mardi, 13 mars 2007
JE ME DEMANDE
Je me demande ce que vont devenir tous mes écrits sur ce blog, toutes ces notes que j'accumule depuis plus d'un an.
J'ai créé un autre blog qui regroupe déjà tous mes poèmes, ceux que vous avez pu lire (depuis un an que vous me suivez) et d'autres que je n'ai jamais mis en ligne.
Pour le reste qui sont tous ces visiteurs qui viennent chaque jour, qui passent sans laisser de commentaires ?
Il y a ceux qui cherchent de la documentation, ceux qui se posent des questions sur tel ou tel sujet, ceux qui viennent par curiosité et s'en vont sur la pointe des pieds...
A quoi sert ce blog ? Mon blog ?
A passer le temps ? A regrouper tout ce que j'aime ? Certainement. Mais quoi encore ?
La vie est faite de périodes, nous avons plusieurs vies dans nos vies. J'ai eu une période jardinage où je voulais tout apprendre sur les plantes, une période décoration de la maison quand je me suis installée dans "ma maison". J'ai eu d'autres périodes où j'ai voulu approfondir mes connaissances sur les enfants (c'est normal quand on devient jeune maman) etc ... puis la période "apprentissage sérieux de la guitare" avec un vrai professeur (je ne suis pas lassée de cet instrument car il m'arrive encore de passer des heures à jouer).
Alors, je ne sais pas répondre à ma première question : que vont devenir mes écrits ?
Pour l'instant je poursuis ma route....
07:10 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : Ecriture, journal intime
mercredi, 07 mars 2007
LA NUIT
Loin des villes, loin des foules
Quand les heures coulent
Ta présence, sans un mot,
Est pour moi un cadeau.
L'envie me poursuit
Comment résister à la nuit ?
Fuir, peut être fuir
Pour ne rien détruire ?
Mais la nuit ensorceleuse
Reviens, majestueuse,
Mesquine et apaisante,
Galante et enivrante.
06:20 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : poésie, poèmes, amour, journal intime, écriture
lundi, 05 mars 2007
ENFANTS EN VACANCES
Quand j'étais enfant, les vacances se passaient simplement. Nous ne partions qu'un été sur deux en Bretagne. Et un été sur deux, mes soeurs allaient en colonie de vacances. Moi, j'ai toujours refusé d'y aller. Ma mère n'insistait pas.
Pour passer le temps, pendant les autres vacances, celles d'hiver et de printemps, j'aimais aller vers le terrain de sport du Collège qui était à 100 mètres et nous y passions des après midi entières.
Un jour de printemps, nos deux petits voisins (Sylvère et David) jouaient sur un portique qui servait à pendre des cordres à noeuds. Le plus jeune (David) qui devait avoir 6 ans, était monté tout en haut par l'échelle droite qui se trouvait sur un des côtés. Sous le portique, le sable étalé servait à amortir les chutes des élèves qui grimpaient sur ces cordes. Malheureusement, de là haut il fit une chute, pas grave, mais il s'est ouvert la bouche sur son petit camion en métal qu'il avait posé sur le sable et avec lequel il avait joué quelques minutes plus tôt. Sa lèvre était coupée et, voyant tout le sang couler, nous sommes allés en courant le reconduire chez lui. Il habitait à 5 mètres de là. Nous connaissions bien ses parents et quand ils nous ont vus arriver si vite, sa mère et sa grand mère se sont affolées. Nous avons su le lendemain que David avait eu 4 points de suture à la lèvre. Comme nous avions eu très peur, nous sommes restés à la maison pendant quelques jours en demandant de temps en temps de ses nouvelles.
Quelquefois, ces petits voisins venaient jouer chez nous aux cartes, au Nain Jaune, aux petits chevaux, Aux Milles Bornes ou aux dames ou au Jeu de l'Oie.
Ce que j'aimais, c'est quand ils nous invitaient chez eux. Sa mère, sosie de "Maguy" (feuilleton des années 90's), portait de grandes boucles d'oreilles très lourdes. Elle nous offrait de la limonade, boisson que nous n'avions pas chez nous. Ayant eu 3 garçons, elle était heureuse de nous accueillir, nous les filles. Elle aimait plaisanter avec tous ces enfants. Je la revois dans sa cuisine, avec sa belle-mère, tous les jours en visite chez elle. Son mari était très sévère, il était instituteur et ses élèves le craignaient.
Quand ils partaient "en cure" au mois d'août, ils nous envoyaient une carte postale de là-bas et quelquefois un petit souvenir. J'ai gardé la petite cloche de St Claude où ils avaient passé un été.
Puis, le terrain de sport a été démoli pour faire place à la route qui menait au nouveau Lycée. Nous avons grandi comme tous les enfants. Sylvère, qui était dans ma classe en seconde, pensait à ses études et nous nous parlions peu pendant les cours. Je savais que son père lui mettait la pression pour qu'il réussisse ses études. Cependant, je me souviens qu'à la fin de cette année là, vers les derniers jours de classe, nous avions joué une dernière fois aux cartes avec les 4 autres élèves qui étaient encore présents.
07:30 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : Ecriture, journal intime.
mercredi, 14 février 2007
JE TE DONNE
06:55 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : poésie, poèmes, écriture, journal intime
dimanche, 11 février 2007
HEREDITE
L'hérédité est comme une diligence dans laquelle tous nos ancêtres voyageraient. De temps en temps, l'un d'entre eux met la tête à la portière et vient nous causer toutes sortes d'ennuis.
(O.W.HOLMES)
08:55 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Culture, écriture, psychologie
samedi, 10 février 2007
CHAT
Chat qui roule
Chat en boule
Chat qui joue
Chat tout doux
Chat bonheur
Chat farceur
Chat qui dort
Chat qui mord
Chat perché
Je t'ai approché
Je t'ai carressé
Je t'ai bercé
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17:15 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie, poèmes, écriture
vendredi, 09 février 2007
BEAUX JOURS
Les dimanches après-midi où il faisait beau, ma grand-mère aimait sortir ses chaises et les installaient à l'ombre des pruniers, au fond de son jardin.
Elle préparait le café à la cuisine et sortait ses tasses sur la table dehors. Après le repas pris en famille, nous profitions du jardin pour nous y amuser et laisser les grandes personnes discuter des évènements récents. Petite, j'aimais me coucher dans l'herbe haute de ce coin de jardin préservé, avec mes soeurs et mon frère. Ma grand mère nous mettait une couverture par terre, comme pour un pique nique. Mon frère me prêtait ses livres. Nous allions courir après les poules. Nous inventions des histoires comme dans les films de cow boys. Mes parents et grand-parents continaient à discuter de choses et d'autres tout en nous surveillant d'un oeil.
Mais un jour, mon frère avait disparu, nous nous sommes mis à le chercher partout en criant après lui. Il ne répondait pas. Sans doute riait-il de sa cachette en nous écoutant et se moquant bien de nous. Tout le monde se mit à le chercher et nous avions très peur car, au bout du jardin, se trouvait une rivière où mon grand père aimait pêcher. L'angoisse grandissait au bout d'une demi heure. Je trouvais ridicule qu'il ne réponde pas. Je sentais l'anxiété monter, surtout chez ma maman. Moi, j'allais et venais dans l'herbe puisqu'on m'avait interdit d'aller derrière les hangars ainsi qu'à mes soeurs.
Tout le monde criait après lui et aucune réponse ne venait. Je n'étais pas inquiète mais en colère contre lui pour cette farce qu'il nous jouait.
Au bout de cette demie heure qui nous avait semblée très longue, mon frère est apparu dans le chemin, face à la rivère, entre les deux hangars, un grand sourire au milieu de sa figure et les bras en croix, ayant l'air de dire "je vous ai bien fait marcher".
Nous nous sommes tous exclamés à sa vue et mes parents ne l'ont pas trop sermoné car il s'était caché derrière des cartons, dans un des hangars. Et puis, il était assez grand pour comprendre que l'on ne doit pas faire peur aux autres ainsi.
07:30 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Journal intime, écriture
lundi, 05 février 2007
UN JOUR EXCEPTIONNEL
Le 25 septembre 1959 fut un jour exceptionnel pour la petite ville de mon enfance.
J'avais 7 ans, ou presque, et la veille la directrice de mon école avait donné des instructions à tous les parents d'habiller les enfants en tenue correcte pour le lendemain.
Nous avons donc laissé nos cartables et tabliers à la maison. Je portais ce jour là un manteau sur mon pull et ma jupe à volants.
Dans ma petite tête d'enfant, j'avais compris que des messieurs très importants, venus de Paris, allaient s'arrêter dans notre ville et que ce jour aurait un air de fête.
Le matin, avant l'heure prévue, nous nous sommes mis en rang par classe, dans la cour.
Les institutrices nous ont donné un petit drapeau bleu, blanc, rouge et nous ont demandé de l'agiter en arrivant au lieu de rendez-vous.
Nous voilà donc parties dans les rues accompagnés de nos institutrices.
Dans les rangs, mes camarades parlaient. "Un Président de la République, c'est quelqu'un de très important" "Tu vas voir ..."
Sur la place, déjà beaucoup de monde et de grosses voitures noires étaient arrivés.
Face à la Caserne Clarke, le Maire de notre ville salua Charles de Gaulle et lui souhaita la bienvenue au nom de la ville. Un millier de personnes s'était massé sur l'Esplanade, encadrant le Maire, le Curé, le Conseil Municipal, les enfants des écoles agitant de petits drapeaux tricolores.
Le Général de Gaulle répondit en quelques mots au discours du Maire en disant sa fierté d'être reçu dans une ville aussi remarquable en raison de son histoire et de sa vaillance. Il signa ensuite le Livre d'Or de la cité.
Le Président répondit avec cordialité à l'accueil qui lui était fait et ne tarda pas à remonter en voiture pour poursuivre le périple qu'il s'était tracé.
L'entrevue avait duré 15 minutes. On a conservé à l'Hôtel de Ville le stylo dont s'est servi le Général de Gaulle pour apposer sa signature sur le Livre d'Or.
Pour moi, comme pour tous ceux qui étaient présents, ce fut un souvenir mémorable.
07:00 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Ecriture, journal intime
mercredi, 31 janvier 2007
RODEO (thème proposé par Ambroise)
La vie n'est pas un rodéo
Tu l'as compris, mon Roméo
Même si tu pars
Tu reviens toujours.
Même si je pars
Je reviens toujours.
Tu es fidèle
Je suis fidèle
Pas besoin de lasso pour m'attirer
L'amour seul peut m'attirer.
07:15 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : poésie, poèmes, écriture, amour
samedi, 27 janvier 2007
MONSIEUR ROUSSEAU
Il est des professeurs qui ont marqué de leur empreinte la vie des lycées ou collèges.
Mon professeur de français de 5ème est de ceux-là.
Trois lieux ont marqué son existence : sa ville natale, l'Afrique et la ville où il a passé le reste de sa vie jusqu'à la retraite.
Au lycée où il enseignait, le mien, il approchait de la retraite. Les "jeunes" de mon époque se souviennent de la célèbre 2 CV rouge qui emmenait le professeur et ses élèves au Lycée.
Pendant les cours de français où j'assistais avec mes camarades, il aimait parler de sa vie passée en Afrique, à Bamako, capitale du Soudan (l'actuel Mali) et nous racontait des anecdotes sur les Touaregs. Il avait exercé, dans le cadre de l'éducation des fonctions de professeur, d'Inspecteur en brousse et de directeur de cabinet au sein du Ministère. Il interrompait ses cours quand il se rappelait cette vie loin de la France. Et nous, assis à notre table, nous écoutions ces récits qui nous semblaient d'un autre monde. A douze ou treize ans, nous étions si jeunes et nous ne connaissions pratiquement rien...
Il ressemblait à Jean Gabin et impressionnait quand ses grands yeux clairs et ses sourcils s'ouvraient, tous ronds.
Mais il était extraordinaire et cette année là j'ai eu de bonnes notes en français.... Je l'aimais ce "papy" bien sympathique. Je lui ai même envoyé une carte postale de mon lieu de vacances l'année où il a pris sa retraite, en racontant mes journées passées au bord de la mer.
Il était très connu dans sa ville car il avait plusieurs cordes à son arc. Il animait même un club de tir à l'arc. Il était à la fois musicien, peintre, animateur, acteur, orateur, conteur, historien. Il a touché à tout avec réussite.
En tant que peintre, il participa à de nombreuses expositions prestigieuses. Sa maison était presque tapissée de ses toiles.
En tant qu'animateur, il participait à la mise en place de défilés en costumes.
En tant qu'acteur, il avait monté plusieurs pièces de théatre dans sa commune.
Monsieur ROUSSEAU est décédé en 2003 et je n'ai pas pu lui dire ADIEU et MERCI mais je garde un souvenir fort de son visage et de sa voix forte à la Jean GABIN.
08:40 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : Ecriture, journal intime









