dimanche, 07 août 2016
LE PESSIMISTE
Le pessimiste ?
Un homme qui en veut à tous les autres hommes parce qu'il les trouve aussi dégoûtants que lui !
(Georges Bernard SHAW).
Georges Bernard SHAW est un critique musical, dramaturge, essayiste, auteur de pièces de théâtre et scénariste irlandais (né le 26.07.1856 à Dublin - décédé le 02.11.50 à Ayot St Lawrence dans le Royaume Uni).
14:58 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : citation, auteur, écriture, livre, culture, littérature
vendredi, 29 juillet 2016
LES CHIENS DE MON GRAND PERE
Sur les photos de mes grands-parents paternels, trois chiens, à différentes époques, posent devant le photographe. Je n'en ai connu que deux mais je me souviens surtout du dernier.
FURAX dans les années 30 et 40 pose en famille ou seul avec mon père, devant la maison ou dans la cour.
TOM, un magnifique Berger Allemand, que l'on appelait aussi TOTOM, avait été recueilli par mon grand-père juste après la seconde guerre. On racontait dans la famille qu'il errait dans les rues mais on n'a jamais su vraiment à qui il appartenait. Mes parents et grands-parents l'aimaient beaucoup. Après ma naissance, maman aimait raconter que TOM me léchait les pieds quand je posais sur la table de la salle à manger, sûrement quand maman me langeait. Je ne sais pas quand TOM est décédé, j'étais trop petite et certainement que sa disparition avait laissé un grand vide.
PUCCI, que j'ai bien connu dans les années 60 et 70, avait été donné par une voisine de mes grands-parents. Je me souviens qu'il courait à la fenêtre de la cuisine de mes grands-parents, celle qui donnait sur la rue, quand il entendait au loin le solex de grand-père arriver. Il courait ensuite comme un fou à la porte de la maison en aboyant sans arrêt. Quand PUCCI est décédé, le grand vide laissé n'a jamais été comblé, mes grands-parents pensaient qu'il était plus sage, vu leur grand âge, 80 ans et plus, de ne pas adopter un autre animal.
10:10 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : souvenirs, nouvelles et textes brefs, écriture, auteur, recueil, livre, vie, animaux, chiens
vendredi, 22 juillet 2016
J'AI VU SIMONE ET PUIS OMAR
J'ai vu Simone
Qui s'époumone
Et puis Omar
Qui en a marre
De la pluie
Qui sans bruit
Ruisselle
En eau de vaisselle.
13:54 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : poèmes, poètes, écriture, saison, été, orage, pluie, humour
lundi, 18 juillet 2016
MEDECIN (citations)
Dans la pathologie nerveuse, un médecin qui ne dit pas trop de bêtises, c'est un malade à moitié guéri (Marcel PROUST, Le côté de Guermantes).
Les médecins sont les hommes d'affaires de la science. Quelques médecins ont la passion de leur science. Ils en sont les poètes ( Maurice SACHS, Derrière cinq barreaux).
Un médecin est un homme que l'on paie pour conter des fariboles dans la chambre d'un malade, jusqu'à ce que la nature l'ait guéri ou que les remèdes l'aient tué (Antoine FURETIERE).
http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/antoine-fu...
http://www.universalis.fr/encyclopedie/antoine-furetiere/
11:03 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : citation, culture, auteur, écriture, livre, littérature
samedi, 18 juin 2016
JUSTE ELLE
On la disait
Un peu sauvage
Dans son jeune âge
Elle aimait l'anglais
Douce, mais aussi
Mal dégrossie
Un peu têtue
Disait sa mère
De sa voix pointue
Comme une vipère
Rarement jalouse
Elle avait le blues
Quand son Portugais
Un grand dadais
La négligeait
Et allait draguer
Elle vacillait
Et s'ennuyait
Toute sa jeunesse
Elle le confesse
La rendait cafardeuse
Comme l'eau de la Meuse.
18:48 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : poésie, poèmes, poète, écriture, vers, recueil, livre, société
samedi, 28 mai 2016
DANS LA FORET (souvenir d'enfance)
Nous passions de bons moments dans la forêt, les dimanches, dès que le printemps arrivait. Les feuilles de l'automne dernier, tombées sur le sol, formaient un tapis qui sentait bon.
Pendant que nos parents discutaient avec grand-père et grand-mère autour d'une petite table de pique nique, nous partions à la découverte du coin. Maman nous surveillait de temps en temps et nous demandait de ne pas nous éloigner. Comme Robinson sur son île, nous construisions une cabane avec les plus belles branches. Nous choisissions les plus solides pour qu'elles résistent au poids des branchages et feuilles que nous posions au-dessus. Cette cabane nous semblait très confortable avec son tapis de mousse et de feuilles.
Papa nous racontait que des sangliers passaient ici la nuit comme le jour. Nous cherchions alors des traces de leurs passages sur les sentiers encore humides. De temps en temps des craquements se faisaient entendre au loin. Nous nous cachions derrière un arbre, silencieux, espérant voir ces bêtes noires que nous avions découvertes dans la bande dessinée offerte à Noël par grand-mère. Je veux parler des aventures de Sylvain et Sylvette. Mais jamais nous n'avons vu de sangliers.
14:31 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : souvenirs, enfance, jeux, forêt, écriture, livre, nouvelles et textes brefs
mardi, 24 mai 2016
OREILLE
Les oreilles dans l'homme sont mal défendues. On dirait que les voisins n'ont pas été prévus. (Henri MICHAUX - Face aux Verroux).
L'oreille est le sens préféré de l'attention. Elle garde, en quelque sorte, la frontière du côté où la vue ne voit pas. (Paul VALERY - Tel quel).
12:49 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : auteur, écriture, livre, culture, littérature, citations
jeudi, 19 mai 2016
Extrait de UN DE BAUMUGNES, livre de Jean GIONO
De toute l'après-midi, bien sûr, il ne fallut pas penser à mettre la main sur Saturnin. Il était là-bas - je le voyais - dans le fin fond du verger à regarder dans la ramure des vieux arbres et, comme une fois je faisais mine d'y aller aussi, il s'écarta vers la saulaie en marchant comme les canards. Le grain, vous pensez bien, ça avait été trié et mesuré très vite, on avait à peine foulé un jour, et, quant à faire autre chose, il n'y fallait pas compter. A cette époque de l'année, toutes les heures c'est pour le blé ; alors je restai là, à regarder mon aire bien propre de goût d'artiste en fait d'aire, et souple au pied, et dure aux épis, et puis sa rondeur juste et l'air heureux qu'elle avait avec son poids de paille et de grain. C'était réussi. Je regardais aussi à quoi elle ressemblait dans le milieu de cette terre méchante : à un bouquet. Je regardais aussi la maison, la maison en pierre, les murs et les tuiles et le bois des volets, et le bois des portes, tout cela bien joint, bien fermé sur l'air noir du dedans et je ne pouvais pas arriver à comprendre pourquoi c'était si bien fermé, pourquoi on avait mis cet air du dedans à l'abri de nos mains et de notre oeil.
(Résumé : À la Buvette du Piémont, un vieux journalier est attiré par un grand gars qui paraît affreusement triste ; il provoque ses confidences : Albin vient de la montagne, de Baumugnes. Trois ans auparavant, il était tombé amoureux fou d’une fille qui s’est laissé séduire par le Louis, «un type de Marseille, un jeune tout creux comme un mauvais radis». Le Louis ne lui avait pas caché que son intention était de mettre la fille sur le trottoir. Depuis, Albin est inconsolable, traînant de ferme en ferme, sans se résoudre à remonter à Baumugnes. Alors le vieux, qui n’est que bonté, décide d’aider Albin.
Un de Baumugnes est le deuxième roman de la trilogie de Pan, les deux autres étant Colline et Regain.)
12:05 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : culture, écriture, livre, littérature, giono
lundi, 09 mai 2016
AU VILLAGE
Les vieilles maisons grises
S'endorment
La lumière se brise
Sous l'orme
On dirait que tout se meurt
Lentement
Pierrot frissonne de peur
En passant
Au-dessus de la source
Ancienne
Il a peur pour sa bourse
La scène
Des vieux assis sur un banc
Rassure
Ils racontent triomphants
L'aventure
De leur ami le berger
Négligé
Parti dans les Cévennes
Pour Hélène
Pierrot pressé de rentrer
Regarde
Les vieux murs gris soupirer
Bavarde
Etait la rue cet été
Désertée
Même les chèvres sont rentrées
Fatiguées.
14:32 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : poésie, poème, poète, écriture, campagne, village
dimanche, 17 avril 2016
SOLITUDE
La solitude est sans attraits pour la plupart des hommes parce qu'elle ne leur fournit pas assez de pensées qui leur plaisent (Pierre NICOLE).
(Pierre Nicole était un théologien et un controversiste français, né le 19 octobre 1625 à Chartres, et décédé le 16 novembre 1695 à Paris. Il est considéré comme un des principaux auteurs jansénistes).
La solitude est utile. Il faut parfois ne parler qu'avec soi-même. On entend alors de dures vérités ou d'agréables mensonges selon qu'on s'analyse ou qu'on s'imagine (Henri de REGNIER).
15:30 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : citations, auteur, livre, écriture, culture