jeudi, 28 août 2008
PROVERBES sur le mot RIEN
On ne fait rien de rien
(Quand on manque de tout, on ne peut rien réussir. De même, quelque droit qu'on ait, il est inutile de réclamer à qui n'a rien comme l'indique cet autre proverbe)
Où il n'y a rien, le roi perd son droit.
On ne fait rien pour rien.
Il n'y a que celui qui ne fait rien qui ne se trompe pas
Rien ne se perd, rien ne se crée
(Lucrèce traduisant Epicure a écrit : "Rien ne vient de rien, rien ne retourne à rien")
Qui rien ne sait, de rien ne doute
(Seuls les ignorants entreprennent une affaire sans en calculer les conséquences)
15:23 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (35) | Tags : livres, culture, écriture, littérature
mercredi, 27 août 2008
POUR LES AMATEURS de GUITARE
Le CONCERTO D'ARANJUEZ
L'allegro con Spirito de Joaquim RODRIGO
http://fr.youtube.com/watch?v=mqRenuDPl48
12:01 Publié dans guitare | Lien permanent | Commentaires (58) | Tags : musique, guitare, culture, disques
mardi, 26 août 2008
La vie recommence
Les feuilles valsaient
La pluie tambourinait
Et moi je dansais
En cette fin d'été
Ces jours t'étaient destinés
On ne peut rien arrêter
La vie recommence
Tu dois entrer dans la danse.
11:33 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : écriture, poésie, poèmes, littérature, livres, culture
dimanche, 24 août 2008
ETRE GRAND PERE OU GRAND MERE
Etre grand père ou grand mère est certainement une joie dans beaucoup de familles.
Un de mes voisins, qui est à la retraite depuis bientôt 10 ans, attendait ce moment avec impatience. Sa fille, âgée de 38 ans, ne se décidait pas à lui offrir un petit fils ou une petite fille jusqu'à ce 30 juillet !!!
Samedi soir, nous étions invités chez lui avec d'autres voisins à un apéritif où il nous présentait son petit Lucas. Sa femme avait préparé un buffet avec sa fille, son gendre, son fils et sa belle-fille. Dans le lotissement où je vis depuis 1982, nous sommes 7 familles. Nous étions heureux de nous retrouver sous la terrasse couverte à parler de tout et de rien pendant que la jeune maman déballait les paquets cadeaux offerts par les invités.
Nous nous sommes quittés après que Lucas ait pris son dernier repas dans les bras de sa maman....
22:59 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : écriture, journal intime, culture, livres
samedi, 23 août 2008
DANS LE CIEL VERT
Dans le ciel vert le jour va naître,
Il fait très doux ;
L'aube blanchit votre fenêtre,
Eveillez-vous.
Voyez : la ligne des collines
Est d'or, là-bas,
Ecoutez au fond des glycines
Et des lilas,
Ecoutez au profond des treilles
Et des roseaux,
Ecoutez toutes les abeilles,
Tous les oiseaux.
La vie est là qui vous appelle,
Voyez : tout luit.
La vie est là, la vie est belle,
Souriez-lui
(Emile DESPAX La maison des glycines -1881-1915)
16:22 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (49) | Tags : culture, écriture, poésie, poèmes, littérature, livres
vendredi, 22 août 2008
CONVERSATION
La conversation est un jeu de sécateur où chacun taille la voix du voisin aussitôt qu'elle pousse.
Je ne ris pas de la plaisanterie que vous faites, mais de celle que je vais faire.
(Jules RENARD - Journal)
10:31 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : littérature, livres, culture, écriture
mercredi, 20 août 2008
PENSEE
L'homme digne d'être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour dire la vérité et la vertu.
(Fénelon)
14:40 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : culture, littérature, écriture, livres
LA SEDUCTION
La séduction suprême n'est pas d'exprimer ses sentiments, c'est de les faire soupçonner.
(Barbey d'Aurevilly Jules - 1808 1889)
14:39 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : littérature, écriture, livres, culture
dimanche, 17 août 2008
RENTREE A LA MAISON (Le journal de Juliette, lycéenne n° 37)
(Dans l'épisode précédent, Juliette était sur la route du retour après un mois passé en Bretagne où elle avait fait la connaissance d'Evelyne et Didier, ainsi que de Lionel dont elle était tombée amoureuse).
Le samedi 1er août, le réveil fut douloureux pour Juliette, elle ne voulait pas admettre qu'elle était chez elle. Elle repassait dans sa tête les meilleurs souvenirs de ce mois de juillet.
Elle se décide alors à écrire une lettre à Evelyne et Didier qui sont rentrés à Paris ce jour même. Elle envoie une carte souvenir de sa ville aux parents de Lionel.
Les jours suivants ne sont pas plus heureux : elle a beaucoup de mal à "refaire surface". Pour se distraire, elle va danser au bal de la ducasse avec ses soeurs. Alain est devant les auto-tamponneuses mais Juliette ne l'a pas vu. Dans ses rêves la nuit, elle voit Lionel puis Alain... Alain puis Lionel. Elle se pose tant de questions sans avoir de réponses.
Le temps est orageux en cette première semaine d'août. Pour aider ses parents, elle fait quelques travaux de peinture dans la maison et à l'extérieur. Elle gratte les fenêtres qui ont besoin d'être repeintes. Elle gratte et gratte avec un couteau tous les après midi et un soir elle ne sent pas bien, elle manque de force.
Heureusement, la famille est là pour la distraire : elle va chez sa tante, chez la cousine de son père, elle retrouve ses grands parents. Puis elle range les photos de Bretagne dans un album après les avoir datées.
Elle guette tous les jours le facteur. Enfin, le 12 août, elle reçoit une carte de Paris écrite de la main de la maman de Lionel où elle renouvelle son invitation et ses amitiés. Lionel y a juste apposé sa signature à côté de celle de sa soeur et de ses parents. Une autre lettre envoyée par Didier et Evelyne arrive le même jour. Didier réclame des photos en souvenir de ces merveilleux jours passés ensemble. La maman de Lionel demande un petit service : qu'on lui cherche un apprenti boulanger-patissier pour la rentrée de septembre. Juliette prépare l'affiche qu'elle mettra chez les commerçants de sa ville et se rend chez son photographe afin de commander un nouveau tirage de photos de vacances.
23:16 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : écriture, souvenirs, culture, littérature, livre
jeudi, 14 août 2008
EGOISME
Le moi, le moi ardent, aux mains crochues, à la vision étroite, à l'âpre volonté de vaincre ; avec son long cortège de soupçons, de mauvais soupçons, de mauvais désirs, de tromperies, et toutes leurs conséquences qui se développent, voilà les racines de l'arbre immonde.
(Charles DICKENS, Martin Chuzzlewit)
16:25 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : culture, littérature, écriture, histoire, livres