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jeudi, 04 décembre 2008

LUNE ORANGE

Ne me demandez pas de l'oublier

Sa peau et la mienne sont soeurs

Elles s'attirent, se connaissent par coeur

Nos regards ne peuvent le nier

Tous deux enfants de la lune

Nos pages se tournent une à une

Un jour nous rejoindrons la poussière

D'une lune orange et claire.

 

dimanche, 30 novembre 2008

LA BOUM (Le Journal de Juliette, lycéenne n° 42)

guirlande boum.jpgAdja organise la Boum qui se déroulera dans 10 jours dans une des salles de permanence du Lycée. Elle envoie Juliette acheter des guirlandes et du papier crépon.

Samedi matin, Annie apprend à danser le rock chez Juliette. Elles dansent dans le salon jusqu'à 11 heures puis partent ensemble chez le dentiste.

Martine est secrètement amoureuse de Gabriel, 20 ans, son professeur d'Allemand. Elle l'attend à la grille du lycée car elle veut lui poser des questions sur son cours. La petite soeur de Juliette connaît bien Gabriel, il est également son professeur. Il lui prête un disque pour le week end. Ils ont discuté à la fin des cours et se sont disque boum.jpgaperçus qu'ils avaient les mêmes goûts musicaux.

Ce lundi midi, il passe devant Marie Claire et Juliette en leur lançant un sympathique : "salut !".

Mardi, Martine est furieuse : des filles ont raconté dans tout le lycée qu'elle était amoureuse de son professeur d'Allemand.

danseurs.pngEnfin, jeudi 17 décembre, le lycée est en fête. De la musique s'élève dans les airs ainsi que des rires joyeux. LA BOUM commence vers 14 heures dans la salle de permanence décorée et aménagée avec une grande piste de danse. Tous les professeurs sont présents, mais ils ne restent pas très longtemps. L'ambiance est très sympathique. Juliette danse avec ses camarades et un professeur. Annie et Bertrand, son amoureux, se retrouvent sur la piste tandis que Francine bavarde avec Gabriel qui ne la lâche plus. Martine fait la tête. Gabriel s'en aperçoit et s'avance vers elle. Il lui demande pourquoi elle est fâchée. Il l'invite pour une danse puis retourne ensuite avec Francine pour quelques slows enlacés.

Juliette invite alors Martine pour la consoler et l'emmène près du Bar, selon ses désirs, afin de ne plus voir son amoureux qui lui échappe.

Alain arrive avec Caroline peu avant 17 heures. Il choisit une table au fond de la salle. Il flirte avec Caroline sans l'inviter une seule fois.

Juliette danse, danse, danse, seule ou avec Annie et Thierry. Elle s'amuse et profite jusqu'au dernier slow avant de sortir avec ses camarades qui la raccompagnent jusqu'à sa maison.

Une autre Boum est prévue avant Pâques : Monique et Adja l'organiseront. Juliette est de bonne humeur ce soir...

vendredi, 28 novembre 2008

JULES RENARD, tu es sympa...

caricature.jpgVoilà deux citations sur le bonheur (dont on a déjà parlé) mais en ces temps de crise, elles prennent plus de valeur.

"Le but, c'est d'être heureux. On n'y arrive que lentement. Il y faut une application quotidienne. Quand on l'est, il reste beaucoup à faire : à consoler les autres".

"Poil de Carotte, mon ami, renonce au bonheur. Je te préviens, tu ne seras jamais plus heureux que maintenant, jamais, jamais ..."

samedi, 22 novembre 2008

PREMIER TRIMESTRE (Le Journal de Juliette, lycéenne n° 41)

pantalon vert.jpgJuliette s'est acheté un pantalon vert à la Foire. Elle le porte au bal de ce soir et regrette qu'Alain ne soit pas venu. Elle avait tant espéré le voir et peut être qu'il l'aurait invitée à danser. Mais elle s'était fait des illusions une fois de plus : Caroline porte depuis une semaine une bague en or avec une belle perle blanche, à sa main gauche. En cours d'Allemand, elle est toujours assise près d'Alain et de Lise.

bague.jpg

Serge et Pascal offrent des bonbons aux filles de la classe. Ils draguent à "tout va" les filles de seconde à chaque récréation. Serge demande à Juliette de lui prêter son livre écrit en anglais "Four Sherlock Holmes stories". Elle accepte.

En heure de permanence, Pascal aide Aurélie et Juliette à faire la version d'Allemand tout en faisant le pitre. Juliette le regarde faire et lève les yeux au ciel. Mais elle finit par en rire et le trouve sympathique.

Cette semaine a lieu un échange avec des lycéens et lycéennes Allemands au lycée. Ils sont hébergés dans les familles des camarades de Juliette. En cours d'Allemand, le professeur passe l'heure à discuter avec les correspondants. Juliette se demande si le professeur est sérieux car ses cours ne sont pas très intéressants, les élèves sont déjà trop nombreux dans la classe. Malgré tout, elle garde le moral car elle a obtenu de bonnes notes jusqu'à maintenant. Son travail de révisions durant les grandes vacances d'été porte ses fruits...

Aurélie n'a pas le moral car un garçon lui a lancé en passant près d'elle : "ça va la grosse !". Annie et Juliette l'invitent au Café de la Grand' Rue pour en discuter. Mais elle refuse d'y aller. Annie prête quelques livres à Juliette : Le Rêve d'Emile Zola et Le Journal d'un Curé de Campagne de Bernanos, qu'elle lira avant Noël.

Guy étale sur son bureau, pendant le cours de physique, 4 photos de la correspondante Allemande de Véronique avec laquelle il a flirté en ville la semaine dernière.

Juliette surnomme sa professeur d'Anglais "la viellle chouette" à cause de son regard perçant. 

Le professeur de géographie fait pleurer Marie Christine ; il lui a mis une mauvaise note car elle bavardait pendant le cours. Mais elle n'était pas la seule.

Avant les vacances de Noël, une Boum sera organisée par les élèves de seconde et de première. Juliette ira certainement.

 

mercredi, 19 novembre 2008

JUSTEMENT...

Justement, sur mon blog de poésies (voir lien à gauche) nous discutions d'une citation de LAUTREAMONT tirée de son livre Les chants de Maldoror.

Et à l'instant je trouve celle-ci :

"J'ai vu, pendant toute ma vie, sans en excepter un seul, les hommes, aux épaules étroites, faire des actes stupides et nombreux, abrutir leurs semblables, et pervertir les âmes par tous les moyens. Ils appellent les motifs de leurs actions : la gloire".

Et BAUDELAIRE disait :

"Inutile de s'étonner si les nations n'ont de grands hommes que malgré elles, puisque seuls connaissent la gloire ceux qui savent adapter leur esprit avec la sottise nationale".

samedi, 15 novembre 2008

Extrait de DOUBLER LE CAP de John Maxwell Coetzee

Nous écrivons parce que nous ne savons pas ce que nous voulons dire. Ecrire nous le révèle. L'écriture nous écrit, elle montre ou fabrique ce qu'était notre désir, un instant plus tôt.

J.M. Coetzee a obtenu le Prix Nobel de littérature en 2003. Il vient de sortir un nouveau roman : JOURNAL D'UNE ANNEE NOIRE.

mardi, 11 novembre 2008

COULEURS D'AUTOMNE

Dans ce pays où le mistral dessèche la terre

Et soulève dans les rues la grise poussière

Quand le chant des cigales s'est enfin tu

Que la pluie sur le sol s'est abattue

Que l'automne apporte son ciel blanc

Comme la brume qui s'attarde sans élan

Quelques nuages alourdissent l'horizon

Je laisse derrière moi la maison

Pour prendre ce petit chemin grimpant

Sur la colline où l'été desséchant

A depuis des mois tué l'herbe du printemps

Les feuilles aux couleurs gourmandes

En taches isolées ou en guirlandes

Se fondent dans le vert paysage

Et forment un joli gribouillage.

taurize 11.JPG(photo de Chris-tian Vidal)

dimanche, 09 novembre 2008

AVENIR

La fille aux cheveux d'or

La nuit quand elle s'endort

Espère celui qu'elle attend

Elle le voit dans ses rêves ardents

Mais son coeur presqu'artichaut

N'est pas un coeur en lambeaux.

Elle attend juste que les rayons

Du soleil sur sa maison

Comme une envie soudaine

Viennent atténuer sa peine

Pourquoi rejeter ce qui

Est écrit là, ou ici ?

Les marchands d'avenir

Soudain la font bien rire

Son avenir reste à écrire

Elle sait déjà ce qu'elle désire

Elle a tout juste vingt ans

Son avenir est déjà grand.

espace céleste.jpg

CARNET D'ASIES par Chris-tian Vidal

J'ai lu ce livre au mois de Juin et j'ai tout de suite été conquise par l'écriture de son auteur et l'histoire qu'il nous raconte. Je vous donne quelques extraits ci-dessous. 

"L'essentiel est à l'intérieur de soi, le reste n'a aucune espèce d'importance".

"Rentrer d'Asie et se dire qu'on était aveugle avant de fouler cette terre jaune. Et bien sûr, le reste compte moins, c'est ce qui s'appelle relativiser".

"Aujourd'hui, je me sens "trumain". Avant je ne savais pas ce que voulait dire ce mot étrange".

"En Asie, j'ai eu, en effet, l'impression de me fondre dans les choses et les êtres. J'ai alors eu la certitude de beaucoup de sensualités vécues, d'échanges avec les hommes et leurs espaces, des immensités".

carnet d'Asie.JPGL'auteur, Chris-tian VIDAL, est en 2ème position pour le concours du Prix Gros Sel qui se déroule en Belgique.

Allez visiter son blog : http://www.chris-tian-vidal.org/article-24262263.html

Et votez ici pour lui (vous avez jusqu'au début décembre) afin qu'il se retrouve en 1ère position : http://www.prixgrossel.com

Pour acheter son livre : http://www.publibook.com/boutique2006/detail-3691-PB.html

Je vous en remercie à l'avance pour lui.

jeudi, 06 novembre 2008

LA VOIX

Une voix, une voix qui vient de si loin

Qu'elle ne fait plus tinter les oreilles

Une voix, comme un tambour, voilée,

Parvient pourtant, distinctement jusqu'à nous.

Bien qu'elle semble sortir d'un tombeau

Elle ne parle que d'été et de printemps.

Elle emplit le corps de joie,

Elle allume aux lèvres le sourire.

Je l'écoute. Ce n'est qu'une voix humaine

Qui traverse les fracas de la vie et des batailles,

L'écroulement du tonnerre et le murmure des bavardages.

Et vous ? Ne l'entendez-vous pas ?

Elle dit : "la peine sera de courte durée".

Elle dit : "la belle saison est proche".

Ne l'entendez-vous pas ?

(Robert DESNOS (Contrée)

oreilles.jpg