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dimanche, 26 février 2012

CONFIDENCES (Quatre filles - n° 14)

Louhna attendait Judith dans le couloir. Elle lui demanda si elle avait dans son sac les derniers cours de Monsieur JOUNE.

- oui, je les ai !

- pourrais-tu me les prêter pour que j'en fasse des photocopies ?

- oui, on va aller chez Kamel, si tu veux bien ?

- D'accord, je viens...

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Sur le chemin de la boutique de Kamel, Louhna confie à Judith qu'elle va se marier pendant les prochaines vacances.

Judith regarde sa camarade qui lui explique que son fiancé est étudiant en médecine et qu'il terminera bientôt ses études.

- Ne le dis à personne, sinon les autres vont me poser des tas de questions et je ne veux pas en parler ; il n'y a que toi qui sais...

- D'accord Louhna, je comprends.

Elle arrivent chez Kamel et demandent si elles peuvent se servir d'une des machines.

Il leur indique celle qui se trouve dans un coin.

Judith pose les feuilles dans le bac et appuie sur le bouton rouge. La machine débite les copies pendant que Louhna ramasse celles qui tombent sur le plateau de l'autre côté.

La machine s'arrête enfin. Louhna compte chaque feuille puis se dirige vers le comptoir pour payer pendant que Judith récupère ses cours.

- c'est bien ça ! merci, au revoir !

- au revoir et bonne soirée !

- bonne soirée également.

En sortant, Louhna la remercie et lui dit :

- Mme CAMBELL ne m'aime pas, tu sais. Elle est toujours contre moi. Je ne sais pas pourquoi. Quand j'ai présenté mon exposé au tableau, elle n'a fait que me critiquer et elle m'a mis une mauvaise note. Tu as vu comment elle me parle quelquefois ?

- non, je n'ai pas remarqué...

- bon, allez, bonne soirée et à demain.

- à demain Louhna, ne t'en fais pas...

Judith rejoint Noémie et Anna qui bavardent encore sur le trottoir devant la Fac tandis que Louhna se dirige vers la place où elle doit prendre son bus...

Nathalie n'est pas avec elles. Une réunion se tient dans le local associatif pour la préparation de la manifestation de la semaine prochaine.

Nos trois amies se quittent enfin car le soir tombe très vite en ce mois de février.

Noémie se met à courir dans les rues pour attraper le prochain bus pendant qu'Anna et Judith disparaissent au coin de la rue...   

vendredi, 24 février 2012

APRES LE GEL, LE BEAU TEMPS

Comme il fait beau depuis 2 jours, j'ai sorti le sécateur, les gants etc... pour un petit nettoyage au jardin. Il me fallait :

- vider les pots dont les plantes sont mortes,

- couper les fleurs desséchées,

- vider les jardinières,

- arroser un peu,

- tailler les rosiers.

Mais pas encore de plantes dans les rayons des magasins spécialisés... il faut attendre un mois.

J'ai regroupé les pots vides sur ma terrasse (une quinzaine).

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samedi, 18 février 2012

DUALISME (Paul GERALDY)

Chérie, explique-moi pourquoi

Tu dis "MON piano, MES roses",

et : "TES livres, TON chien"... pourquoi

Je t'entends déclarer parfois :

"c'est avec MON argent à MOI

Que je veux acheter ces choses."

Ce qui m'appartient t'appartient.

Pourquoi ces mots qui nous opposent :

le tien, le mien, le mien, le tien ?

Si tu m'aimais tout à fait bien,

Tu dirais : "LES livres, LE chien"

Et : "NOS roses".

 

(En photo : pigeons dans une rue de Montpellier)

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PERSECUTE ?

Le diagnostic entre un paranoïaque et une vraie victime de harcèlement moral se fait par la tonalité générale de la plainte. Les vraies victimes de harcèlement moral sont dans le doute, s'interrogent sur les propres agissements, et cherchent des solutions pour mettre fin à leur tourment. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elles laissent la situation s'enliser et qu'elles ne réagissent pas suffisamment tôt. Elles veulent avant tout trouver une issue qui rétablisse leur dignité.

Les paranoïaques au contraire ne doutent pas. Ils affirment et accusent.

(Marie France HIRIGOYEN)

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L'ENVIE, La JALOUSIE, LA RIVALITE

L'envie est un sentiment naturel qui surgit inévitablement dès que deux personnes sont susceptibles de se comparer l'une à l'autre ou d'être en position de rivalité. Elle peut faire des ravages considérables en rendant les individus destructeurs, mais c'est un concept ignoré des sciences sociales qui font comme si ce sentiment n'existait pas. Il est vrai que c'est un sentiment qu'on n'avoue pas facilement.

Comment dire aux autres, et comment se dire à soi-même : "je ne le supporte pas parce qu'il est plus intelligent, plus beau, plus riche, ou qu'il paraît plus aimé, que moi !" Ne pouvant le dire, on l'agit et on essaie de casser l'autre afin de se rehausser. En médisant, on réduit l'écart entre soi et ce qu'on imagine des autres.

(Marie France HIRIGOYEN)

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dimanche, 12 février 2012

LES COURS DE Mme BORAND (Quatre filles - 13)

Nos étudiants passent de bons moments avec la sympathique Madame BORAND.

Toujours d'humeur égale, elle aime illustrer ses cours d'exemples concrets tirés de son expérience professionnelle et même personnelle.

Un jour elle se laissa aller à parler de sa passion pour les animaux, affirmant faire partie d'une association de défense et de sauvegarde.

Puis, se ressaisissant au bout d'un moment, elle dit en regardant sa montre :"je ne sais pas pourquoi je vous raconte tout cela...".

Il y eut un murmure joyeux dans toute la classe. Il était maintenant l'heure de se quitter. Elle ajouta en haussant le ton pour couvrir le bruit des chaises traînées sur le carrelage : "Je ferai une interrogation la semaine prochaine, révisez-bien !".

Noémie, Judith, Anna et Nathalie se levèrent tout en rangeant leurs stylos et feuilles...

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samedi, 11 février 2012

RIONS UN PEU...

1) "Je suis sur la bonne voie pour maigrir" dit une dame à une amie, "j'ai supprimé les pommes de terre et le plateau de fromages"

- Au déjeuner et au diner ?

- Non, au goûter...

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2) L'institutrice demande à un élève :

- Donne-moi une raison à ton retard ce matin ?

- Je rêvais que je suivais un match de foot et il y a eu prolongation... 

3) Quel est le comble pour un rugbyman ?

Réponse : être partisan du mariage à l'essai...

4) A la veille du départ en vacances à la mer, une jeune femme dit à son mari :

- Regarde, qu'est-ce que tu penses de mon nouveau maillot de bain ?

- Un maillot de bain ? fait-il, en écarquillant les yeux. Je croyais que c'était un grain de beauté...

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mardi, 07 février 2012

QUELQUES CITATIONS...

Le bruit est pour le fat, la plainte pour le sot, l'honnête homme trompé s'éloigne et ne dit mot (LA NOUE, La Coquette corrigée).

C'est avoir déjà tort que d'avoir trop raison (ECOUCHAR-LEBRUN).

Je vous enseigne le Surhomme. L'homme est quelque chose qui doit être dépassé. (NIETZSCHE, Ainsi parlait Zarathoustra).

Il est des noeuds secrets, il est des sympathies dont par le doux rapport les âmes assorties s'attachent l'une à l'autre et se laissent piquer par ces je ne sais quoi qu'on ne peut expliquer. (CORNEILLE, Rodogune).

 

En photo, une fenêtre à AIGUES MORTES (Gard).

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samedi, 04 février 2012

Madame CAMBELL (Quatre filles - 12)

nouvelles et textes brefs,écriture,société,études,université,souvenirsAujourd'hui Madame CAMBELL, professeur d'anglais, reçoit ses étudiants dans la salle de l'audiovisuel au dernier étage de la fac.

Elle espère pouvoir mettre en route le magnétoscope qui ne fonctionnait pas la semaine dernière.

Elle demande à ses élèves de regarder le 1er épisode d'un feuilleton anglais et surtout d'écouter. Car elle posera quelques questions à la fin de son cours.

Elle commente de sa petite voix aigue et rapide, puis elle met en marche l'appareil. L'épisode commence.

Le silence se fait alors dans la classe.

Jérémie allonge son bras sur la table et s'appuie dessus, comme pour terminer sa nuit...

Judith et Noémie regardent et, surtout, écoutent. Nathalie tourne son stylo entre le pouce et l'index tandis qu'Anna se mouche doucement.

Madame CAMBELL s'asseoit derrière le bureau et feuillette un livre. De temps en temps elle écrit sur une feuille quelques mots tout en surveillant le déroulement du feuilleton.

Quarante minutes après, elle se lève et arrête le magnétoscope.

Elle demande alors à quelques volontaires de commenter en anglais l'histoire. Olivier lève le doigt et débite avec une facilité étonnante sa version des faits.

Madame CAMBELL prend alors un feutre et se tourne vers le tableau pour écrire le plan de l'épisode.

Judith et Anna se regardent offusquées : la jupe de Madame CAMBELL, fendue aux trois quarts de sa hauteur, laisse apparaître le haut de ses jambes.

Noémie essaie de ne pas rire. Elle se pince les lèvres et imagine les yeux de ses copains de classe...

La fin du cours d'anglais se déroule dans une ambiance sérieuse malgré la situation.

En sortant, Judith entend Jérémie dire à ses copains : "une prof qui montre ses fesses, un autre qui fait la gueule... ce n'est pas sérieux tout ça..."

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