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mardi, 26 octobre 2010

PARLEZ-MOI

Parlez-moi de la pluie

Comme disait le poète

Avec une élégance

Qui n'appartient qu'à lui

Parlez-moi de la vie

Comme le font les poètes

Même si, comme je pense,

Les mois, les années fuient

Peut être tout est dit

Mais quand la maladie

Frappe un de vos amis

Vous êtes déconfits

Parlez-moi du beau temps

C'est plus réconfortant

La mort c'est déroutant

Profitez du bon temps

Imaginer la vie

Sur un mode "beau temps"

C'est bien là l'utopie

Car personne n'est gagnant.

 

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Je viens de re-publier mon deuxième recueil de poèmes, LES MOTS APRES LES AUTRES. Il était sorti en septembre 2008. (Laura, Monique, Christian et Francine le possèdent déjà).

Il est désormais en vente sur TheBookEdition.com depuis quelques jours.

Si vous désirez vous le procurer, le lien se trouve dans la colonne de gauche, il suffit de cliquer sur la couverture du livre.

Le poème ci-dessus paraîtra dans mon troisième recueil. Je viens de terminer l'écriture du manuscrit.

Il aura pour titre "AUTOUR DE HUIT HEURES" et, outre mes poèmes, il contiendra quelques petits textes écrits en 2007, petits textes "décalés" et inédits.

samedi, 23 octobre 2010

LA DANSE

Elle aime la danse

C'est une renaissance

Mais quelle importance...

Elle est en vacances

Elle se balance à outrance

Elle avance avec arrogance.

(2007)

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dimanche, 17 octobre 2010

VA-T'EN ME DIT LA BISE...

Va-t'en, me dit la bise,

C'est mon tour de chanter,

Et, tremblante, surprise,

N'osant pas résister,

Fort décontenancée

Devant un Quos ego,

Ma chanson est chassée

Par cette virago.

Pluie. On me congédie

Partout, sur tous les tons.

Fin de la comédie.

Hirondelles, partons.

Grêle et vent. La ramée

Tord ses bras rabougris ;

Là-bas fuit la fumée,

Blanche sur le ciel gris.

Une pâle dorure

Jaunit les coteaux froids.

Le trou de ma serrure

Me souffle sur les doigts.

(Victor Hugo)

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dimanche, 10 octobre 2010

POUR UN LECTEUR

Pour un lecteur, aucune journée n'est perdue ; chacune lui apporte une connaissance ou une sympathie de plus. Et il aura d'autant plus d'indulgence pour les hommes que les écrivains lui auront mieux fait comprendre les motifs de leur action et les fatalités de leur conduite.

(Edmond JALOUX - Extrait de ses papiers)

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jeudi, 07 octobre 2010

LA MAISON DES AUTRES (Bernard CLAVEL)

LA MAISON DES AUTRES.jpgEn hommage à cet auteur décédé il y a quelques jours, je vous offre un extrait du livre "La Maison des Autres" qui commence ainsi :

Le matin du 1er octobre 1937, Julien Dubois s'éveilla longtemps avant l'aube. Il demeura un moment immobile, les yeux ouverts dans l'obscurité, puis il se souleva sur ses coudes. Au pied du lit, la chatte s'étira. Il entendit ses griffes sur la couverture.

- Moune, souffla-t-il, viens... Viens, ma Moune.

Elle se léchait. Il l'appela encore, elle s'approcha lentement et vint s'asseoir sur le ventre de Julien. Il la caressa et, aussitôt, elle se mit à ronronner. Il sentait la vibration. Ce ronron régulier était le seul bruit de la pièce. Par moments, à travers les persiennes, venait du jardin un froissement de feuilles. Un train siffla plusieurs fois, puis il y eut un long moment de silence. La chatte avait sauté du lit et devait faire le tour de la pièce. Il l'entendit monter sur le fauteuil qui a un pied plus court que les autres. Elle ne resta là qu'un instant avant de grimper sur le bord de la fenêtre pour secouer les persiennes. Julien se leva et marcha sur la pointe des pieds jusqu'à la croisée. Il caressa encore la chatte qui se frottait contre lui.

-Tu veux sortir, hein ? Tu t'en fous que je m'en aille, murmura-t-il. Va courir.

 

jeudi, 30 septembre 2010

L'HOMME

Je vois passer l'homme moderne avec une idée de lui-même et du monde qui n'est plus une idée déterminée...

Il lui est devenu impossible d'être l'homme d'un seul point de vue et d'appartenir réellement à une seule langue, à une seule conception, à une seule physique.

Paul VALERY

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samedi, 11 septembre 2010

LE MENDIANT

Tantôt,

lentement, il s'éloigne

d'un rayon de lumière

à un autre :

Une existence passe,

traînant une âme

qui la suit comme un enfant délaissé...

(Shiro MURANO, Poèmes)

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lundi, 06 septembre 2010

A LA TERRASSE DU CAFE (Le Journal de Juliette, n° 70)

Assise en fin d'après midi, à la terrasse d'un café, Juliette écoute son amie lui raconter son week end passé en Angleterre. Il fait gris mais il ne pleut pas. Erika parle d'un ton monocorde et d'une voix triste. "tu te rends compte de ce que j'ai passé ? Personne pour m'aider, je me suis débrouillée seule, j'ai payé le voyage et l'intervention..." Juliette sait que jamais elle ne se fera avorter, elle fera tout pour ne pas vivre la même histoire. Elle écoute attentivement car elle sait que son amie a besoin de parler à quelqu'un. Ses parents sont-ils au courant ? Peut être que la maman d'Erika le sait, mais pas son père, oh non, jamais elle n'aurait pu lui en parler. Juliette ne l'avait vu qu'une fois mais elle avait compris qu'il était impossible de se confier à lui, il n'aurait jamais accepté...

Elles restent ensemble une bonne demi-heure avant de rentrer chacune dans leur petite chambre, sans parler. Car demain matin, il faudra se lever pour aller travailler. Faire comme s'il ne s'était rien passé de grave.

Et puis, dans quelques semaines, Erika ira de mieux en mieux, mais elle restera à jamais blessée. Bien sûr, elle se mariera plus tard, aura des enfants et la vie continuera...

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dimanche, 29 août 2010

AU VENT

Au vent de l'automne

Les paroles s'envolent

Les mains tâtonnent

Les projets s'affolent

Les pensées vagabondent

Certains se morfondent.

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jeudi, 19 août 2010

UN NOM CACHE

Il est un nom caché dans l'ombre de mon âme,

Que j'y lis nuit et jour et qu'aucun oeil n'y voit,

Comme un anneau perdu que la main d'une femme

Dans l'âbime des mers laisse glisser du doigt.

LAMARTINE - Un nom

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