Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 01 février 2008

LES SOIRS, LE MOULIN

Le moulin tourne au fond du soir, très lentement,

Sur un ciel de tristesse et de mélancolie ;

Il tourne et tourne, et sa voile couleur de lie

Est triste et faible et lourde et lasse, infiniment.

(E. VERHAEREN)

5f43d8d4e27c0e8541c66863bf7c7e09.jpg

mercredi, 30 janvier 2008

TOUT DOIT TENDRE AU BON SENS

UN PETIT EXTRAIT D'UNE POESIE DU 17 SIECLE de  NICOLAS BOILEAU.

Tout doit tendre au bon sens ; mais, pour y parvenir,

Le chemin est glissant et pénible à tenir ;

Pour peu qu'on s'en écarte, aussitôt l'on se noie,

La raison pour marcher n'a souvent qu'une voie.

mardi, 11 décembre 2007

LE BONHEUR EST PARTOUT (Maurice CAREME)

Une table en bois blanc,

Une pomme et un couteau ;

A travers le carreau,

Un grand champ de froment.

Tu te tournes à droite,

Le bonheur est à droite ;

Tu te tournes à gauche,

Le bonheur est à gauche.

Inutile, je crois,

De demander pourquoi.

Pas plus que toi, l'horloge

Que le temps interroge

N'élève ici la voix.

samedi, 01 décembre 2007

POUR INGRID

Comment fait-elle pour tenir encore ?

Comme une bougie qui s'éteint lentement

Elle a froid dans tout son corps

Elle s'accroche à ses enfants

Comment était sa vie avant ?

Elle a le regard vide et lent.

Pourra-t-elle tenir encore longtemps ?

Vont-ils la garder encore longtemps ?

COMMENT ECRIRE UNE CHANSON, UN POEME ?

Pour composer une chanson ou un poème, chacun y va de sa recette.

DICK ANNEGARN, chanteur toujours en voyage, nous donne la sienne :

"J'écris davantage avec mes pieds qu'avec mes mains. Le voyage procure cette ivresse, cette intuition, qui donnent souvent naissance à une écriture adolescente mais ce n'est pas parce qu'on a de l'inspiration qu'on a une chanson. Neuf chansons sur dix passent à la trappe avant d'être achevées. C'est plus difficile que de réaliser un gros solo de guitare électrique ou de saxo. C'est bien plus que ça, une alchimie infâme, certaines chansons s'écrivent au fil des ans. Aujourd'hui, j'ai besoin de voyager pour écrire car cela ne me suffit plus de naviguer dans ma tête".

mardi, 06 novembre 2007

L'AME vue par quelques poètes

Votre âme est un paysage choisi

Que vont charmant masques et bergamasques

Jouant du luth et dansant et quasi

Tristes sous leurs déguisements fantasques

Paul Verlaine, Les fêtes galantes.

 

 

Mon âme est une infante en robe de parade,

Dont l'exil se reflète, éternel et royal,

Aux grands miroirs déserts d'un vieil Escurial,

Ainsi qu'une galère oubliée en la rade

Albert Samain, Au jardin de l'infante.

 

Mon âme, il faut partir. Ma vigueur est passée,

Mon dernier jour est dessus l'horizon.

Tu crains ta liberté. Quoi ! n'es-tu pas lassée

D'avoir souffert soixante ans en prison ?

François Maynard, Sonnets.

 

L'âme a la couleur du regard. L'âme bleue seule porte

en elle du rêve, elle a pris son azur aux flots et à l'espace.

Guy de Maupassant

samedi, 22 septembre 2007

L'AUTOMNE (vu par quelques poètes)

THEOPHILE GAUTIER, Emaux et Camées (1811 - 1872)

Déjà plus d'une feuille sèche

Parsème les gazons jaunis ;

Soir et matin, la brise est fraîche,

Hélas ! les beaux jours sont finis !

R. L. GEERAERT, Les sueurs de la joie (1925 - -, Belge)

Un reste de soleil sur le seuil de la brume,

Une glu chaude encore à la pente des nues

Et l'automne vous prend dans ses pattes-pelues,

Feuilles couleur de sang, de sang couleur de plumes.

MILLEVOYE Charles Hubert, Elégies, La chute des feuilles (1782 - 1816, Français)

De la dépouille de nos bois

L'automne avait jonché la terre :

Le bocage était sans mystère,

Le rossignol était sans voix.

Edouard MORIKE, Matin de Septembre (1804-1875, Allemand)

Brume : le monde y repose encore.

Bois et prairies rêvent encore.

Bientôt, quand tomberont les voiles,

Tu retrouveras le ciel bleu ;

Le monde atténué, qu'exaltera l'automne,

Ruissellera d'or chaleureux.

SARUMARU, Poèmes (VIIIè siècle, Japonais)

Au profond de la montagne,

Ecartant et foulant les feuilles d'érable

Le cerf brame ;

Et à l'entendre ainsi,

Ah ! que l'automne m'est lourdement triste !

lundi, 13 août 2007

PAYSAGE (E. VERHAEREN ( Les flammes hautes)

J'ai pour voisin et compagnon

Un vaste et puissant paysage

Qui change et luit comme un visage

Devant le seuil de ma maison.

mercredi, 08 août 2007

COCCINELLE et L'ECOLE DES COCCINELLES : 2 POEMES DE LAURA

64cb53eae4356a9bc89325c5a385896d.jpgUn matin le père de Laura VANEL-COYTTE l'avait appelée. Il lui demandait de lui écrire 2 poèmes afin d'illustrer des cadres photos qu'il crée pour les photographes qui vont dans les écoles faire les photos de classes et individuelles. Une demi heure après, elle les lui envoyais.

 

COCCINELLE

Coccinelle, envoles-toi !

Coccinelle, si tu t'envoles,

Ce sera bien pour moi.

 

 

Coccinelle, si tu t'envoles,

Il fera beau demain

Et je serai contente.

 

Coccinelle, envoles-toi !

Mais pas maintenant

Reste tout près de moi.

 

Avant que tu t'envoles,

Je veux compter

Les points sur tes ailes.

 

L'ECOLE DES COCCINELLES

A l'école des coccinelles,

Il y a un tableau mais on s'entraîne

A compter sur les ailes du maître.

 

Dans l'alphabet des coccinelles,

Il y a deux voyelles, deux C et deux L

 

A l'école des coccinelles

On s'envole à la récréation

Dans un bruissement d'ailes.

 

Pour visiter le blog de LAURA :

http://lauravanel-coytte.hautetfort.com

L'adresse du site de LAURA :

http://www.e-monsite.com/lauravanelcoytte/

Pour commander son recueil de poésies :

LULU.COM

http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288

 

 

 

lundi, 30 juillet 2007

FEUILLE, FEUILLES ....

85f86258a0d909497cf5e8c294f9009f.jpg

DEUX POEMES SUR LES FEUILLES.

DEUX POEMES DIFFERENTS, DEUX MANIERES D'EN PARLER....

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

Mon poème écrit hier soir :

FEUILLES

Des feuilles tristes et usées

D'avoir tant bataillé

Contre un soleil desséchant

Certains jours de grand vent

Tombent sur le sol épuisées

Elles sont toutes recroquevillées.

-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-

-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-

Un poème d'AMBROISE

LA FEUILLE

Un coup de crayon noircit la feuille

Elle tombe de l'arbre

Et virevolte dans la noirceur

De l'immensité planétaire

Au grès du plaisir du vent

Pour finir sa course

Sur l'eau stagnante et vaseuse

D'un lac en terre éloigné.

Texte tiré de son livre DERIVES URBAINES (100 pages - Edition 2007 - Prix :  10 euros) que vous pouvez vous procurer sur son site : http://ambroise.hautetfort.com