samedi, 18 juin 2016
JUSTE ELLE
On la disait
Un peu sauvage
Dans son jeune âge
Elle aimait l'anglais
Douce, mais aussi
Mal dégrossie
Un peu têtue
Disait sa mère
De sa voix pointue
Comme une vipère
Rarement jalouse
Elle avait le blues
Quand son Portugais
Un grand dadais
La négligeait
Et allait draguer
Elle vacillait
Et s'ennuyait
Toute sa jeunesse
Elle le confesse
La rendait cafardeuse
Comme l'eau de la Meuse.
18:48 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : poésie, poèmes, poète, écriture, vers, recueil, livre, société
vendredi, 17 juin 2016
BON WEEK END A TOUS (mon cactus est fleuri)
18:11 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : week end, souhaits, fleurs, photos, jardin, loisiirs
mardi, 14 juin 2016
FLEURS AU JARDIN
11:44 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : jardin, fleurs, été, printemps, jardinage, plantes
mercredi, 08 juin 2016
ENFANTS EN VACANCES
Quand nous ne partions pas en vacances, nous passions quelquefois notre temps avec nos petits voisins, Sylvère et David, qui habitaient la maison près de l'école des garçons. Leur père était instituteur et avait trois fils. Nous aimions jouer sur le terrain de sport du collège qui se trouvait près de leur maison. Un jour de beau temps, ils s'amusaient sous le portique où pendaient les cordes à noeuds que les collégiens devaient monter en cours d'éducation physique.
Nous les regardions jouer à tourner autour en riant. David, le plus jeune, alors âgé de 6 ans, décida de monter en haut par l'échelle et de marcher tout le long pour redescendre de l'autre côté par l'autre échelle. Le sable en-dessous servait à amortir les chutes des élèves. Mais de là-haut, David glissa et fit une chute lourde sur son petit camion métallique qu'il avait fait rouler sur le sable tout à l'heure. Surpris par son arrivée brusque en bas, il resta un moment sans parler. Sa lèvre s'était ouverte et du sang coulait le long de son menton. Voyant la gravité de son état, nous sommes restés silencieux, sans oser bouger, la main sur la bouche. Il fallait le reconduire chez ses parents qui n'avaient pas vu l'accident. Nous n'avions pas le choix. Sa maman et sa grand-mère qui étaient dans la cuisine se sont mises à crier à la vue du sang. Elles étaient furieuses ! Les jeux terminés, nous nous sommes éclipsées. Nous avons su le lendemain que David avait eu plusieurs points de suture à la lèvre. Quand il fut remis, nous l'avons accueilli avec son frère à la maison pour reprendre nos jeux de cartes, nain jaune et mille bornes, ou jeux de l'oie, de dames et de petits chevaux.
17:45 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : souvenirs, enfance, jeux, vacances, été, histoires, textes brefs
vendredi, 03 juin 2016
LES MALHEUREUX
On prend parfois comme une mauvaise habitude d'être malheureux. (George ELIOT - Le moulin sur la Floss).
(Lire ici le résumé du livre Le Moulin sur la Floss :)
http://www.malibrairie.net/recommandations/coups-de-coeur...
Les hommes prennent-ils donc le malheureux pour un gladiateur qui doive mourir avec grâce sous leurs yeux, comme l'exigeait la populace romaine ? (GOETHE).
14:51 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (15)
samedi, 28 mai 2016
DANS LA FORET (souvenir d'enfance)
Nous passions de bons moments dans la forêt, les dimanches, dès que le printemps arrivait. Les feuilles de l'automne dernier, tombées sur le sol, formaient un tapis qui sentait bon.
Pendant que nos parents discutaient avec grand-père et grand-mère autour d'une petite table de pique nique, nous partions à la découverte du coin. Maman nous surveillait de temps en temps et nous demandait de ne pas nous éloigner. Comme Robinson sur son île, nous construisions une cabane avec les plus belles branches. Nous choisissions les plus solides pour qu'elles résistent au poids des branchages et feuilles que nous posions au-dessus. Cette cabane nous semblait très confortable avec son tapis de mousse et de feuilles.
Papa nous racontait que des sangliers passaient ici la nuit comme le jour. Nous cherchions alors des traces de leurs passages sur les sentiers encore humides. De temps en temps des craquements se faisaient entendre au loin. Nous nous cachions derrière un arbre, silencieux, espérant voir ces bêtes noires que nous avions découvertes dans la bande dessinée offerte à Noël par grand-mère. Je veux parler des aventures de Sylvain et Sylvette. Mais jamais nous n'avons vu de sangliers.
14:31 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : souvenirs, enfance, jeux, forêt, écriture, livre, nouvelles et textes brefs
mardi, 24 mai 2016
OREILLE
Les oreilles dans l'homme sont mal défendues. On dirait que les voisins n'ont pas été prévus. (Henri MICHAUX - Face aux Verroux).
L'oreille est le sens préféré de l'attention. Elle garde, en quelque sorte, la frontière du côté où la vue ne voit pas. (Paul VALERY - Tel quel).
12:49 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : auteur, écriture, livre, culture, littérature, citations
samedi, 21 mai 2016
GATEAU AUX POMMES
J'ai fait ce gâteau au yaourt cet après midi.
(inattendu : il m'a dessiné un visage, comme une peinture de Picasso !!!).
Je vous donne la recette, facile, vous la connaissez peut être :
Versez un yaourt nature dans une jatte. Ajoutez la valeur de 2 pots de sucre en poudre, 3 oeufs entiers, mélangez.
Ajoutez la valeur de 3 pots de farine et un sachet de levure chimique, ainsi que la valeur d'un pot d'huile.
Mélangez pour obtenir une pâte bien lisse.
Beurrez un moule, déposez dans le fond des pommes en morceaux (2), ajoutez la pâte. Mettez au four (180 ° - th 6/7) pendant 40 minutes. Démoulez une fois tiédi.
18:34 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : cuisine, gâteau, repas, recettes, pâtisserie
jeudi, 19 mai 2016
Extrait de UN DE BAUMUGNES, livre de Jean GIONO
De toute l'après-midi, bien sûr, il ne fallut pas penser à mettre la main sur Saturnin. Il était là-bas - je le voyais - dans le fin fond du verger à regarder dans la ramure des vieux arbres et, comme une fois je faisais mine d'y aller aussi, il s'écarta vers la saulaie en marchant comme les canards. Le grain, vous pensez bien, ça avait été trié et mesuré très vite, on avait à peine foulé un jour, et, quant à faire autre chose, il n'y fallait pas compter. A cette époque de l'année, toutes les heures c'est pour le blé ; alors je restai là, à regarder mon aire bien propre de goût d'artiste en fait d'aire, et souple au pied, et dure aux épis, et puis sa rondeur juste et l'air heureux qu'elle avait avec son poids de paille et de grain. C'était réussi. Je regardais aussi à quoi elle ressemblait dans le milieu de cette terre méchante : à un bouquet. Je regardais aussi la maison, la maison en pierre, les murs et les tuiles et le bois des volets, et le bois des portes, tout cela bien joint, bien fermé sur l'air noir du dedans et je ne pouvais pas arriver à comprendre pourquoi c'était si bien fermé, pourquoi on avait mis cet air du dedans à l'abri de nos mains et de notre oeil.
(Résumé : À la Buvette du Piémont, un vieux journalier est attiré par un grand gars qui paraît affreusement triste ; il provoque ses confidences : Albin vient de la montagne, de Baumugnes. Trois ans auparavant, il était tombé amoureux fou d’une fille qui s’est laissé séduire par le Louis, «un type de Marseille, un jeune tout creux comme un mauvais radis». Le Louis ne lui avait pas caché que son intention était de mettre la fille sur le trottoir. Depuis, Albin est inconsolable, traînant de ferme en ferme, sans se résoudre à remonter à Baumugnes. Alors le vieux, qui n’est que bonté, décide d’aider Albin.
Un de Baumugnes est le deuxième roman de la trilogie de Pan, les deux autres étant Colline et Regain.)
12:05 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : culture, écriture, livre, littérature, giono
dimanche, 15 mai 2016
QUELQUES FLEURS AU JARDIN, CE MATIN
18:11 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : fleurs, printemps, saison, plantes, jardin, loisirs, photos