vendredi, 17 août 2012
PAUL LAFFITTE (1838-1909) - citation (Jeroboam ou la finance sans méningite)
Il en est des hommes comme des corps chimiques, qui n'ont point de qualités, ni de défauts, mais des propriétés.
On ne dit point de l'acide qu'il a le défaut, mais la propriété d'être corrosif.
Que ne le dit-on de l'homme ?
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samedi, 23 juin 2012
CITATIONS EN VRAC
L'absence est aussi bien un remède à la haine qu'un appareil contre l'amour (Contes LA FONTAINE).
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La vie est pleine d'absurdités qui peuvent avoir l'effronterie de ne pas paraître vraisemblables.
Et vous savez pourquoi ? Parce que ces absurdités sont vraies. (Luigi PIRANDELLO).
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Si quelqu'un fait pour vous aider quelque chose, mais le fait de travers, vous voyez, vous, qu'il l'a fait de travers ; lui, il voit qu'il l'a fait (Henry de MONTHERLANT).
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samedi, 02 juin 2012
LA LUNE DES FLEURS (Marceline DESBORDES VALMORE - 1786-1859)
Douce lune des fleurs, j'ai perdu ma couronne !
Je ne sais quel orage a passé sur ces bords.
Des chants de l'espérance il éteint les accords.
Et dans la nuit qui m'environne,
Douce lune des fleurs, j'ai perdu ma couronne !
Jette-moi tes présents, lune mystérieuse.
De mon front qui pâlit ranime les couleurs ;
J'ai perdu ma couronne et j'ai trouvé des pleurs ;
Loin de la foule curieuse,
Jette-moi tes présents, lune mystérieuse.
Entrouve d'un rayon les noires violettes,
Douces comme les yeux d'un séduisant amour.
Tes humides baisers hâteront leur retour.
Pour cacher mes larmes muettes
Entrouve d'un rayon les noires violettes.
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jeudi, 05 avril 2012
COMMENT NOEMIE S'EN EST SORTIE DE SA RELATION AVEC ERIC ? (Quatre filles, n° 18)
On était au mois d'août, Noémie avait trouvé un petit job d'été dans un supermarché. Eric l'attendait chaque soir à la sortie de son travail. Il s'avançait vers elle et chaque fois lui tendait un nouveau cadeau en disant : "Bonsoir, j'ai pensé que cela te ferait plaisir".
Elle répondait : "Excuse-moi, mais je suis pressée, j'ai des courses à faire... ".
- ce n'est pas grave, on va les faire ensemble.
Et Noémie se trouvait de nouveau prise au piège, comme au premier jour, quand il l'avait prise, enfermés tous les deux, seuls, dans son appartement.
Tous les soirs, elle cherchait une ruse pour le décourager. Il savait où elle travaillait. Elle ne pouvait pas abandonner son travail qui lui permettait de payer ses études. Elle n'avait plus qu'à attendre la fin de son contrat. Elle se souvenait qu'elle avait dévoilé certains pans de sa vie privée le jour où elle l'avait connu. Elle regrettait maintenant car il s'en servait pour la "piéger".
Les cadeaux d'Eric finissaient à la poubelle. Elle ne voulait pas les voir, et encore moins les garder.
Lui racontait à ses copains qu'il fréquentait une fille, la plus belle de toutes les plus belles filles du monde, disait-il. Ses copains lui donnaient des conseils et il s'inspirait également des films d'amour qu'il regardait à la télévision.
Le 1er septembre, il attendait comme d'habitude Noémie à la sortie de son travail. Il patienta une demi-heure, regardant sa montre toutes les 5 minutes et tounant en rond. De plus en plus énervé, il appela Noémie sur son portable mais elle ne répondait pas. Il appela alors Judith et celle-ci lui annonça que Noémie avait terminé son contrat.
Furieux, il partit à vive allure, au volant de sa voiture. Il pensa se rendre chez Noémie mais il craignait de voir ses parents. Il rentra chez lui, posa sa veste sur une chaise et se rendit chez son meilleur copain. Ils burent plus que de raison en mangeant une paëlla.
Noémie pensait être délivrée mais Eric restait décidé à aller jusqu'au bout.
Il appela un samedi matin chez elle. Elle était seule et passait l'aspirateur dans le salon.
Noémie décrocha et entendit Eric lui dire "bonjour, tu vas bien ?" Elle raccrocha aussitôt sans un mot.
Elle remit l'aspirateur en route mais le téléphone sonna de nouveau.
Elle décrocha et entendit la voix menaçante d'Eric lui crier : "ça va aller mal pour nous deux !".
Elle raccorcha, toute tremblante.
Au bout d'un quart d'heure, quelqu'un sonna à la porte. Pensant au facteur, elle ouvrit et repoussa vivement la porte. Eric était derrière et criait dans le couloir.
Noémie recula sans faire de bruit... Puis, au bout d'un autre quart d'heure, elle se dirigea vers la fenêtre et vit la voiture d'Eric démarrer bruyamment...
23:00 Publié dans QUATRE FILLES | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : nouvelles et textes brefs, écriture, livres, société
mardi, 03 avril 2012
Paul Jean TOULET : CHEVAUX DE BOIS
A Pau, les foires Saint Martin,
C'est à la Haute Plante
Des poulains, crinière volante,
Virent dans le crottin.
Là-bas, c'est une autre entreprise
Les chevaux sont en bois,
L'orgue enrhumé comme un hautbois,
Zo' sur un bai cerise.
Le soir tombe. Elle dit : "Merci,
Pour la bonne journée !
Mais j'ai la tête bien tournée..."
Ah, Zo' : la jambe aussi.
07:23 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : poésie, poèmes, écriture, société, livres, auteur
samedi, 03 mars 2012
OLIVIER et FANNY (Quatre filles n° 15)
Olivier avait remarqué Fanny en début d'année universitaire. Fanny, blonde décolorée, avait beaucoup de mal à se coiffer. Ses cheveux courts permanentés partaient dans tous les sens. Et pourtant, Olivier aimait la regarder. Il essaya d'abord d'engager la conversation avec elle au sujet d'un point précis des cours de Mr BORD. Jusque là, Olivier se tenait toujours à la même place dans l'amphi depuis la rentrée.
Puis un jour Noémie qui passait près d'eux entendit Olivier dire à Fanny :
- Oh ! tes yeux !
Fanny souriait mais répondit par une boutade. L'attitude ironique et légèrement froide de Fanny ne découragea pas Olivier qui s'appliqua à s'asseoir près d'elle les jours suivants. Noémie les voyaient rire et, à partir de ce moment là, elle remarqua une amélioration dans la façon dont Fanny se coiffait : ses cheveux étaient devenus plus souples et la couleur presque naturelle.
Au bout d'une semaine, Fanny envoya promener Olivier ! Il reprit sa place, solitaire, au milieu de l'amphi.
18:50 Publié dans QUATRE FILLES | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : société, journal intime, nouvelles et textes brefs, écriture, livres
LES IDEES NOUVELLES
Les idées nouvelles déplaisent aux personnes âgées ; elles aiment à se persuader que le monde n'a fait que perdre au lieu d'acquérir, depuis qu'elles ont cessé d'être jeunes.
(Madame de STAEL, Corinne)
15:09 Publié dans DROIT | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : citations, société, écriture, livres, littérature
LA VIE
La vie intérieure est un bain d'amour dans lequel on se plonge.
(Le curé d'Ars).
La vie c'est 10 % ce que vous en faites et 90 % votre façon de la prendre.
(Irving BERLIN)
15:04 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : société, écriture, livres, littérature, citations
vendredi, 20 janvier 2012
HONORE DE BALZAC (2 citations)
Les lois sont des toiles d'araignées à travers lesquelles passent les grosses mouches et où restent les petites.
(Lecture) Souvent, j'ai accompli de délicieux voyages, embarqué sur un mot dans les abîmes du passé, comme l'insecte qui flotte au gré d'un fleuve sur quelque brin d'herbe.
En photo, porte peinte dans une ruelle de Montpellier.
21:14 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : citations, écriture, livres, société, littérature
samedi, 24 septembre 2011
DANS LE SABLE
Devant l'océan désert
Un soleil pâle se libère
Et les étoiles de mer
Dans le sable macèrent
La mer oublie sa colère
Devenue légendaire
Devant ce cimetière
De coquillages se taire
Est devenu populaire
Sur ta peau le sel amer
Dessine de petites rivières
Le vent courbant la bruyère
Te prend pour une étrangère
Tes cheveux au vent luttèrent
Sur le sable et imitèrent
Les perverses vipères.
18:17 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : poésie, poèmes, écriture, livres, société, été, vacances