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mardi, 20 novembre 2018

BOUCHONS DU MATIN

Les bouchons du matin

Forment des p'tits boudins

Métalliques et changeants

Sinueux et mouvants.

 

 

(le 12.09.2011)

 

 

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mercredi, 17 octobre 2018

PETITES FLEURS

Des petites fleurs

Qui font du bien

Dans le jardin

Avant la pluie

Que l'on regarde

Après la pluie

Pour se faire du bien.

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dimanche, 23 septembre 2018

Paul GERALDY : TRISTESSE (extrait du livre TOI ET MOI)

Ton Passé !... Car tu as un Passé, toi aussi !

Un grand Passé, plein de bonheurs et plein de peines.

Dire que cette tête est pleine

De vieilles joies, de vieux soucis,

D'ombres immenses ou petites,

De mille visions où je ne suis pour rien !

Redis-les-moi toutes ces choses cent fois dites.

Tes souvenirs, je ne les sais pas encor bien.

Ah ! derrière tes yeux, cette nuit, ce mystère !

Ainsi c'est vrai qu'il fut un temps où quelque part

Tu gambadais dans la lumière

Avec de longs cheveux épars,

Comme sur ces photographies !

Raconte-moi. C'est vrai ? C'est vrai ?

Tu fus pareille à ce portrait

Où tu n'es même pas jolie ?

Explique. En ce temps-là, qu'est-ce que tu faisais ?

Qu'est-ce que tu pensais ? Qu'est-ce que tu disais ?

Que se passait-il dans ta vie ?

Ce grand jardin a existé, qu'on aperçoit ?

De quel côté était la grille ?

Es-tu sûre que ce soit toi

Cette affreuse petite fille ?

Ce chapeau démodé, ce chapeau d'autrefois,

Fut ton chapeau ? Tu es bien sûre ?

Et toutes ces vieilles figures,

Ce sont les gens qui te connurent

Avant moi ?

C'est à ces gens que tu dois ton premier voyage,

Ta première nuit dans un train,

Ta première forêt, et ta première plage ?

C'est eux qui t'ont donné la main,

Et qui t'ont prêté leur épaule,

Et qui t'ont dit : "Regarde là ?..."

Hélas ! pourquoi tous ces gens là

Ne m'ont-ils pas laissé un rôle ?

J'aurais tant aimé t'emporter

Loin, toute seule, et t'inventer

De merveilleux itinéraires !

Je t'aurais révélé les soirs et les étés,

Appris le goût des longues routes solitaires,

Et dit les noms des beaux villages aperçus.

Je t'aurais présenté la Terre.

Je crois que j'aurais très bien su.

Et de tant d'horizons splendides,

De tant de villes, de pays,

Peut être aurait-il rejailli

Un peu de gloire sur le guide...

Ah ! tous ces gens, petit chéri,

Savent-ils bien ce qu'ils m'ont pris ?

C'est fini. L'on n'y peut rien faire.

C'est l'irréparable. Voilà.

Et cependant tous ces gens là

Ont l'air de gens très ordinaires.

Sois certaine qu'entre nous deux,

Si nous sentons aussi souvent des différences,

Ce n'est qu'à cause d'eux, oui, d'eux,

Qui, sous prétexte de vacances,

Te menèrent de-ci, de-là,

Et mirent leur empreinte, avant moi, sur ta vie...

Ne pensons plus à tout cela.

Range-moi ces photographies.

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mardi, 05 juin 2018

TEMPS DES AMOURS

Temps des amours

Passe vite

Car rien ne dure.

 

 

En photos : Ventocoris rusticus sur les nigelles de mon jardin. Voici le lien vers les informations sur ces insectes méditerranéens : https://www.quelestcetanimal.com/hemipteres/le-tourteau-f...

et ici également : http://www.naturedugard.org/atlas.php?id_groupe=16&id...

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samedi, 26 mai 2018

LIRE ou RELIRE MES POEMES

Sur mon blog depoésiesenpoésies, que j'ai créé en janvier 2007, vous pouvez lire ou relire mes nombreux poèmes.

http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/

 

En photos, nigelles et tritomas de mon jardin.

Je souhaite à toutes les mamans un très BONNE FETE des MERES

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jeudi, 14 décembre 2017

LES JARDINS : L'AUTOMNE (Jacques DELILLE)

Bientôt les aquillons

Des dépouilles des bois vont joncher les vallons :

De moment en moment la feuille sur la terre

En tombant interrompt le rêveur solitaire

Mais ces ruines même ont pour moi des attraits.

Là, si mon coeur nourrit quelques profonds regrets,

Si quelque souvenir vient rouvrir ma blessure,

J'aime à mêler mon deuil au deuil de la nature ;

De ces bois desséchés, de ces rameaux flétris,

Seul, errant, je me plais à fouler les débris.

Ils sont passés, les jours d'ivresse et de folie :

Viens, je me livre à toi, tendre mélancolie ;

Viens, non le front chargé de nuages affreux,

Dont marche enveloppé le chagrin ténébreux,

Mais l'oeil demi-voilé, mais telle qu'en automne

A travers des vapeurs un jour plus doux rayonne ;

Viens, le regard pensif, le front calme, et les yeux

Tout prêts à s'humecter de pleurs délicieux.

 

http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/jacques-de...

 

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samedi, 18 novembre 2017

CACTUS DE NOEL

Couleurs intenses

Nature épanouie

Bourgeons éclatés.

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samedi, 10 juin 2017

C'EST EN ETE

C'est en été

Sous un soleil de plomb

Ou à l'ombre

Dans la maison

Que passent 

En silence 

Les heures.

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vendredi, 25 novembre 2016

JOLI SOLEIL

Joli soleil est parti

La rivière sort de son lit

Les arbres arrachés

Ne peuvent sympathiser

Avec un vent si fou

Qui emporte tout

Eole de son nuage blanc

Vrai visage du vent

De ses joues soufflant

Comme un monstre blanc

Aime se rire du temps

Joli soleil est parti

De l'île de Stromboli

Couleur bronze doré

Les vents se sont levés

Avant de retomber

En fin de journée.

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samedi, 18 juin 2016

JUSTE ELLE

On la disait

Un peu sauvage

Dans son jeune âge

Elle aimait l'anglais

Douce, mais aussi

Mal dégrossie

Un peu têtue

Disait sa mère

De sa voix pointue

Comme une vipère

Rarement jalouse

Elle avait le blues

Quand son Portugais

Un grand dadais

La négligeait 

Et allait draguer

Elle vacillait 

Et s'ennuyait

Toute sa jeunesse

Elle le confesse

La rendait cafardeuse

Comme l'eau de la Meuse.

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