samedi, 27 août 2011
JE TERMINE L'UN, JE COMMENCE L'AUTRE
Je termine de lire PAYSAGES NERVALIENS de
Laura VANEL COYTTE (que je connais depuis plus de 4 ans)
où j'apprends que Gérard de NERVAL s'est inscrit dans le mouvement de rapprochement entre littérature et peinture, entre écrivains et peintres, dont certains sont ses amis. Ce rapprochement s'est traduit aussi par une activité de critique d'art.
Le livre de Laura VANEL COYTTE reprend une partie de ses recherches de DEA sur les paysages nervaliens.
Je vous invite à le découvrir (comme je l'ai fait) ici :
http://www.thebookedition.com/paysages-nervaliens-de-laur...
et à visiter son blog :
http://www.lauravanel-coytte.com/
Je commence le livre de Manuel RUIZ : LE CYCLE DE L'ETRANGE (1er cycle)
Un livre qui plonge dans un univers de l'étrange où hommes et femmes cherchent désespérement un avenir meilleur, en prenant tous les risques.
Connaissant Manuel (depuis plus de 4 ans), je me suis laissée tenter en le commandant ici :
http://www.thebookedition.com/le-cycle-de-l-etrange-premi...
18:28 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : livre, écriture, blogs, littérature, culture.
mercredi, 17 août 2011
UN JOUR D'ETE (Maurice FOMBEURE)
Le tonnelier tonnèle,
Le bourrelier bourrèle,
Le soleil interpelle,
Frappe un bouclier d'or,
Flambe au pennon des aigles
A la cime des ifs,
Fait virer sur les murs
L'ombre bleue des centaures,
Du lézard engourdi
-Cendre et cadran solaire -
Palpitant d'émeraude
De bronze reverdi.
Sur la rivière glisse
Le chant lourd des rameurs,
La douce soie des cuisses
O nymphes du terroir !
Jusqu'au soir solitude
A l'horizon changeant,
Déclin que nul n'élude,
Gendarmerie d'argent.
La belle des jardins :
Sur ses blanches épaules
S'est égaré soudain
Le souffle frais des saules.
Voici les voix du songe
Apaisées, incertaines,
Quand les bruits de la rue
Coulent dans les fontaines.
samedi, 13 août 2011
LA PENSEE
Un recueil de pensées ressemble à ces lignes militaires trop étendues que l'ennemi peut percer en mille endroits.
(Vicomte de BONALD)
Les nouvelles pensées, même les nôtres, ne conquièrent pas immédiatement nos sympathies. Il faut d'abord que nous nous y habituions.
(Léon CHESTOV)
La pensée est la plus grande ennemie de la perfection. L'habitude de réfléchir profondément est, je suis obligé de le dire, la plus pernicieuse de toutes les habitudes prises par l'homme civilisé.
(Joseph CONRAD)
Si ces pensées ne plaisent à personne, elles pourront n'être que mauvaises ; mais je les tiens pour détestables si elles plaisent à tout le monde.
(DIDEROT)
En photo, vue plongeante de la fenêtre du Musée de LODEVE
16:28 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : citations, écriture, livres, auteurs, société
dimanche, 07 août 2011
LE REVE DU JAGUAR (Charles Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894)
Né à Saint-Paul de la Réunion et élevé avec rudesse par un père de souche bretonne, Leconte de Lisle parcourt l'Inde et les Iles de la Sonde pendant son adolescence. Mais il préfère l'étude au commerce que son père veut lui imposer. Il s'établit à Rennes pour étudier le grec et l'histoire.
Après être retourné dans son île natale, il se fixe à Paris où, acquis aux idées républicaines, il collabore à diverses revues fouriéristes dans lesquelles il fait paraître ses premiers poèmes.
Sa famille lui coupe les vivres à la suite d'un article dans lequel il applaudissait à la suppression de l'esclavage dans les colonies.
Abandonnant la politique sous le Second Empire, il vit médiocrement de sa plume. Il entreprend de traduire les chefs-d'oeuvre de la poésie grecque et latine.
La parution de ses poèmes fait de lui le chef de file d'une nouvelle génération de poètes, le Parnasse.
Nommé, après la Commune, sous-bibliothécaire au Sénat, il est élu à l'Académie française au fauteuil de Victor Hugo. Il meurt en 1894.
LE REVE DU JAGUAR
Sous les noirs acajous, les lianes en fleurs,
Dans l'air lourd, immobile et saturé de mouches,
Pendent, et s'enroulant en bas parmi les souches,
Bercent le perroquet splendide et querelleur,
L'araignée au dos jaune et les singes farouches.
C'est là que le tueur de boeufs et de chevaux,
Le long des vieux troncs morts à l'écorce moussue,
Sinistre et fatigué, revient à pas égaux.
Il va, frottant ses reins musculeux qu'il bossue ;
Et du mufle béant par la soif alourdi,
Un souffle rauque et bref, d'une brusque secousse,
Trouble les grands lézards, chauds des feux de midi,
Dont la fuite étincelle à travers l'herbe rousse.
En un creux de bois sombre interdit au soleil
Il s'affaise, allongé sur quelque roche plate ;
D'un large coup de langue il se lustre la patte ;
Il cligne ses yeux d'or hébétés de sommeil ;
Et, dans l'illusion de ses forces inertes,
Faisant mouvoir sa queue et frisonner ses flancs,
Il rêve qu'au milieu des plantations vertes,
Il enfonce d'un bond ses ongles ruisselants
Dans la chair des taureaux effarés et beuglants.
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mercredi, 03 août 2011
Pour philosopher un peu.
Au temps du Carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.
(Xavier FOURNERET)
La vie est une ombre qui marche, un pauvre acteur qui se pavane et se trémousse, une heure en scène, puis qu'on cesse d'entendre.
(William SHAKESPEARE)
La vie, c'est fait avec l'avenir, comme les corps sont faits avec du vide.
(Jean Paul SARTRE)
La vie n'est ni longue, ni courte ; elle a des longueurs.
(Jules RENARD)
La vie se passe en canailleries matérielles et en canailleries morales.
Ce qu'on appelle l'amour réunit souvent les deux genres.
Tout cela pour être un jour un malheureux être agonisant, puis un cadavre qu'on enfouit.
(Paul LEAUTAUD)
19:17 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : citations, société, écriture, livres, auteurs
dimanche, 31 juillet 2011
EXTRAIT d'un POEME de Marc Antoine de St Amant
L'abeille, pour boire des pleurs,
Sort de sa ruche aimée,
Et va sucer l'âme des fleurs
Dont la plaine est semée ;
Puis de cet aliment du ciel
Elle fait la cire et le miel.
En photo, une abeille sur mes coronilles.
12:22 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : poésie, poèmes, livres, recueils, écriture, société
vendredi, 29 juillet 2011
LE RAT
Le rat, après deux heures en plein soleil, est perdu.
Il va faire du cancer solaire.
Qui ne l'excusera, après cela, de préférer à la lumière l'ombre fortifiante des égouts....
(Henri MICHAUX - Passages)
21:37 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : citations, livre, littérature, écriture
mardi, 26 juillet 2011
NOUS LES FEMMES...
Nous, les femmes, nous aimons faire du shopping, nous habiller suivant les saisons et la mode.
Cependant, au fil des années, nous pouvons regretter de n'avoir pas gardé telle robe ou jupe, tel pull, tel chemisier ou bien tel pantalon ou manteau...
Soit parce que la mode change, ou bien que le vêtement est abimé, ou bien trop petit...
Je me souviens de mon petit manteau matelassé, genre anorak, de couleur rouge tirant un peu sur le rose, que maman m'avait acheté quand j'avais 11 ans. Je me vois encore debout, dans l'église sombre et glaciale d'un dimanche d'hiver, avec ce manteau sur les épaules. Il rendait ainsi la saison un peu moins triste.
A l'âge de 16 ans, j'ai porté également un manteau rouge, genre militaire, un peu napoléonien, à double boutonnage.
A 15 ans, pour une communion dans la famille, j'avais choisi un manteau d'été, bleu pâle, à double boutonnage également et doublé. J'ai retrouvé, il y a peu de temps, la photo de ce jour là.
A l'âge de 19 ans, en plein été, je portais une tunique couleur jaune vanille, à plis couchés, un peu japonisante, avec des fleurs bleues et roses. Je ne sais pas si je l'ai jetée ou donnée.
Plus tard, j'ai gardé pendant longtemps une jupe d'hiver beige chiné, à taille froncée, genre jean mais en tissu assez épais. Deux poches étaient cousues derrière, de chaque côté de la couture centrale. Je ne voulais pas m'en séparer. Comme je ne la mettais plus, au bout de 15 ans, je m'en suis séparée.
Et ce pull rose que j'avais tricoté en laine élastiquée.... et ce chemisier à manches courtes en dentelle...
18:41 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : société, shopping, mode, souvenirs, écriture
samedi, 23 juillet 2011
LE BONHEUR, LE BONHEUR...
Le bonheur, comme la richesse, a ses parasites (Rémy de GOURMONT).
Le plus grand bonheur après que d'aimer, c'est de confesser son amour (André GIDE).
Le bonheur ne consiste pas à acquérir et à jouir, mais à ne rien désirer, car il consiste à être libre (EPICTETE).
L'homme se crée un bonheur à sa mesure, et ma foi ! le plus souvent, l'argent est sa petite mesure. (Maurice SACHS).
En photo : mon Laurier rose.
18:21 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : citations, écriture, société, livres
mardi, 19 juillet 2011
ANECDOTE
L'anecdote, c'est la boutique à un sou de l'histoire.
(E. et J. de GONCOURT)
Dans le monde, l'anecdote est à double fin. Aux gens de valeur, elle permet de dissimuler leurs pensées ;
aux autres leur nullité.
(Fernand VANDEREM)
(En photo, Citronelle de mon jardin)
19:02 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : citations, société, livres, littérature, écriture