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samedi, 01 décembre 2007

COMMENT ECRIRE UNE CHANSON, UN POEME ?

Pour composer une chanson ou un poème, chacun y va de sa recette.

DICK ANNEGARN, chanteur toujours en voyage, nous donne la sienne :

"J'écris davantage avec mes pieds qu'avec mes mains. Le voyage procure cette ivresse, cette intuition, qui donnent souvent naissance à une écriture adolescente mais ce n'est pas parce qu'on a de l'inspiration qu'on a une chanson. Neuf chansons sur dix passent à la trappe avant d'être achevées. C'est plus difficile que de réaliser un gros solo de guitare électrique ou de saxo. C'est bien plus que ça, une alchimie infâme, certaines chansons s'écrivent au fil des ans. Aujourd'hui, j'ai besoin de voyager pour écrire car cela ne me suffit plus de naviguer dans ma tête".

mardi, 06 novembre 2007

L'AME vue par quelques poètes

Votre âme est un paysage choisi

Que vont charmant masques et bergamasques

Jouant du luth et dansant et quasi

Tristes sous leurs déguisements fantasques

Paul Verlaine, Les fêtes galantes.

 

 

Mon âme est une infante en robe de parade,

Dont l'exil se reflète, éternel et royal,

Aux grands miroirs déserts d'un vieil Escurial,

Ainsi qu'une galère oubliée en la rade

Albert Samain, Au jardin de l'infante.

 

Mon âme, il faut partir. Ma vigueur est passée,

Mon dernier jour est dessus l'horizon.

Tu crains ta liberté. Quoi ! n'es-tu pas lassée

D'avoir souffert soixante ans en prison ?

François Maynard, Sonnets.

 

L'âme a la couleur du regard. L'âme bleue seule porte

en elle du rêve, elle a pris son azur aux flots et à l'espace.

Guy de Maupassant

samedi, 22 septembre 2007

L'AUTOMNE (vu par quelques poètes)

THEOPHILE GAUTIER, Emaux et Camées (1811 - 1872)

Déjà plus d'une feuille sèche

Parsème les gazons jaunis ;

Soir et matin, la brise est fraîche,

Hélas ! les beaux jours sont finis !

R. L. GEERAERT, Les sueurs de la joie (1925 - -, Belge)

Un reste de soleil sur le seuil de la brume,

Une glu chaude encore à la pente des nues

Et l'automne vous prend dans ses pattes-pelues,

Feuilles couleur de sang, de sang couleur de plumes.

MILLEVOYE Charles Hubert, Elégies, La chute des feuilles (1782 - 1816, Français)

De la dépouille de nos bois

L'automne avait jonché la terre :

Le bocage était sans mystère,

Le rossignol était sans voix.

Edouard MORIKE, Matin de Septembre (1804-1875, Allemand)

Brume : le monde y repose encore.

Bois et prairies rêvent encore.

Bientôt, quand tomberont les voiles,

Tu retrouveras le ciel bleu ;

Le monde atténué, qu'exaltera l'automne,

Ruissellera d'or chaleureux.

SARUMARU, Poèmes (VIIIè siècle, Japonais)

Au profond de la montagne,

Ecartant et foulant les feuilles d'érable

Le cerf brame ;

Et à l'entendre ainsi,

Ah ! que l'automne m'est lourdement triste !

lundi, 13 août 2007

PAYSAGE (E. VERHAEREN ( Les flammes hautes)

J'ai pour voisin et compagnon

Un vaste et puissant paysage

Qui change et luit comme un visage

Devant le seuil de ma maison.

mercredi, 08 août 2007

COCCINELLE et L'ECOLE DES COCCINELLES : 2 POEMES DE LAURA

64cb53eae4356a9bc89325c5a385896d.jpgUn matin le père de Laura VANEL-COYTTE l'avait appelée. Il lui demandait de lui écrire 2 poèmes afin d'illustrer des cadres photos qu'il crée pour les photographes qui vont dans les écoles faire les photos de classes et individuelles. Une demi heure après, elle les lui envoyais.

 

COCCINELLE

Coccinelle, envoles-toi !

Coccinelle, si tu t'envoles,

Ce sera bien pour moi.

 

 

Coccinelle, si tu t'envoles,

Il fera beau demain

Et je serai contente.

 

Coccinelle, envoles-toi !

Mais pas maintenant

Reste tout près de moi.

 

Avant que tu t'envoles,

Je veux compter

Les points sur tes ailes.

 

L'ECOLE DES COCCINELLES

A l'école des coccinelles,

Il y a un tableau mais on s'entraîne

A compter sur les ailes du maître.

 

Dans l'alphabet des coccinelles,

Il y a deux voyelles, deux C et deux L

 

A l'école des coccinelles

On s'envole à la récréation

Dans un bruissement d'ailes.

 

Pour visiter le blog de LAURA :

http://lauravanel-coytte.hautetfort.com

L'adresse du site de LAURA :

http://www.e-monsite.com/lauravanelcoytte/

Pour commander son recueil de poésies :

LULU.COM

http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288

 

 

 

lundi, 30 juillet 2007

FEUILLE, FEUILLES ....

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DEUX POEMES SUR LES FEUILLES.

DEUX POEMES DIFFERENTS, DEUX MANIERES D'EN PARLER....

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Mon poème écrit hier soir :

FEUILLES

Des feuilles tristes et usées

D'avoir tant bataillé

Contre un soleil desséchant

Certains jours de grand vent

Tombent sur le sol épuisées

Elles sont toutes recroquevillées.

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Un poème d'AMBROISE

LA FEUILLE

Un coup de crayon noircit la feuille

Elle tombe de l'arbre

Et virevolte dans la noirceur

De l'immensité planétaire

Au grès du plaisir du vent

Pour finir sa course

Sur l'eau stagnante et vaseuse

D'un lac en terre éloigné.

Texte tiré de son livre DERIVES URBAINES (100 pages - Edition 2007 - Prix :  10 euros) que vous pouvez vous procurer sur son site : http://ambroise.hautetfort.com

mardi, 17 juillet 2007

CIEL !

Ciel ! que le moment fuit ! que les plaisirs sont courts !

Déjà la lune errante, aux deux tiers de son cours,

Sous des nuages noirs se perdait éclipsée ;

L'airain sonnait minuit, il fallut nous quitter.

(Antoine BERTIN, Elégie XI  1752-1790)

mercredi, 11 juillet 2007

LA FLUTE DE JADE (HUNG-SO-FAN)

Nuit tiède, clair de lune, parfum des pruniers, donnez à ma bien-aimée un rêve délicieux !

Faites qu'elle soit impatiente de me revoir, et qu'à l'aurore elle vienne frapper à ma porte.

Parfum des pruniers, clair de lune, nuit tiède, je saurai, par ses baisers, si vous m'avez entendu ...

HUNG-SO FAN vécu de 1812 à 1861, il est Chinois.

mercredi, 04 juillet 2007

CHARLES SAINTE BEUVE (1804-1869) PREMIER AMOUR

Printemps, que me veux-tu ? Pourquoi ce doux sourire,

Ces fleurs dans tes cheveux et ces boutons naissants ?

Pourquoi dans les bosquets cette voix qui soupire,

Et du soleil d'avril ces rayons caressants ?

                  

Printemps si beau, ta vue attriste ma jeunesse ;

De biens évanouis tu parles à mon coeur ;

Et d'un bonheur prochain ta riante promesse

M'apporte un long regret de mon premier bonheur.

 

Un seul être pour moi remplissait la nature ;

En ces yeux je puisais la vie et l'avenir ;

Au souffle harmonieux de sa voix calme et pure,

Vers un plus frais matin je croyais rajeunir.

 

O Combien je l'aimais ! et c'était en silence !

De son front virginal arrosé de pudeur,

De sa bouche où nageait tant d'heureuse indolence,

Mon souffle aurait terni l'éclatante candeur.

 

Par instants j'espérai. Bonne autant qu'ingénue,

Elle me consolait du sort trop inhumain,

Je l'avais vue un jour rougir à ma venue,

Et sa main par hasard avait touché ma main.

dimanche, 03 juin 2007

MERE

Oh ! l'amour d'une mère ! amour que nul n'oublie !

Pain merveilleux qu'un dieu partage et multiplie !

Table toujours servie au paternel foyer !

Chacun en a sa part et tous l'ont tout entier.

(Victor HUGO - Les Feuilles d'automne)

 

L'asile le plus sûr est le sein d'une mère.

(FLORIAN - Fables "La Mère, l'Enfant et les Sarigues")

 

L'épouse, c'est pour le bon conseil ; la belle-mère, c'est pour le bon accueil ;

mais rien ne vaut une douce maman.

(L. TOLSTOI, Anna Karénine)

12:05 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : poésie, poème, amour, écriture