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samedi, 18 février 2012

DUALISME (Paul GERALDY)

Chérie, explique-moi pourquoi

Tu dis "MON piano, MES roses",

et : "TES livres, TON chien"... pourquoi

Je t'entends déclarer parfois :

"c'est avec MON argent à MOI

Que je veux acheter ces choses."

Ce qui m'appartient t'appartient.

Pourquoi ces mots qui nous opposent :

le tien, le mien, le mien, le tien ?

Si tu m'aimais tout à fait bien,

Tu dirais : "LES livres, LE chien"

Et : "NOS roses".

 

(En photo : pigeons dans une rue de Montpellier)

poésie,poèmes,poète,écriture,chansons

 

Commentaires

As tu remarqué que j'écris "nous ou nôtre" et rarement "moi ou ma" sauf bien sur si je suis le seul concerné... je ne fais aucun effort, cela me vint naturellement

Belle soirée !

Écrit par : patriarch | samedi, 18 février 2012

C'est très beau.. mais pas forcément très réaliste!!! Ici il y a bien MES livres, qu'ON menace régulièrement de la poubelle!!! où ils seraient sans doute rejoints par MES CDs!!

Écrit par : sister for ever | samedi, 18 février 2012

comme lui je dis LES plutôt que MES. Mais jamais je ne dis NOS.... à qui le dirai-je ?

Écrit par : Kalinka la chtimie | dimanche, 19 février 2012

Tous les couples n'ont-ils pas des phases de "nous" idylliques" et de "je, te" orageux?
La photo dont tu me parles date de jeudi, il y a 10 jours; depuis ça s'est radouci, il a reneigé, j'ai passé 2 jours 1/2 paris(d'où certaines notes), récupéré mes dernières affaires à Saint-Quentin et vu mes parents à Troyes
Bonne soirée

Écrit par : lauravanelcoytte | dimanche, 19 février 2012

Délicieusement tendre et suranné ce poème de P.Géraldy; un poète qui savait si bien parler de l'amour .Et sous la légèreté le doux-amer des sentiments ...
Bonne soirée
Hécate

Écrit par : Hécate | dimanche, 19 février 2012

On est marié sous le régime de la comunauté, ma femme a trouvé que c est moi qui faisait la bonne affaire, je le pense aussi. Alors tout ce que l un ou l autre peut dire n a pas grande importance, au plus on emploie un pronom posséssif pour désigner une chose, par exemple mon computer , elle est la bienvenue mais elle n y trouverai pas ce dont elle a besoin.
Amicalement Latil

Écrit par : Latil | lundi, 20 février 2012

Beaucoup considèrent le mariage comme quelque chose d'acquis. Passer la bague au doigt revient à dire tu m'appartiens. Donner son nom sonne comme un titre de propriété. Peut être que c'est pour ça que tant de couples se cassent la gueule de nos jours.
Laisser sa part d'indépendance à l'autre, son identité, sans chercher à le changer, le modeler à sa façon.... Sans se l'approprier comme un bien quelconque. La possession donne un sentiment de supériorité. Le "nous" sonne comme une communion d'esprit, le "je" et le "tu" s'en démarquent. Quand on évoque le défaut d'un enfant "il est pénible", on appuiera ensuite sur le "TON fils". On rit souvent de la caricature de la mère juive qui s'exclame "il est beau MON fils" Le langage n'est pas anodin, il révèle beaucoup de choses. Parfois non, c'est tout simplement une manière de s'exprimer. Tout dépend du caratère de la personne, si à la base elle est exclusive ou partageuse, égocentrique ou altruiste, etc. L'emploi du possessif sera alors différent.
Comme dirait mon mari avec humour : "ce qui est à toi est à moi, ce qui est à moi reste à moi"
Bonne semaine !

Écrit par : Ksenia | lundi, 20 février 2012

Merci à Ksenia pour son approche à la fois sérieuse et pleine d'humour... et je suis bien d'accord avec elle sur l'importance d'avoir à la fois des choses en commun, et une part d'indépendance.
Pour la bonne forme, je précise que mon commentaire était écrit sur le ton du rire... nous aussi n'avons jamais eu que des «comptes joints», bien qu'ayant chacun un métier et des revenus. Une de nos blagues favorites au restaurant c'est de dire «C'est toi qui paie!»; «Non c'est toi etc..»... alors que ça sort du même compte!!

Écrit par : sister for ever | lundi, 20 février 2012

J'aime beaucoup ta photo qui me rappelle de bons souvenirs du temps ou NOUS étions deux ...

Écrit par : ariaga | lundi, 20 février 2012

Ariaga : un couple d'amoureux comme les pigeons qui s'aiment d'amour tendre.
Ksenia : tu nous as fait persqu'une dissertation ! Bonne semaine à toi !
Sister : moi aussi je suis avec des comptes joints, on a confiance en l'autre....
Latil : du moment qu'on s'entend bien, et ce n'est pas toujours le cas, les personnalités fortes entraînent des histoires dès le début du mariage...
Hécate : des poèmes simples que j'aime lire et faire partager.
Laura : c'est très bien, vous avez pu regrouper vos affaires, j'espère définitivement.
Sister : je sais que c'est comique !
Patriarch : quand je dis MES c'est souvent pour des affaires personnelles de femmes (MES CREMES, MON maquillage, MES jupes, etc...)

Écrit par : elisabeth | lundi, 20 février 2012

Bonjour Elisabeth, c'est normal d'avoir autant de commentaires sur un sujet tel que celui ci. Cela fait réfléchir, car souvent moi-même je dis à mon compagnon : ma minette, alors ils réplique aussitôt "notre minette" !!! Bises et bonne journée

Écrit par : danae | mercredi, 22 février 2012

Danae : c'est pour dire que ton compagnon fait attention à ce que tu dis et c'est bien........

Écrit par : elisabeth | jeudi, 23 février 2012

sympa cette photo d'une rue de chez toi.... pas très loin de Toulouse.... Montpellier que je n'ai vue qu'une seule fois...
Mais tu as raison, on emploie souvent ma maison, ma voiture, mon chien..... j'essaie de ne pas m'approprier les choses...mais......
Elisabeth, ce poème que tu nous présentes, quand on le lit, on a l'impression de l'entendre......bravo à P. Geraldy..
Je te souhaite un bon après-midi...

Écrit par : loula | vendredi, 24 février 2012

Loula : un poème simple, comme une petite scènette, on dirait une pièce de théatre ! Bon week end Loula.

Écrit par : elisabeth | vendredi, 24 février 2012

Les commentaires sont fermés.