point de l'acide qu'il a le défaut, mais la propriété d'être corrosif.

Que ne le dit-on de l'homme ?

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samedi, 23 juin 2012

CITATIONS EN VRAC

L'absence est aussi bien un remède à la haine qu'un appareil contre l'amour (Contes LA FONTAINE).

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ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo

 

La vie est pleine d'absurdités qui peuvent avoir l'effronterie de ne pas paraître vraisemblables.

Et vous savez pourquoi ? Parce que ces absurdités sont vraies. (Luigi PIRANDELLO).

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oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo

Si quelqu'un fait pour vous aider quelque chose, mais le fait de travers, vous voyez, vous, qu'il l'a fait de travers ; lui, il voit qu'il l'a fait (Henry de MONTHERLANT).

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samedi, 02 juin 2012

LA LUNE DES FLEURS (Marceline DESBORDES VALMORE - 1786-1859)

Douce lune des fleurs, j'ai perdu ma couronne !

Je ne sais quel orage a passé sur ces bords.

Des chants de l'espérance il éteint les accords.

Et dans la nuit qui m'environne,

Douce lune des fleurs, j'ai perdu ma couronne !

 

Jette-moi tes présents, lune mystérieuse.

De mon front qui pâlit ranime les couleurs ;

J'ai perdu ma couronne et j'ai trouvé des pleurs ;

Loin de la foule curieuse,

Jette-moi tes présents, lune mystérieuse.

 

Entrouve d'un rayon les noires violettes,

Douces comme les yeux d'un séduisant amour.

Tes humides baisers hâteront leur retour.

Pour cacher mes larmes muettes

Entrouve d'un rayon les noires violettes.

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jeudi, 05 avril 2012

COMMENT NOEMIE S'EN EST SORTIE DE SA RELATION AVEC ERIC ? (Quatre filles, n° 18)

On était au mois d'août, Noémie avait trouvé un petit job d'été dans un supermarché. Eric l'attendait chaque soir à la sortie de son travail. Il s'avançait vers elle et chaque fois lui tendait un nouveau cadeau en disant : "Bonsoir, j'ai pensé que cela te ferait plaisir".

Elle répondait : "Excuse-moi, mais je suis pressée, j'ai des courses à faire... ".

- ce n'est pas grave, on va les faire ensemble.

Et Noémie se trouvait de nouveau prise au piège, comme au premier jour, quand il l'avait prise, enfermés tous les deux, seuls, dans son appartement.

Tous les soirs, elle cherchait une ruse pour le décourager. Il savait où elle travaillait. Elle ne pouvait pas abandonner son travail qui lui permettait de payer ses études. Elle n'avait plus qu'à attendre la fin de son contrat. Elle se souvenait qu'elle avait dévoilé certains pans de sa vie privée le jour où elle l'avait connu. Elle regrettait maintenant car il s'en servait pour la "piéger".

Les cadeaux d'Eric finissaient à la poubelle. Elle ne voulait pas les voir, et encore moins les garder.

Lui racontait à ses copains qu'il fréquentait une fille, la plus belle de toutes les plus belles filles du monde, disait-il. Ses copains lui donnaient des conseils et il s'inspirait également des films d'amour qu'il regardait à la télévision.

Le 1er septembre, il attendait comme d'habitude Noémie à la sortie de son travail. Il patienta une demi-heure, regardant sa montre toutes les 5 minutes et tounant en rond. De plus en plus énervé, il appela Noémie sur son portable mais elle ne répondait pas. Il appela alors Judith et celle-ci lui annonça que Noémie avait terminé son contrat.

Furieux, il partit à vive allure, au volant de sa voiture. Il pensa se rendre chez Noémie mais il craignait de voir ses parents. Il rentra chez lui, posa sa veste sur une chaise et se rendit chez son meilleur copain. Ils burent plus que de raison en mangeant une paëlla.

Noémie pensait être délivrée mais Eric restait décidé à aller jusqu'au bout.

Il appela un samedi matin chez elle. Elle était seule et passait l'aspirateur dans le salon.

Noémie décrocha et entendit Eric lui dire "bonjour, tu vas bien ?" Elle raccrocha aussitôt sans un mot.

Elle remit l'aspirateur en route mais le téléphone sonna de nouveau.

Elle décrocha et entendit la voix menaçante d'Eric lui crier : "ça va aller mal pour nous deux !".

Elle raccorcha, toute tremblante.

Au bout d'un quart d'heure, quelqu'un sonna à la porte. Pensant au facteur, elle ouvrit et repoussa vivement la porte. Eric était derrière et criait dans le couloir.

Noémie recula sans faire de bruit... Puis, au bout d'un autre quart d'heure, elle se dirigea vers la fenêtre et vit la voiture d'Eric démarrer bruyamment...

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mardi, 03 avril 2012

Paul Jean TOULET : CHEVAUX DE BOIS

A Pau, les foires Saint Martin,

C'est à la Haute Plante

Des poulains, crinière volante,

Virent dans le crottin.

Là-bas, c'est une autre entreprise

Les chevaux sont en bois,

L'orgue enrhumé comme un hautbois,

Zo' sur un bai cerise.

Le soir tombe. Elle dit : "Merci,

Pour la bonne journée !

Mais j'ai la tête bien tournée..."

Ah, Zo' : la jambe aussi.

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samedi, 03 mars 2012

OLIVIER et FANNY (Quatre filles n° 15)

société,journal intime,nouvelles et textes brefs,écriture,livresOlivier avait remarqué Fanny en début d'année universitaire. Fanny, blonde décolorée, avait beaucoup de mal à se coiffer. Ses cheveux courts permanentés partaient dans tous les sens. Et pourtant, Olivier aimait la regarder. Il essaya d'abord d'engager la conversation avec elle au sujet d'un point précis des cours de Mr BORD. Jusque là, Olivier se tenait toujours à la même place dans l'amphi depuis la rentrée.

Puis un jour Noémie qui passait près d'eux entendit Olivier dire à Fanny :

- Oh ! tes yeux !

Fanny souriait mais répondit par une boutade. L'attitude ironique et légèrement froide de Fanny ne découragea pas Olivier qui s'appliqua à s'asseoir près d'elle les jours suivants. Noémie les voyaient rire et, à partir de ce moment là, elle remarqua une amélioration dans la façon dont Fanny se coiffait : ses cheveux étaient devenus plus souples et la couleur presque naturelle.

Au bout d'une semaine, Fanny envoya promener Olivier ! Il reprit sa place, solitaire, au milieu de l'amphi.

 

 

 

 

LES IDEES NOUVELLES

citations,société,écriture,livres,littératureLes idées nouvelles déplaisent aux personnes âgées ; elles aiment à se persuader que le monde n'a fait que perdre au lieu d'acquérir, depuis qu'elles ont cessé d'être jeunes.

(Madame de STAEL, Corinne)