lundi, 13 août 2007
PAYSAGE (E. VERHAEREN ( Les flammes hautes)
J'ai pour voisin et compagnon
Un vaste et puissant paysage
Qui change et luit comme un visage
Devant le seuil de ma maison.
14:13 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : Poésie, poèmes, écriture, culture.
mercredi, 08 août 2007
COCCINELLE et L'ECOLE DES COCCINELLES : 2 POEMES DE LAURA
Un matin le père de Laura VANEL-COYTTE l'avait appelée. Il lui demandait de lui écrire 2 poèmes afin d'illustrer des cadres photos qu'il crée pour les photographes qui vont dans les écoles faire les photos de classes et individuelles. Une demi heure après, elle les lui envoyais.
COCCINELLE
Coccinelle, envoles-toi !
Coccinelle, si tu t'envoles,
Ce sera bien pour moi.
Coccinelle, si tu t'envoles,
Il fera beau demain
Et je serai contente.
Coccinelle, envoles-toi !
Mais pas maintenant
Reste tout près de moi.
Avant que tu t'envoles,
Je veux compter
Les points sur tes ailes.
L'ECOLE DES COCCINELLES
A l'école des coccinelles,
Il y a un tableau mais on s'entraîne
A compter sur les ailes du maître.
Dans l'alphabet des coccinelles,
Il y a deux voyelles, deux C et deux L
A l'école des coccinelles
On s'envole à la récréation
Dans un bruissement d'ailes.
Pour visiter le blog de LAURA :
http://lauravanel-coytte.hautetfort.com
L'adresse du site de LAURA :
http://www.e-monsite.com/lauravanelcoytte/
Pour commander son recueil de poésies :
LULU.COM
http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288
06:30 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : poésie, poème, écriture, journal intime
lundi, 30 juillet 2007
FEUILLE, FEUILLES ....

DEUX POEMES SUR LES FEUILLES.
DEUX POEMES DIFFERENTS, DEUX MANIERES D'EN PARLER....
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Mon poème écrit hier soir :
FEUILLES
Des feuilles tristes et usées
D'avoir tant bataillé
Contre un soleil desséchant
Certains jours de grand vent
Tombent sur le sol épuisées
Elles sont toutes recroquevillées.
-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-
-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-
Un poème d'AMBROISE
LA FEUILLE
Un coup de crayon noircit la feuille
Elle tombe de l'arbre
Et virevolte dans la noirceur
De l'immensité planétaire
Au grès du plaisir du vent
Pour finir sa course
Sur l'eau stagnante et vaseuse
D'un lac en terre éloigné.
Texte tiré de son livre DERIVES URBAINES (100 pages - Edition 2007 - Prix : 10 euros) que vous pouvez vous procurer sur son site : http://ambroise.hautetfort.com
14:17 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Poésie, poèmes, écriture, journal intime, livres, blogs, littérature
mardi, 17 juillet 2007
CIEL !
Ciel ! que le moment fuit ! que les plaisirs sont courts !
Déjà la lune errante, aux deux tiers de son cours,
Sous des nuages noirs se perdait éclipsée ;
L'airain sonnait minuit, il fallut nous quitter.
(Antoine BERTIN, Elégie XI 1752-1790)
23:20 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Poésie, poèmes, écriture, culture
mercredi, 11 juillet 2007
LA FLUTE DE JADE (HUNG-SO-FAN)
Nuit tiède, clair de lune, parfum des pruniers, donnez à ma bien-aimée un rêve délicieux !
Faites qu'elle soit impatiente de me revoir, et qu'à l'aurore elle vienne frapper à ma porte.
Parfum des pruniers, clair de lune, nuit tiède, je saurai, par ses baisers, si vous m'avez entendu ...
HUNG-SO FAN vécu de 1812 à 1861, il est Chinois.
09:10 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Poésie, poème, culture, écriture
mercredi, 04 juillet 2007
CHARLES SAINTE BEUVE (1804-1869) PREMIER AMOUR
Printemps, que me veux-tu ? Pourquoi ce doux sourire,
Ces fleurs dans tes cheveux et ces boutons naissants ?
Pourquoi dans les bosquets cette voix qui soupire,
Et du soleil d'avril ces rayons caressants ?
Printemps si beau, ta vue attriste ma jeunesse ;
De biens évanouis tu parles à mon coeur ;
Et d'un bonheur prochain ta riante promesse
M'apporte un long regret de mon premier bonheur.
Un seul être pour moi remplissait la nature ;
En ces yeux je puisais la vie et l'avenir ;
Au souffle harmonieux de sa voix calme et pure,
Vers un plus frais matin je croyais rajeunir.
O Combien je l'aimais ! et c'était en silence !
De son front virginal arrosé de pudeur,
De sa bouche où nageait tant d'heureuse indolence,
Mon souffle aurait terni l'éclatante candeur.
Par instants j'espérai. Bonne autant qu'ingénue,
Elle me consolait du sort trop inhumain,
Je l'avais vue un jour rougir à ma venue,
Et sa main par hasard avait touché ma main.
06:55 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : Poésie, poème, écriture, culture
dimanche, 03 juin 2007
MERE
Oh ! l'amour d'une mère ! amour que nul n'oublie !
Pain merveilleux qu'un dieu partage et multiplie !
Table toujours servie au paternel foyer !
Chacun en a sa part et tous l'ont tout entier.
(Victor HUGO - Les Feuilles d'automne)
L'asile le plus sûr est le sein d'une mère.
(FLORIAN - Fables "La Mère, l'Enfant et les Sarigues")
L'épouse, c'est pour le bon conseil ; la belle-mère, c'est pour le bon accueil ;
mais rien ne vaut une douce maman.
(L. TOLSTOI, Anna Karénine)
12:05 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : poésie, poème, amour, écriture
jeudi, 24 mai 2007
LA CHAINE DES POETES
Transmise par JOS à LAURA, la chaîne des poètes consiste à "présenter le texte poétique qui vous a le plus marqué, fait le plus frissonner".
Voici donc le mien :
X
Quinze longs jours encore et plus de six semaines
Déjà ! Certes, parmi les angoisses humaines,
La plus dolente angoisse est celle d'être loin,
On s'écrit, on se dit que l'on s'aime ; on a soin
D'évoquer chaque jour la voix, les yeux, le geste
De l'être en qui l'on met son bonheur, et l'on reste
Des heures à causer tout seul avec l'absent.
Mais tout ce que l'on pense et tout ce que l'on sent
Et tout ce dont on parle avec l'absent, persiste
A demeurer blafard et fidèlement triste.
Oh ! l'absence le moins clément de tous les maux !
Se consoler avec des phrases et des mots,
Puiser dans l'infini morose des pensées
De quoi vous rafraîchir, espérances lassées,
Et n'en rien remonter que de fade et d'amer !
Puis voici, pénétrant et froid comme le fer,
Plus rapide que les oiseaux et que les balles
Et que le vent du sud en mer et ses rafales
Et portant sur sa pointe aiguë un fin poison,
Voici venir, pareil aux flèches, le soupçon
Décroché par le Doute impur et lamentable.
Est-ce bien vrai ? Tandis qu'accoudé sur ma table
Je lis sa lettre avec des larmes dans les yeux,
Sa lettre, où s'étale un aveu délicieux,
N'est-elle pas alors distraite en d'autres choses ?
Qui sait ? Pendant qu'ici pour moi lents et moroses
Coulent les jours, ainsi qu'un fleuve au bord flétri,
Peut-être que sa lèvre innocente a souri ?
Peut-être qu'elle est très joyeuse et qu'elle oublie ?
Et je relis sa lettre avec mélancolie.
(Paul VERLAINE - La bonne chanson - 1871) Le livre de poche classique - 4ème trimestre 1963
10:50 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : Culture, poésie, poème, écriture, journal intime
jeudi, 17 mai 2007
LES CRIS DU PASSE
Famille, j'ai besoin de vous
Pour oublier le désespoir.
Comme dans un miroir,
J'ai besoin de vous voir.
Tant de pas sur le trottoir
Qui frappent tout à coup.
Des passants qui s'empressent
Devant tant de richesses.
Déracinée, me voilà.
Je marche sur leurs pas.
Famille, j'ai besoin de vous
Ce n'est pas un cri de fou.
07:00 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : Poésie, poème, écriture, journal intime
vendredi, 11 mai 2007
LA LUNE
LA LUNE EST MORTE CE SOIR, d'après 4 frères....
Poème de de Jacques MAREUIL.
http://dailymotion.com/video/x1y5vf_freres-jacques-la-lun...
14:06 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : poésie, poèmes, écriture