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mardi, 21 avril 2009

PARFUM

Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants,

Doux comme des hautbois, verts comme les prairies,

-Et d'autres, corrompus, riches et triomphants,

Ayant l'expansion des choses infinies,

Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens,

Qui chantent les transports de l'esprit et des sens.

(Chales Baudelaire, Les Fleurs du mal)

17:25 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : culture, livre, écriture

LA PEAU DE CHAGRIN (Honoré de Balzac)

Si tu me possèdes, tu possèderas tout. Mais ta vie m'appartiendra, Dieu l'a voulu ainsi. Désire, et tes désirs seront accomplis. Mais règle tes souhaits sur ta vie. Elle est là. A chaque vouloir je décroîtrai comme tes jours. Me veux-tu ?

vendredi, 10 avril 2009

VENT DU PRINTEMPS

Le vent du printemps est comme la jeunesse,

Il erre follement sans se fixer nulle part.

Il confond aujourd'hui et nagère

Il ne sait distinguer le nouveau et l'ancien.

(HO CHUNG - Poète Chinois né au XIVème siècle)

samedi, 04 avril 2009

VIVRE

Oh ! vivre et vivre et vivre et se sentir meilleur,

A mesure que bout plus fermement le coeur ;

Vivre plus clair, dès qu'on marche en conquête ;

Vivre plus haut encor dès que le sort s'entête

A dessécher la sève et la force des bras.

(Emile VERHAEREN, Les visages de la vie, l'action)

mercredi, 01 avril 2009

STYLE

Le style est comme le cristal ; sa pureté fait son éclat.

(Victor HUGO)

SOURIRE

Caressez longuement votre phrase, et elle finira par sourire.

(Anatole FRANCE)

mardi, 24 mars 2009

CACHE TES BLESSURES

Quand tu parles de tes soucis

Même si ton coeur saigne ici

Ou là cache tes blessures

Car tu sais que rien ne dure

Pense aux jours heureux

Et tu verras que tout est prodigieux.

mercredi, 18 mars 2009

PREMIER BAISER

Notre premier baiser, ne t'en souviens-tu pas,

Quand je te vis si pâle au toucher de mon aile,

Et que, les yeux en pleurs, tu tombas dans mes bras ?

(Alfred de MUSSET - Poésies, "La nuit de mai")

samedi, 14 mars 2009

AUTOUR DE HUIT HEURES

Autour de huit heures s'ouvrent les fenêtres

Défilent les filles brunes ou blondes

Sur les routes en forme de rondes

Les voitures engouffrent les kilomètres

Autour de huit heures je voudrais t'appeler

Je pense à ma longue journée

Je voudrais ne pas m'angoisser

Sera-t-elle grise ou ensoleillée ?

Autour de huit heures les trains entrent en gare

Le soleil brille les voitures démarrent

Les fenêtres s'ouvrent les portes claquent

Et s'emballe mon rythme cardiaque.

ronde.jpg

AINSI FONT

Les chiffons font le papier

Le papier fait la monnaie

La monnaie fait les banques

Les banques font les emprunts

Les emprunts font les mendiants

Les mendiants font les chiffons

Les chiffons font le papier...