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lundi, 07 mai 2007

BALADES DANS LA VILLE

J'aime me promener dans ma ville natale, aller de quartier en quartier, retrouver des instants enfouis au plus profond de moi. Je prends les petites rues, je tourne à droite ou à gauche, je fais une boucle et je reviens à l'endroit où je m'étais trouvée quelques instants auparavant. J'ai le coeur plein de souvenirs heureux. Des images défilent dans ma tête. Je me pose aussi quelques questions : pourquoi a-t-on élevé ce monument ? Ces maisons anciennes appartenaient à qui ? Appartiennent à qui maintenant ?

Ayant vu des photos anciennes de certains bâtiments, je peux en retracer l'histoire. Le souvenir de récits de mes grands parents ou mes parents me permettent de compléter le puzzle de leur vie.

L'histoire se perd dans le visage quotidien de ces murs. Je me retrouve à la maison à tourner les pages du livre retraçant la vie de cette petite ville où je suis née et où j'ai grandi.

JE PARTIRAI

Je sais qu'un jour je partirai

Pour un voyage sans fin.

Ce ne sera pas une simple virée.

Je partirai un soir ou un matin.

Je n'aurai pas ma photo dans les journaux

On n'en parlera pas à la radio

Mon nom sera gravé dans la pierre.

Je ne demande pas de prières.

vendredi, 04 mai 2007

FILMS EN VACANCES

Enfants, nous avions la permission de regarder le film du soir quand nous étions en vacances.

Les films américains ou français, cela nous était égal.

Les films que je préférais : les histoires d'amour bien sûr. Les films de guerre et ceux avec Alain Delon, Lino Ventura, ce n'était pas trop pour moi (il faut comprendre, c'était trop viril pour une petite fille). Fernandel, Louis de Funès, Bourvil, Mireille Darc ... j'aimais bien. Alibaba et les quarante voleurs : j'adorais et on le rejouait ensuite les jours qui suivaient, entre nous.

Ma petite soeur Bernadette pleurait souvent quand le mot FIN apparaissait sur l'écran. Il fallait lui tendre un mouchoir car c'étaient les grandes eaux.

Les feuilletons que je préférais : Au nom de la loi (avec Steve MacQueen), Zorro, Rintintin, Ivanohé (avec Roger Moore)... également l'Age heureux (avec Delphine Desyeux dont j'ai déjà parlé), les feuilletons des années 60.

Dans les années 70, les western qu'on dit "spaghettis" plaisaient beaucoup à mon cousin Michel qui venait quelquefois en regarder chez nous. Seulement, Michel aimait trop les bonbons. Il savait où se trouvait le paquet. Quand ma mère sortait dans le jardin, il se dépêchait d'ouvrir la porte du buffet pour en tirer un du paquet.

Quand il repartait chez sa maman, je me permettais de raconter ce qu'il avait fait. Maman le comprenait car elle le connaissait bien. Il avait toujours été gâté.

Un cinéma se trouvait dans notre rue. Je suis allée y voir deux films.

Mon collège organisait également des soirées cinéma. Je me souviens avoir vu "Le rouge et le Noir" avec Danièle Darrieux et Gérard Philippe. C'était étrange de voir ce film projeté dans une salle de classe. Mais nous étions entre copines et le lendemain nous en discutions encore. J'en garde un bon souvenir d'autant plus que durant l'année scolaire nos parents fermaient la télévision à 21 heures. C'était l'époque où nous étions adolescentes et où les sorties étaient limitées.

 

 

jeudi, 03 mai 2007

LA VIE, LA VIE

La vie comme une bataille

Qui prend en tenailles

La vie comme un long chemin

La vie qui n'apprend rien.

La vie qu'on n'a pas choisie

Celle qu'on poursuit

La vie comme un ravage

La vie comme une erreur

La vie toute en couleur

La vie sans un nuage

La vie toute en mots

La vie pleine de maux

La vie comme un fardeau

La vie comme un cadeau

La vie dans son coeur

Celle à l'intérieur

La vie comme une galère

La vie toute en prière

La vie, la vie,

Enfin, la vie.

samedi, 28 avril 2007

JE SUIS

Je suis un petit grain

De poussière

Dans un univers

Qui bouge sans fin.

Je suis une petite rivière

Qui court vers la mer.

vendredi, 27 avril 2007

RETOUR DE COLONIE DE VACANCES

C'est la fin du mois d'août, mes petites soeurs sont rentrées de colonie de vacances. Cette année, leur séjour se déroulait dans le sud de la France, près de PAU.

Si Geneviève est ravie et pleine d'entrain, par contre Bernadette est couchée depuis 3 jours. Elle ne mange presque pas.

Maman, de plus en plus inquiète de voir sa fille dormir toute la journée, décide d'appeler le médecin.

Elle ne comprend pas du tout dans quel état est Bernadette, elle fait plein de suppositions. Elle va jusqu'à parler de méningite... Elle prend sa température mais elle est tout à fait normale.

Le médecin arrive et monte à l'étage pour examiner ma petite soeur. Je reste en bas et j'attends le verdict.

Le médecin descend en rassurant ma maman : il lui dit que demain elle sera rétablie, qu'elle n'avait besoin que d'un bon repos.

Le lendemain, Bernadette se lève en même temps que nous. Elle n'est pas encore tout à fait en forme mais l'appétit est revenu. Le médecin avait vu juste. Et dans les jours qui ont suivi, ma soeur a retrouvé le moral. Bien sûr, elle a toujours été difficile pour manger à table. D'ailleurs on l'appelle "pain-beurre". Quand mes grands-parents nous invitent le dimanche midi, elle ne fait grignoter... Elle dit que ce n'est pas bon chez Mamie.

Récemment, j'ai demandé à Bernadette ce qui c'était passé à la colonie de vacances. Elle m'a répondu que son séjour ne lui plaisait pas. Elle n'avait pas osé le dire à mes parents. Bien que Geneviève se trouvait pas loin d'elle, elle n'avait pas apprécié les activités avec des enfants qu'elle ne connaissait pas, Ces vacances ne lui ont pas été profitables.

mercredi, 25 avril 2007

I NEED MUSIC

I need music, the one I've chosen

Especially yours. I never see you on television

I know nothing about you

I don't ask you

To have a little part

Of happiness more and more

When I hear you playing guitar,

I don't ask no more.

lundi, 23 avril 2007

GRAINS DE BEAUTE

Neuf grains de beauté gracieux

Que de neuf baisers je décompte,

Et les comptant je me rends compte

D'un secret plus doux que les cieux,

Sur le cou tendre, aux joues sans ombre,

Et sur le sein où le coeur bat...

Aucun baiser n'effacera

Ce qui plus que le musc est sombre.

( M.A. KOUZMINE Anthologie de la poésie russe par J. DAVID)

samedi, 21 avril 2007

LES FLEURS

Nous sommes les fleurs des fleuristes

Nous sommes les fleurs des marchands,

Des petites fleurs qui sont tristes

De ne pas fleurir dans les champs.

 

(Edmond ROSTAND - Les musardises)

mercredi, 18 avril 2007

J'AI LE COEUR SI FROID

J'ai le coeur si froid

C'est bien la première fois.

Il me pose tant de questions

Il en perd la raison.

Il est redevenu un enfant,

Je ne suis pas celle qu'il attend.

Comme je voudrais fuir

Je n'ai pas d'autre désir.

J'ai le coeur froid pour lui.

Je voudrais partir sans un bruit.

Comment lui faire comprendre ?

S'il pouvait enfin m'entendre...

Il est redevenu un enfant,

Je ne suis pas celle qu'il attend.