mardi, 31 janvier 2012
LA PIPE DE Mr MOURAT ( QUATRE FILLES n° 11)
Monsieur MOURAT avait l'habitude d'interrompre ses cours en racontant des histoires drôles.
Noémie voyait cela comme une récréation pour lui, il était chercheur à l'Université.
Un jour, il leur dit que, dans la fac, un pickpocket sévissait. Ce dernier lui avait pris sa pipe.
Les étudiants riaient en l'écoutant et en redemandaient car l'atmophère semblait déjà plus légère ; ils le trouvaient bien sympathique.
"Vous vous rendez compte ? Voler une pipe ? Elle était dans mon bureau. Un jour on volera mes lunettes ! Mais que peut bien faire un de mes collègues avec une pipe ? Une vieille pipe en plus ? Je suis certain que c'est un de mes collègues".
Puis, il reprenait ses notes et son cours.... en s'arrêtant de temps en temps pour raconter une suite à cette histoire.
19:26 Publié dans QUATRE FILLES | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : écriture, nouvelles et textes brefs, société, études, fac, étudiants
lundi, 30 janvier 2012
Mr MOURAT (4 filles - n° 10 )
Ce matin, Mr MOURAT, professeur très proche de ses étudiants, venait de commencer son cours quand quelqu'un frappa à la porte.
Il cria : "entrez !".
Une jeune fille brune, les cheveux frisés, apparu et répondit :
- je suis un peu en retard, je m'en excuse...
- un peu, plutôt pas mal en retard.
- non, pas trop.
- une demi heure !
- Non, seulement 10 minutes...
- comment ça ? Il est 10 h 25 et mon cours commence à 10 h mademoiselle !
- Mais...
- il n'y a pas de "mais" ! Bon, puisque c'est comme ça, mon cours est terminé pour aujourd'hui !"
Mr MOURAT se leva, rangea ses affaires dont sa montre qu'il avait posée devant lui et sorti sans un seul mot.
Noémie regarda Judith, puis Nathalie qui regardait Anna dans un silence total. Puis on entendit quelques murmures ça et là dans l'amphitéâtre...
A l'évidence, le cours était bien terminé pour aujourd'hui.
21:25 Publié dans QUATRE FILLES | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : écriture, nouvelles et textes brefs.
dimanche, 29 janvier 2012
COMME ou PAS COMME Maxime LE FORESTIER
Je ne suis pas née dans le béton mais dans une petite ville à la campagne.
Référence à la chanson "Comme un arbre dans la ville".
http://www.youtube.com/watch?v=Q1iBADYbiG4
Je ne suis jamais allée dans un pensionnat avant l'âge de 19 ans.
(Référence à la chanson "Fontenay aux Roses")
http://www.youtube.com/watch?v=Wcb8iAoEmgU
Je veux quitter ce monde heureuse.
(Réfence à la chanson "Je veux quitter ce monde heureux")
http://www.youtube.com/watch?v=V2iBE1vkRT0
J'ai croisé des gens de toutes sortes : j'ai croisé des gens, certains jamais sur ma rive.
(Référence à la chanson "Approximative").
Moi aussi, je veux des jours meilleurs.
(Référence à la chanson "Les jours meilleurs")
http://www.youtube.com/watch?v=j6NhNgYcR7Q
Oui, j'ai un frère...
(Référence à la chanson "Mon frère")
http://www.youtube.com/watch?v=IYAxH1elgjs
12:52 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : jeu, chansons, musique, société, leforestier
samedi, 28 janvier 2012
RENAISSANCE
Il l'avait sortie des vagues noires
L'avait posée devant le miroir
Il caressa ses longs cheveux noirs
Ainsi commençait leur histoire
Elle, soupirant tristement, parla
En ouvrant les yeux et l'embrassa
Il lui tendit une bague en or
Ils s'embrassèrent encore et encore.
Ainsi commençait leur histoire
Une renaissance, on peut y croire ?
15:57 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : poésie, poèmes, écriture, société, amour
jeudi, 26 janvier 2012
QUATRE SOEURS - BETTINA (3ème tome) de Malika FERDJOUKH
Je viens de commencer la lecture de ce livre pétillant et drôle.
Je n'ai pas lu le 1er ni le second tome mais je peux dire que j'aime beaucoup.
Il raconte l'histoire de cinq soeurs qui vivent seules dans la maison de leurs parents décédés.
Dans ce tome 3, Harry et Désirée, les petits cousins de PARIS, viennent passer des vacances au grand air et récolter le maximum de cafards, vers de terre, crabes velus et aussi d'euros, car leur devise est : "Un gros mot, un euro !".
Charlie, 23 ans, s'est résignée à louer la chambre des parents car les finances sont à sec.
Le locataire, Tancrède, jeune, élégant, célibataire, drôle, chanteur, danseur et fabricant d'odeurs bizarres, est très beau.
Hélas, Tancrède sème le trouble et récolte la tempête dans le coeur de Charlie. Bettina, 13 ans, se languit du très très moche et si splendide Merlin. Hortense, 12 ans, découvre que les "règles" peuvent être autre chose que "l'ovule non fécondé". Enid, 9 ans, fait des confidences. Geneviève, 15 ans, se tait. Et Mycroft, le rat, tombe amoureux à son tour...
Petit extrait :
UN POIREAU, UN EURO !
Geneviève n'osa pas montrer à leur soeur aînée la facture de nettoyage des rideaux. Lorsque Charlie demanda : "ça coûtait combien ?", Genevière fit mine de laisser échapper le paquet plastique, elle fit "ouchpst" et Charlie l'aida, et elle oublia la question.
Nettoyés, ils étaient beaux, avivés, sentaient la vapeur et le frais ; le futur locataire y serait forcément sensible.
Perchée sur un tabouret dans la chambre des parents, Geneviève empoigna le rideau plié que lui tendait Hortense.
- Tu te rends compte...
Hortense se tut.
- Quoi ? dit Geneviève en déployant le rideau.
- Au nettoyage précédent...
- Tais-toi. Je sais.
- Maman était vivante. C'est elle qui les avait apportés au pressing.
- L'autre rideau, s'il te plaît.
- ça me tue. Les objets qui ne vivent pas vivent plus longtemps que les êtres vivants, ça me tue vraiment.
19:19 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : livre, littérature, écriture, société
mardi, 24 janvier 2012
RUE DU REFUGE
Je monte la rue du refuge, le corps penché en avant, je peine un peu.
Je regarde à droite et à gauche : des portes et des fenêtres en bois, en fer, métalliques, anciennes ou récentes défilent de chaque côté.
Une fille me suit puis pose son grand sac sur le sol et enfonce une clé dans la serrure. Je ne veux pas la déranger ; je poursuis mon ascension.
Je regarde l'heure, il me faut rebrousser chemin.
Je reviens sur mes pas, mes chaussures dérapent un peu. J'ai peur...
Arrivée en bas, je tourne à droite, tout va bien...
18:07 Publié dans Nouvelles et textes brefs | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : société, écriture, nouvelles et textes brefs, ville, rue
dimanche, 22 janvier 2012
QUELQUE PART
Les jours anciens fuient
Dans l'encre de la nuit
Les paroles s'envolent
Les pensées se bousculent
Et les idées changent
Comme les temps changent
Idées noires ou bonnes
N'en dire à personne
Qui pourrait les vendre
Sans pouvoir se défendre
Les gens absents parlent
Seule la pluie pleure
Les souvenirs meurent
Je reste fidèle
A moi, à vous
A toi, à tous
Ceux qui m'aiment quelque part
Ce n'est pas par hasard.
17:39 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : écriture, poèmes, poète, société
vendredi, 20 janvier 2012
HONORE DE BALZAC (2 citations)
Les lois sont des toiles d'araignées à travers lesquelles passent les grosses mouches et où restent les petites.
(Lecture) Souvent, j'ai accompli de délicieux voyages, embarqué sur un mot dans les abîmes du passé, comme l'insecte qui flotte au gré d'un fleuve sur quelque brin d'herbe.
En photo, porte peinte dans une ruelle de Montpellier.
21:14 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : citations, écriture, livres, société, littérature
samedi, 14 janvier 2012
PAIX
Je suis convaincue que la paix commence par moi. C'est l'individu qui fait la différence (Betty WILLIAMS - Prix Nobel de la Paix 1976).
Il faut tout changer. Ce qui n'est pas tout détruire mais sauver tout ce qui est vivant et laisser mourir ce qui meurt.
(Maurice BOLLET).
L'être humain n'est pas un être doux, en besoin d'amour, qui serait tout au plus en mesure de se défendre quand il serait attaqué mais (...) au contraire, il compte aussi à juste titre parmi ses aptitudes pulsionnelles une très forte part de penchant à l'agression (S. FREUD).
Les cris les plus forts retournent au néant. Mais un mot juste, doucement prononcé, luira sur le monde longtemps. (MAHABHARATA)
La paix n'est pas l'absence de guerre, mais une vertu qui naît de la force de l'âme (Baruch SPINOZA).
On ferme les yeux des morts avec douceur. C'est aussi avec douceur qu'il faut ouvrir les yeux des vivants (Jean COCTEAU).
En photo : une des portes du Théatre l'AGORA (ancienne prison de femmes) à MONTPELLIER.
15:49 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : citations, science, psychologie, société, écriture.
dimanche, 08 janvier 2012
UNE BATTANTE (Quatre filles n° 9 )
Pendant qu'Anna digère sa déception sentimentale, Nathalie passe ses soirées au local associatif, au rez-de-chaussée de la fac, sans Judith et sans Noémie. Elle sait que leurs problèmes personnels représentent un frein aux combats qu'elle entend mener avec une poignée de fidèles.
Elle prépare les tracts pour la prochaine manifestation étudiante. Elle fait partie de cette génération d'étudiants "aux dents longues" et la solidarité reste sa seule arme pour essayer d'obtenir un avenir meilleur. Elle sait qu'elle doit rester attentive aux bouleversements politiques et lutter encore et toujours.
Elle se tient informée au plus près de l'actualité politique.
Son agenda serré ne lui laisse que peu de temps pour dormir. Elle aime foncer et elle se démène encore aujourd'hui pour tenter d'améliorer les droits des étudiants, comme elle l'a fait pour ses camarades lycéens, ces 3 dernières années.
Les vacances de Noël vont lui permettre de récupérer et de revoir sa mère. L'éloignement causé par le divorce de ses parents renforce encore son énergie combative. Les luttes syndicales sont ancrées dans sa famille depuis plusieurs générations.
Ce soir elle parle de ses projets : elle pense organiser des soirées avec apéritifs géants. Elle souhaite séduire les Grandes Ecoles d'Ingénieurs et de Commerce. Son but est que le syndicat qu'elle anime existe sur tous les campus et dans toutes les filières. Pour cela il faut être écouté et donc séduire.
Le temps où les étudiants vivaient un purgatoire est terminé. Leur condition actuelle n'a plus rien à voir avec celle des générations d'avant 1968.
La crise du logement augmente encore leurs difficultés et la précarité s'installe.
La soirée se poursuit en longues discussions jusqu'à plus de 22 heures.
Puis tout le monde se quitte en se souhaitant un très bon week end.
Nathalie rentre chez elle épuisée, mais heureuse....
17:21 Publié dans QUATRE FILLES | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : société, syndicat, lutte, écriture, étudiants, université, faculté. unef