mardi, 03 avril 2018
METEOROLOGIE
Que celui qui veut être traité de menteur fasse les prévisions du temps.
Les savants font les almanachs ; Dieu fait le temps.
Ane qui saute et brait sans fin,
Pluie pour demain.
La carpe saute,
De l'eau sans faute.
Quand le chat se débarbouille
Bientôt le temps se brouille.
Ciel rouge le soir
Laisse bon espoir ;
Ciel rouge le matin
Pluie en chemin.
18:54 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : dictons, proverbes, citations, culture, coutumes, auteur, météo
jeudi, 22 mars 2018
Quelques citations
VOYAGE :
Qu'est-ce en général qu'un voyageur ? C'est un homme qui s'en va chercher un bout de conversation au bout du monde (Barbey d'Aurevilly).
VIVRE :
La vie et l'amour. Vivre est comme aimer ; toute raison est contre, et tout instinct robuste est pour (Samuel BUTLER).
TRAHISON :
La trahison peut être le fait d'une intelligence supérieure entièrement affranchie des idéologies civiques (Paul LEAUTAUD).
18:06 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : citations, culture, écriture, auteur, littérature, livre, recueil
samedi, 17 mars 2018
AU JARDIN CE MATIN (pour oublier l'hiver).
16:55 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : fleurs, nature, printemps, saison, jardin, culture
mercredi, 07 mars 2018
Citations sur le RIRE
La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri (CHAMFORT).
Très souvent, le rire est une forme de la politesse, ou l'un des moyens innombrables de se faire bien voir (X).
J'ai ri, me voilà désarmé (A. PIRON).
10:48 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : citations, auteurs, écriture, livre, culture, recueil, pensées, philosophie
jeudi, 01 mars 2018
MARS
Quand mars mouillera
Bien du vin tu auras.
Mars venteux
Vergers pommeux.
Poussière de mars est poussière d'or.
Soit au début, soit à la fin,
Mars nous montre son venin.
Quand fleurs en mars il y aura,
Guère de fruits ne mangeras.
Quand mars se déguise en été,
Avril prend ses habits fourrés.
(Photos de la neige dans mon jardin, ce matin).
mardi, 27 février 2018
QUAND ON FAIT DU TRI CHEZ SOI
Photos triées
Noir et blanc
Couleurs souvenirs.
Journal intime
Dans l'enveloppe
Mots et souffrance.
17:44 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : poèmes, haïkus, écriture, quotidien, culture, rangement
vendredi, 23 février 2018
PARTIR (Roland Dorgelès de l'Académie Goncourt)
Depuis un instant, les machines se sont mises à ronfler et le paquebot tremble de toute sa carcasse. Prévenus par la cloche, visiteurs et parents viennent de quitter le bord, et le pont soudain paraît vide, tous les passagers penchés à la rambarde. Sur le quai, qu'on domine ainsi que d'un cinquième étage, la foule s'épaissit. Des inconnus, la tête renversée, échangent les suprêmes paroles avec ceux de là-haut, pauvres mots inutiles où l'on met tout son coeur. Des Italiens, deux mandolines et un violon, installés là comme au coin d'une rue, jouent de leurs airs napolitains, et tout cela rend le départ plus déchirant encore.
Enfin la cloche retentit une dernière fois, de l'avant à l'arrière. Des chaînes grincent. La sirène pousse un cri... Cette fois, c'est fini : nous levons l'ancre.
On ne sent rien, pas une oscillation, pas une secousse, et c'est seulement à la clameur jaillie de la jetée que j'ai compris que nous étions partis. Aussitôt debout, le coeur battant, j'ai couru à tribord.Tout le navire s'écrasait contre le bastingage, passagers et gens d'équipage. On joue du coude, on tend le cou...
Le paquebot aussi hésite à s'en aller. Il glisse lentement le long du quai, comme à regret. La foule d'en bas et celle d'en haut s'écartent peu à peu, avec effort, ainsi qu'une étoffe qu'on déchire ; bientôt il n'y a plus que les cris qui retiennent les deux morceaux. Des têtes à tous les sabords, des mouchoirs à tous les hublots....
https://www.franceculture.fr/personne-roland-dorgeles
17:34 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : livre, auteur, écriture, culture, littérature
vendredi, 16 février 2018
CITATIONS sur VIEILLARD
Les vieillards sont la majesté du peuple.
(Joseph JOUBERT).
C'est une grande difformité dans la nature qu'un vieillard amoureux.
(La BRUYERE).
Les conseils de la vieillesse éclairent sans échauffer, comme le soleil de l'hiver.
(VAUVENARGUES).
(en photos, anémones blanda - de Grèce ou de Turquie - anémones fleuries dans ma pelouse devant la maison. Photos prises cet après midi, il faisait 17 °).
17:13 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : citations, auteurs, livres, écriture, culture, littérature, recueil
mardi, 13 février 2018
Jules RENARD : ET CES PAVES DE SAVON
Ne réservez pas à ma vieillesse un château, mais faites-moi la grâce de me garder, comme dernier refuge, cette cuisine avec sa marmite toujours en l'air, avec la crémaillère aux dents diaboliques, la lanterne d'écurie et le moulin à café, le litre de pétrole, la boite de chicorée extra et les allumettes de contrebande, avec la lune en papier jaune qui bouche le trou du tuyau de poêle, et les coquilles d'oeufs dans la cendre, et les chenets au front luisant, au nez aplati, et le soufflet qui écarte ses jambes raides et dont le ventre fait de gros plis, avec ce chien à droite et ce chat à gauche de la cheminée, tous deux vivants peut être, et le fourneau d'où filent des étoiles de braise, et la porte au coin rongé par les souris, et la passoire grêlée, la bouillotte bavarde et le gril haut sur pattes comme un basset, et le carreau cassé de l'unique fenêtre dont la vue se paierait cher à Paris, et ces pavés de savon... et cette demi-douzaine de fers à repasser, à genoux sur leur planche, par rang de taille, comme des religieuses qui prient, voilées de noir et les mains jointes.
16:44 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : auteur, culture, littérature, livre, poésie, textes, souvenirs
lundi, 05 février 2018
LA DEROBADE (Jeanne CORDELIER) Extrait
L'homme est prêt avant vous. Vous êtes maintenant seule dans la chambre ; sur la table, il y a quinze sacs, dix ou cinq, c'est la même chose. Vous les fourrez rapidement dans votre sac avec la hâte de vous retrouver dehors. Vous franchissez le seuil de l'hôtel comme une voleuse en regardant à droite et à gauche de la porte. De l'air ! Vous avez besoin d'air. Pour vous donner du courage, vous palpez sans les regarder les billets : quinze sacs, dix ou cinq, c'est de l'argent. Vous commencez à faire des projets...
Mon premier client s'appelait Jacques. Il ressemblait à Jean Sablon. Je l'avais suivi dans un hôtel de la rue Daunou. Et là tout s'était passé exactement comme ça. Et si j'ai l'heureuse faculté d'oublier les mauvais souvenirs, je n'ai jamais réussi tout à fait à oublier celui-là....
16:08 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : auteur, livre, écriture, littérature, culture