lundi, 14 juillet 2008
SAISIR
Saisir, saisir le soir, la pomme et la statue,
Saisir l'ombre et le mur et le bout de la rue.
Saisir le pied, le cou de la femme couchée
Et puis ouvrir les mains. Combien d'oiseaux lachés
Combien d'oiseaux perdus qui deviennent la rue,
L'ombre, le mur, le soir, la pomme et la statue !
(Jules SUPERVIELLE)
10:59 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : culture, littérature, écriture, poésie, poèmes
Commentaires
C'est un extrait d'un poème ou c'est le poème complet avec son titre?
En tout c'est un très bel hymne à la vie...
J'aime beaucoup Supervielle...
Écrit par : LAURA | lundi, 14 juillet 2008
BON 14 JUILLET AVEC CES TRES BEAUX VERS
MERCI
Écrit par : didier | lundi, 14 juillet 2008
Laura et Didier : merci
Laura : c'est un poème en entier avec son titre. Certes il est court mais c'est bon de le lire.
Écrit par : elisabeth | lundi, 14 juillet 2008
Les oiseaux sont des mondes mystérieux.
Écrit par : enriqueta | lundi, 14 juillet 2008
Je n'ai pas critiqué le fait qu'il soit court... moi qui ne fait presque que du court... loll
Écrit par : didier | lundi, 14 juillet 2008
Bonsoir Elisabeth,
Savoir saisir ce qui est saisissable, mais le relâcher en sommes nous capables !
Écrit par : christian | lundi, 14 juillet 2008
Je sais que Laura fait beaucoup de poèmes courts. C'est vrai mais ce n'est pas pour cela que c'est mauvais. Cela n'a aucun rapport.
Merci Christian pour ton passage.
Écrit par : elisabeth | lundi, 14 juillet 2008
à force d'avoir voulu saisir j'ai vu s'enfuir un avenir !!!
bonne nuit à toi.
amitiés.
tony
Écrit par : tony87000 | mardi, 15 juillet 2008
J'aime juste savoir les références et les sources d'un texte...
Écrit par : laura | mardi, 15 juillet 2008
Je retrouve Supervielle... je n'en ai pas beaucoup entendu parler depuis le primaire, sauf quand mes enfants ont eux aussi appris ses poèmes...
Celui-ci est joli, un brin nostalgique...
Écrit par : sister for ever | mardi, 15 juillet 2008
Dans mes cours de DEA, on m'en a parlé...
Écrit par : laura | mardi, 15 juillet 2008
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