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lundi, 17 septembre 2007

ELLE TOURNE

La lune tourne

Autour de la terre qui tourne

Autour du soleil qui tourne

Dans ma tête qui tourne

Car je suis dans la lune

Et ma vie va vers toi

Car mon soleil c'est toi.

La terre joue avec la lune

Car la lune tourne

Autour de la terre qui tourne.

(15.08.2007)

vendredi, 14 septembre 2007

LE JOURNAL DE JULIETTE, LYCEENNE (2)

Le lendemain matin, la journée de Juliette au Lycée commence par deux heures de sport dans la nouvelle salle. Car le Lycée est tout récent. Il a été inauguré il y a quelques jours. Juliette aime beaucoup cette discipline. Quand elle était petite, elle aimait bouger son corps, danser, faire de la gymnastique.... elle qui semble si fragile.

L'heure suivante, le professeur étant absent, les surveillants permettent aux élèves de se promener dans la cour. Juliette fait alors la connaissance de deux filles de sa classe : Martine et Lise. Lise est pensionnaire et Martine vient d'arriver dans la ville, son père étant militaire de carrière.

Pour terminer la matinée, le professeur d'histoire-géo explique le travail à fournir durant toute l'année scolaire. Juliette et ses camarades prennent des notes sur leur cahier réservé à ces deux matières. Puis midi sonne et chacun va déjeuner en famille ou à la cantine.

jeudi, 13 septembre 2007

LE JOURNAL DE JULIETTE, LYCEENNE (1)

LA RENTREE DE JULIETTE AU LYCEE.

Les élèves de seconde et de première se sont dirigés à 13 h 45 vers le patio du lycée. Juliette retrouve ses amies, Claude et Marie Claire. Marie Claire redouble sa seconde. Elle est maintenant dans la classe de Juliette. Claude non. Malgré tout, elles se retrouveront toutes les trois dans la grande cour, au moment de la récréation. Juliette est surprise : le beau garçon brun qu'elle avait remarqué au bal du Lycée, au mois de juin, est là également. Elle pense qu'il doit avoir 18 ans car il est grand de taille et paraît plus âgé que les autres garçons du lycée. Elle s'assied près de Marie Claire, derrière le beau garçon brun. Le professeur distribue les emplois du temps. A 16 heures, elle dit : "Ouf ! la rentrée est passée !". Elle peut alors retourner chez elle.

mardi, 11 septembre 2007

DANS L'HERBE

Je passerai l'été dans l'herbe sur le dos,

La nuque dans les mains, les paupières mi-closes,

Sans mêler un soupir à l'haleine des roses

Ni troubler le sommeil léger des clairs échos.

(René François SULLY PRUD'HOMME -SIESTE - 1839-1907)

mercredi, 05 septembre 2007

Monsieur Serge

Je me sens le coeur lourd

Serge qui passait chaque jour

M'écouter lire son courrier

Est parti un jour de juillet

Il aimait retrouver Ginette

Vendeuse aux Galeries Lafayette

Bavarder avec les demoiselles

Paulette, Josiane ou Isabelle

Il vivait avec sa Nanou

Une belle italienne dévouée

Elle rendait ses jours plus doux

Depuis qu'il avait échoué

Dans cette ville du Midi

Il était parfois aigri

Par la vie car, enfant,

La maladie le frappant

Il était devenu boiteux

Et plus tard, le malheureux

Est devenu mal voyant

Par l'éclat d'un soleil éblouissant

Je me sens le coeur lourd

Je pense à lui chaque jour

Trente deux ans nous séparaient

Et quand Nanou est décédée

Marie Thérèse l'a remplacée

A son enterrement beaucoup ont pleuré

Seule devant mon clavier

Quand pourrai-je oublier

Ses paroles toutes en douceur

Ou bien son côté farceur ?

(23.07.07)

samedi, 01 septembre 2007

L'ECOLE BUISSONNIERE

De toutes les écoles que j'ai fréquentées, c'est l'école buissonnière qui m'a paru la meilleure.

(Anatole France - 1844-1924)

jeudi, 30 août 2007

J'AIME LES FLEURS

J'aime les fleurs et leurs couleurs

Leurs parfums, leurs odeurs.

J'aime regarder les fleurs

Leurs multiples couleurs.

Au sud et à l'ouest

Au nord et à l'est

Parcourant l'univers

Mais fuyant les déserts

Et les étendues polaires

Elles disparaissent en hiver

Sans oublier de renaître

Quand le soleil en maître

Fait grimper le thermomètre

Sur l'appui de ma fenêtre

J'aime regarder les fleurs

Leurs multiples couleurs.

(04.08.07)

mardi, 14 août 2007

NOTRE LOCATION DE VACANCES

Notre location de vacances se trouvait à l'étage d'un groupe de trois maisons collées les unes aux autres. Le propriétaire, artisan menuisier, avait aménagé sous les toits deux appartements. On y accédait par un grand escalier intérieur pour le notre, et par un escalier extérieur pour le deuxième. Le temps de la belle saision, ce propriétaire louait également une des maisons en rez de chaussée et logeait dans la petite maison du milieu. C'est là que nous avons dégusté un soir un far Breton confectionné par sa femme. Nous y avons vu également, sur l'écran de sa télévision, le plus grand évènement du siècle : l'homme qui marche sur la lune. Une bouteille de cidre du coin était débouchée à l'occasion.

Notre appartement était composé de deux chambres, d'un cabinet de toilette et d'une cuisine. Dans l'entrée, un vaste placard permettait de ranger sur des cintres nos robes et autres habits.

Nous aimions nous asseoir sur le large appui des fenêtres et lire des bandes dessinées, des magazines (Mademoiselle Age tendre, Salut les Copains)  ou des livres, en écoutant les derniers tubes à la radio, en attendant d'aller à la plage ou le matin en attendant le repas de midi. Les petites épiceries dans le village, étaient tenues par des dames âgées, portant la coiffe blanche locale. La Poste était en même temps marchand de journaux et boulangerie. Maman y faisait ses courses le matin.

L'après midi, après la sieste, papa mettait la voiture en marche. Dans le coffre étaient posées nos bouées achetées au bazar sur la route de la plage. Direction la plage.

Le soir, après le repas, nous partions faire le tour du village avant d'aller nous coucher.

lundi, 13 août 2007

PAYSAGE (E. VERHAEREN ( Les flammes hautes)

J'ai pour voisin et compagnon

Un vaste et puissant paysage

Qui change et luit comme un visage

Devant le seuil de ma maison.

samedi, 11 août 2007

SONGERIE

Encore un peu de temps et les profanes eux-mêmes sauront qu'un inventeur, pour faire jaillir l'étincelle et changer la face de la terre, doit rêver à l'aise, perdre du temps, bégayer du génie.

Tout le monde commence à comprendre que la songerie féconde a parfois le visage et la démarche hésitante de l'oisiveté.

(G. DUHAMEL, Le Temps de la Recherche)(Georges DUHAMEL est né en 1884)

Moi j'ai besoin également d'un peu d'oisiveté, de songerie..... pour composer mes poèmes, en un mot écrire.