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mardi, 23 janvier 2007

UNE TOURTERELLE

Une tourterelle immobile dort

Nichée sur les branches du sapin

Je l'ai découverte ce matin

Il faisait doux dehors

Dans son manteau de plumes

Aux couleurs de brume

La tourterelle immobile

Sur la branche, paisible,

Dort protégée par le feuillage

Invisible dans le paysage

Qui pourrait la réveiller ?

Ces moineaux qui viennent piailler ?

Le chat qui vient à passer ?

Ou le vent qui va la bercer ?

dimanche, 21 janvier 2007

MES NOUVELLES VOISINES (suite)

J'ai donc partagé toutes sortes d'activités avec mes nouvelles voisines et cela pendant 10 années.

La première, le patinage à roulettes : ce jeu n'a pas duré longtemps étant donné que je n'aimais pas et que je voyais quelquefois mes petites copines avec le bras ou le poignet platré. Ma mère ne m'a jamais acheté de patins et même si elle me l'avait proposé j'aurais refusé.

Nos principaux jeux d'enfants étaient ceux de toutes les petites filles de cet âge : avec nos poupées, nos dinettes et landeau ou poussette, nous passions nos jeudis ou vacances à jouer dans l'herbe. Nous aimions également créer et coudre des robes pour nos poupées et baigneurs (poupons). Elles me passaient des patrons d'habits qu'elles trouvaient sur "Modes et Travaux" car leur mère y était abonnée.

Nos mamans nous ayant appris à tricoter ou faire du crochet, nous nous partagions des modèles de pulls ou de robes. En été, ma mère me demandait de choisir les pelotes de laine et le modèle au magasin "Phildar" de la Grand Rue afin de nous occuper agréablement pendant nos grandes vacances.

Mes petites voisines nous ont invitées pendant quelques années à servir au repas annuel des Ainés. Ce repas se déroulait dans la grande salle au rez de chaussée de la Mairie. Pendant que les personnes âgées étaient occupées à déguster leur repas, nous montions sur la scène pour danser, pour chanter, ou pour jouer une petite pièce de théatre que nous avions préparé pendant des semaines et des jours au "Patronage". Les spectateurs nous applaudissaient vivement et passaient ainsi une agréable journée. Nous étions serveuses, plongeuses et artistes... tout ceci bénévolement et enchantées d'avoir pu rendre la vie de ces personnes, souvent seules, plus agréable.

Leur tante dirigeait le "patronnage" et pendant que nous étions là, le jeudi après-midi, nos parents étaient un peu soulagés.

Je me souviens également des répétitions de la chorale à l'église. Elles avaient lieu le soir, une ou deux fois par semaine. Bien que mon grand-père et mon père y participaient depuis fort longtemps, mes petites voisines aimaient y aller avec nous. Elles passaient nous prendre à la maison pour faire le chemin ensemble bien que l'église était proche de nos maisons respectives.

Et puis, tous les deux ans, nous partions en vacances en Bretagne. Nous avons passé 3 étés avec elles là-bas. Mais, la dernière année, nous avions 15, 16 et 17 ans, l'ambiance a été gâchée par leur mauvaise humeur et leur jalousie. Je ne sais pas si c'est l'adolescence qui en a été la cause. Je pense plutôt que les mauvais résultats dans leurs études nous ont éloignées ainsi que les fréquentations. A cet âge, chacune avait un petit fiancé ou béguin. Et c'est ce qui a gâché nos relations. Nous avons toutes quitté notre région, sauf une des trois filles qui donne encore des nouvelles à ma mère.

 

samedi, 20 janvier 2007

MES NOUVELLES VOISINES

Un jour d'été, je jouais avec mes soeurs dans la cour, devant ma maison. Il faisait beau ce jour là, le soleil rayonnait.

Trois petites filles blondes sont arrivées et se sont mises à nous regarder à travers notre portail,

Elles ne disaient rien. Je ne les connaissais pas. Deux d'entre elles se ressemblaient beaucoup mais l'une portait des rubans bleus au bout de ses tresses et l'autre, des rubans rouges. La troisième, la plus grande, était coiffée court, comme un garçon.

Au bout d'un moment, l'une d'entre elles nous a demandé à quoi on jouait. Et nous avons engagé la conversation.

Elles venaient d'emménager deux maisons plus loin, leurs parents étant très occupés au déménagement, elles s'ennuyaient un peu et désiraient trouver des copines avec lesquelles elles pourraient jouer.

Les conversations donnaient ceci :

- quel âge as-tu ?

- huit ans et toi ?

- j'ai neuf ans et mes soeurs sept et cinq ans.

- vous habitez là ?

- et bien, oui et vous ?

- on vient d'arriver dans notre nouvelle maison. On va aller à l'école ici...

- à demain alors... on doit rentrer manger.

- oui, à demain si tu veux, on jouera ensemble, tu viendras chez moi ?

Et voilà comment j'ai rencontré mes petites voisines, moi qui n'en avait jamais eu car le quartier était composé de trois écoles (maternelle, primaire filles et primaire garçons) ainsi que d'un collège. De plus, les maisons voisines n'abritaient que des personnes âgées ou des gendarmes et gardes mobiles dont la caserne était fermée par un grand portail. Il y avait bien trois jeunes garçons avec leurs parents habitant dans le logement près de l'école des garçons. Mais nous nous fréquentions peu. Quelquefois, l'été ils venaient jouer aux cartes, aux jeux de société avec nous. Mais très peu.

Ces trois petites filles, dont des jumelles, avaient aussi deux petits frères. Nous jouions avec elles sur le trottoir ou dans la rue qui n'était pas trop fréquentée. Dans les années 60, les personnes qui avaient une voiture étaient rares. Donc, peu de passage, ce qui nous permettait de jouer à la balle à l'élastique au milieu de la rue sans être gênées.

(à suivre)

vendredi, 19 janvier 2007

AU MILIEU DU DESERT

"Et au milieu du désert, je rencontrai ce que jamais de ma vie je n'avais cherché, ce pourquoi je n'avais jamais rien fait, ce que je m'attendais le moins à rencontrer là : le bonheur".

(Pélerinage aux sources)

10:51 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : Culture, écriture

mercredi, 17 janvier 2007

LE VENT SOUFFLE AU DEHORS

Homme si fort

Et si fragile à la fois

Arriveras-tu au port

Où je t'attends, moi,

Femme fragile au dehors

Mais si forte au dedans ?

Le froid glace mon sang

Le vent souffle au dehors

Je suis là, je t'attends

Arriveras-tu au port ?

Je regarde l'horizon

Rien ne bouge, rien.

Je me fais une raison

Je n'attends plus rien.

Femme fragile au dehors

Mais si forte au dedans

Le froid glace mon sang

Car le vent souffle au dehors.

lundi, 15 janvier 2007

ANNIVERSAIRE

Aujourd'hui, je souffle la PREMIERE BOUGIE DE MON BLOG. C'est une grande expérience que la création et la tenue d'un blog.

 

Quand je l'ai créé, le 16 janvier 2006, je ne connaissais personne. Je ne pensais pas que je le tiendrais aussi longtemps. J'avais une idée de ce que j'allais y mettre mais je me demandais qui viendrait le visiter, quelles seraient les réactions des commentateurs.....

Aujourd'hui, je sais... et je remercie tous ceux qui viennent chaque jour lire mes notes.

 

QUESTIONNAIRE

Je réponds ici au questionnaire qui circule sur quelques blogs et que LAURA me propose :

Voici mes réponses :

 

7 CHOSES QUE VOUS DITES SOUVENT :

- Je voudrais

- merci

- alors

- s'il vous plait ?

- excusez-moi

- bonjour

- voyons

7 BEGUINS POUR UNE CELEBRITE :

- David BOWIE

- Julien CLERC

- Neil YOUNG

- Peter KREMER (Siska)

- Roger MOORE

- Steve Mac Queen

- Jean Claude DROUOT (Thierry la Fronde)

7 CHOSES QUE VOUS FAITES BIEN :

- la cuisine

- le repassage

- le jardinage

- le rangement

- conduire une voiture

- m'occuper des enfants

- décorer ma maison

7 CHOSES QUE VOUS NE POUVEZ/SAVEZ PAS FAIRE :

- sauter en parachute

- monter en haut d'une échelle

- jouer aux cartes

- conduire une moto

- frapper un chat ou un chien

- regarder un film plus d'une heure

- envoyer des SMS

7 CHOSES QUI VOUS ATTIRENT DANS LE SEXE OPPOSE :

- sa force

- sa présence

- son humour

- sa tendresse

- ses conseils

- sa disponibilité

- sa fidélité

7 PERSONNES DONT VOUS VOUDRIEZ QU'ELLES REPONDENT A CE QUESTIONNAIRE :

- Domino

- Yoyostéréo

- Instantsmagiques

- Annie

- Marie Christine

- Quiet man

- Gil

et tous ceux qui le veulent bien....

 

 

vendredi, 12 janvier 2007

LE SABLE DU TEMPS

La vie des grands hommes nous rappelle

Que nous aussi nous pouvons rendre notre vie sublime,

Et laisser derrière nous, après la mort,

Des empreintes sur le sable du temps.

(LONGFELLOW - un psaume de vie)

14:42 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Culture, écriture

mercredi, 10 janvier 2007

FRANCINE

FRANCINE était une camarade de classe. Nous nous sommes connues à l'école primaire. Elle n'était pas ma meilleure camarade mais nous avons gardé des rapports amicaux jusqu'à ce que je quitte la ville, à l'âge de 19 ans.

Mon premier souvenir d'elle était en CM2, la dernière année à l'école primaire. Nous étions dans la même classe. Tout le monde l'appelait "Bouchon", je ne sais pas trop pourquoi, peut être parce que son nom de famille commençait par les mêmes lettres que ce mot qui est devenu son surnom jusqu'à son adolescence.

Un jour, elle a attrapé le hoquet en plein cours. Elle se mettait à rire à chaque fois que son hoquet la faisait sursauter.

La maîtresse, ne pouvant supporter plus longtemps qu'elle fasse rire tout le monde et qu'elle dérange son cours, lui a demandé de sortir et de ne revenir que quand elle serait calmée. Cela a duré un quart d'heure.

Quelquefois, nous nous retrouvions le jeudi après-midi au "patronnage". Avec d'autres camarades, nous participions à des activités : cinéma, confection de crèpes, jeux de ballon, coloriage, peinture, etc....

Avec elle, les activités de peinture à la gouache se terminaient par des parties de lancer de pinceaux et les tubes de gouaches étaient ainsi jetés par terre. Nous avions alors beaucoup de mal à la calmer. Il ne nous restait plus qu'à la mettre dehors afin de pouvoir ranger et nettoyer tout pour laisser la place nette.

Pendant notre adolescence, nous faisions des sorties en bande, entourées de moniteurs (Guides).

Je me rappelle avoir dormi dans la paille d'une ferme avec toute la bande dont FRANCINE. Jusqu'à 3 heures du matin, il nous a été impossible de fermer l'oeil tant Francine parlait et riait. Nous étions rentrés le matin, fatigués par cette nuit si courte. J'en garde un mauvais souvenir.

Pendant nos années Lycée, Francine avait appris à jouer de la guitare avec le fiancé de sa soeur. Moi, de mon côté, j'avais appris avec la méthode et la guitare achetées par ma soeur.

Francine a alors décidé un jour de se retrouver et de répéter ensemble des morceaux afin de les jouer à la prochaine messe du dimanche. C'est ce que nous avons fait pendant une année. Elle était sérieuse pendant ces moments là et je voyais bien qu'elle aimait cet instrument. Elle m'avait offert pour mon anniversaire une bandoulière qu'elle avait faite avec de la laine au crochet.

Puis un jour, elle s'est fiancée, avec un jeune professeur d'Allemand qui enseignait dans notre Lycée.

Moi je suis partie de mon côté pour faire des études et j'ai perdu de vue cette camarade. Il y a trois ans, j'ai appris son décès. Elle s'était mariée avec ce professeur et avait eu des enfants. Mais elle avait des problèmes de dépendance à l'alcool. 

Nous avions partagé quelques moments heureux grâce à la guitare.

lundi, 08 janvier 2007

LA PAROLE (thème proposé par Ambroise)

Quand on te fait des menaces

Ne laisse personne parler à ta place

La peur te rend muet

La parole est emprisonnée

Le docteur a dit qu'il t'aiderait

A sortir les mots, à parler,

Il faut sortir les mots

Pour guérir de tes maux.