samedi, 01 septembre 2007
L'ECOLE BUISSONNIERE
De toutes les écoles que j'ai fréquentées, c'est l'école buissonnière qui m'a paru la meilleure.
(Anatole France - 1844-1924)
16:01 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : Culture, école, écriture
jeudi, 30 août 2007
J'AIME LES FLEURS
J'aime les fleurs et leurs couleurs
Leurs parfums, leurs odeurs.
J'aime regarder les fleurs
Leurs multiples couleurs.
Au sud et à l'ouest
Au nord et à l'est
Parcourant l'univers
Mais fuyant les déserts
Et les étendues polaires
Elles disparaissent en hiver
Sans oublier de renaître
Quand le soleil en maître
Fait grimper le thermomètre
Sur l'appui de ma fenêtre
J'aime regarder les fleurs
Leurs multiples couleurs.
(04.08.07)
06:25 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : poésie, poème, écriture, nature, journal intime
mardi, 14 août 2007
NOTRE LOCATION DE VACANCES
Notre location de vacances se trouvait à l'étage d'un groupe de trois maisons collées les unes aux autres. Le propriétaire, artisan menuisier, avait aménagé sous les toits deux appartements. On y accédait par un grand escalier intérieur pour le notre, et par un escalier extérieur pour le deuxième. Le temps de la belle saision, ce propriétaire louait également une des maisons en rez de chaussée et logeait dans la petite maison du milieu. C'est là que nous avons dégusté un soir un far Breton confectionné par sa femme. Nous y avons vu également, sur l'écran de sa télévision, le plus grand évènement du siècle : l'homme qui marche sur la lune. Une bouteille de cidre du coin était débouchée à l'occasion.
Notre appartement était composé de deux chambres, d'un cabinet de toilette et d'une cuisine. Dans l'entrée, un vaste placard permettait de ranger sur des cintres nos robes et autres habits.
Nous aimions nous asseoir sur le large appui des fenêtres et lire des bandes dessinées, des magazines (Mademoiselle Age tendre, Salut les Copains) ou des livres, en écoutant les derniers tubes à la radio, en attendant d'aller à la plage ou le matin en attendant le repas de midi. Les petites épiceries dans le village, étaient tenues par des dames âgées, portant la coiffe blanche locale. La Poste était en même temps marchand de journaux et boulangerie. Maman y faisait ses courses le matin.
L'après midi, après la sieste, papa mettait la voiture en marche. Dans le coffre étaient posées nos bouées achetées au bazar sur la route de la plage. Direction la plage.
Le soir, après le repas, nous partions faire le tour du village avant d'aller nous coucher.
11:35 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Souvenirs, vacances, journal intime, écriture
lundi, 13 août 2007
PAYSAGE (E. VERHAEREN ( Les flammes hautes)
J'ai pour voisin et compagnon
Un vaste et puissant paysage
Qui change et luit comme un visage
Devant le seuil de ma maison.
14:13 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : Poésie, poèmes, écriture, culture.
samedi, 11 août 2007
SONGERIE
Encore un peu de temps et les profanes eux-mêmes sauront qu'un inventeur, pour faire jaillir l'étincelle et changer la face de la terre, doit rêver à l'aise, perdre du temps, bégayer du génie.
Tout le monde commence à comprendre que la songerie féconde a parfois le visage et la démarche hésitante de l'oisiveté.
(G. DUHAMEL, Le Temps de la Recherche)(Georges DUHAMEL est né en 1884)
Moi j'ai besoin également d'un peu d'oisiveté, de songerie..... pour composer mes poèmes, en un mot écrire.
22:35 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : Poésie, poèmes, culture, écriture, vacances
jeudi, 09 août 2007
BRETAGNE
Quand reverrai-je tes maisons de pierres
Et tes bouquets de fleurs d'hortensias
Tes chapelles où j'ai lu des prières
La mer et ses vagues jetées là
Sur tes plages de sable si fin
Qu'il semblait couler comme le vin
Que l'on boit au Bar des Pêcheurs ?
Reverrai-je tes bateaux à moteur
Tes mouettes et tes voiliers blancs
Comme les coiffes des vieilles dames
Bavardant assises sur un banc
Pendant que jouent sur le macadam
Des enfants, criant et courant,
Emportés par leurs élans
Sous le ciel tiède du mois d'août ?
Bretagne, comme ton pays est doux.
(11.07.07)
21:50 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : poésie, poème, souvenirs, vacances, écriture, journal intime
mercredi, 08 août 2007
COCCINELLE et L'ECOLE DES COCCINELLES : 2 POEMES DE LAURA
Un matin le père de Laura VANEL-COYTTE l'avait appelée. Il lui demandait de lui écrire 2 poèmes afin d'illustrer des cadres photos qu'il crée pour les photographes qui vont dans les écoles faire les photos de classes et individuelles. Une demi heure après, elle les lui envoyais.
COCCINELLE
Coccinelle, envoles-toi !
Coccinelle, si tu t'envoles,
Ce sera bien pour moi.
Coccinelle, si tu t'envoles,
Il fera beau demain
Et je serai contente.
Coccinelle, envoles-toi !
Mais pas maintenant
Reste tout près de moi.
Avant que tu t'envoles,
Je veux compter
Les points sur tes ailes.
L'ECOLE DES COCCINELLES
A l'école des coccinelles,
Il y a un tableau mais on s'entraîne
A compter sur les ailes du maître.
Dans l'alphabet des coccinelles,
Il y a deux voyelles, deux C et deux L
A l'école des coccinelles
On s'envole à la récréation
Dans un bruissement d'ailes.
Pour visiter le blog de LAURA :
http://lauravanel-coytte.hautetfort.com
L'adresse du site de LAURA :
http://www.e-monsite.com/lauravanelcoytte/
Pour commander son recueil de poésies :
LULU.COM
http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288
06:30 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : poésie, poème, écriture, journal intime
mardi, 07 août 2007
LA ROUTE DES VACANCES
Quelques jours avant notre départ, Papa sort ses cartes routières. Il étudie le trajet entre notre domicile et le lieu de nos vacances. Il note sur une feuille de papier les villes et villages que nous traverserons. Maman prépare les valises. La machine à laver tourne à plein régime. Les derniers achats sont faits.
La veille du départ, nous sommes au lit très tôt. Le lendemain, Papa nous réveille à trois heures et demi. Il est prêt à partir et les valises sont vite déposées dans le coffre de la voiture. Je monte à l'avant afin de lui servir de guide. Il me donne la liste des villes à traverser qu'il a préparée. Maman et mes soeurs sont à l'arrière. Le soleil n'est pas encore levé. Nous sommes tous silencieux et encore un peu endormis. Nous nous arrêtons au bout de 3 heures dans un chemin tranquille pour nous dégourdir les jambes. Nous sortons le thermos pour boire un café chaud et manger des croissants qui nous réconfortent. Nous commençons à nous sentir mieux. Le soleil illumine déjà l'horizon. Les volets des maisons commencent à s'ouvrir. Quelques rares passants discutent dans les rues. Les ménagères secouent leurs tapis et des literies apparaissent aux fenêtres.
Les lampes de rues s'éteignent. Nous sortons nos lunettes de soleil et comptons les kilomètres déjà parcourus. Papa commence à s'énerver : un tracteur roule devant nous à faible allure. Mais il a déjà mis son clignotant pour le doubler.
Pendant tout le reste du voyage, nous aurons ainsi devant nous des vélos, des motos, des camions, des voitures à doubler. Mais Papa conduit très bien et nous arriverons à bon port au milieu de l'après midi, fatigués mais tellement heureux d'être enfin en vacances.
06:30 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : Souvenirs, écriture, journal intime, vacances
dimanche, 05 août 2007
LA MUSIQUE
Il y a de la musique dans le soupir d'un roseau ;
Il y a de la musique dans le bouillonnement du ruisseau ;
Il y a de la musique en toutes choses si les hommes pouvaient l'entendre
Leur terre n'est qu'un écho des astres.
(Lord George Gordon BYRON dans DON JUAN XV - 1788-1824)
La musique possède des charmes pour charmer un sauvage,
Pour attendrir les roches ou tendre un chêne noueux.
(Williams CONGREVE, la Mariée du matin, I - 1670-1729).
22:55 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : Culture, musique, poésie, poèmes, écriture
samedi, 04 août 2007
JE FAISAIS RIRE
Michel SERRAULT a écrit un livre en 2002. Il y racontait sa vie et le titre de son livre était tout simplement :
MICHEL SERRAULT ... vous avez dit Serrault ?
A Paris, il a eu la chance d'avoir pour maître de théâtre Jean LE GOFF.
Dans son livre il nous confie :
"je suis à jamais reconnaissant à cet incomparable professeur que fût Jean LE GOFF de m'avoir mis en garde contre des qualités qui auraient pu se muer en facilités. Car dès mes premières semaines au Centre, il s'était produit le phénomène que j'espérais, mais que désormais il me fallait maîtriser : je faisais rire. Il me suffisait d'entrer pour dire un texte, une fable de La Fontaine par exemple, que Le GOFF aimait nous faire travailler, et de me tenir debout en lorgnant avec envie sur la chaise à côté, et c'était parti. Les copains riaient. Je pouvais rester ainsi cinq à six minutes, simplement à regarder la chaise et à multiplier les expressions de physionomie pour savoir si j'allais m'asseoir ou pas, et ça marchait. Naturellement, j'empruntais aux clowns leurs mimiques, leur gestuelle. Mais d'évidence je possédais ce don, la vis cosmica. Une sorte de grâce, et en même temps un des mystères du spectacle. Jean LE GOFF n'y alla pas par quatre chemins : - ce n'est pas un numéro de clown, Michel. Tu vas dire La Fontaine ou jouer Scapin. Tout ce que tu es en train de faire, c'est trop, c'est déplacé. Tu as un texte. En as-tu saisi l'intention ? Es-tu sûr de respirer convenablement, de ne pas bloquer ton corps ? Es-tu entièrement disposé à écouter ton partenaire ? A te laisser porter par lui et le texte ? C'est par cette voie que tu vas inventer, que tu vas proposer, et c'est comme ça que tu te libéreras."
"Il m'arrive parfois, au théâtre ou sur un tournage, d'avoir un doute, ou d'être tenté de m'engager là où le texte ne demande pas d'aller. Alors je pense à mon vieux Le GOFF ; "s'il était là, qu'est-ce qu'il me dirait ?".
16:55 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Culture, écriture, humour, livre