vendredi, 11 novembre 2016
QUATRE FILLES (4ème extrait)
Judith doit partir et laisse Noémie se débrouiller pour rentrer. Les deux amies d'Eric bavardent encore un moment et décident à leur tour de dire au revoir. La tête de Noémie tourne depuis une heure. Eric lui verse un quatrième verre de champagne au moment où elle veut se lever pour partir elle aussi. Noémie proteste. Eric rit et lui dit alors : bon, tu n'es pas pressée, tu vas rester encore un peu.
Elle n'a pas le temps de répondre qu'Eric se dirige vers la porte d'entrée et tourne le verrou. Le coeur de Noémie se serre. Elle se lève alors et prend son sac à main. Un grand silence règne dans le salon, la musique s'est arrêtée. Eric s'approche aussitôt de Noémie, elle recule mais son dos touche bientôt le mur. Elle essaie d'avancer mais impossible. Elle voit le visage d'Eric s'illuminer. Il s'approche encore plus près d'elle, il cherche sa bouche. Elle veut fuir, elle ne peut pas. Eric écrase ses lèvres sur celles de Noémie qui se sent perdue, paralysée, contre le mur du salon. Eric déboutonne son pantalon qui tombe bientôt sur ses chaussures...
19:20 Publié dans QUATRE FILLES | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : auteur, nouvelles, écriture, culture, livre, nouvelles et textes brefs
Commentaires
bonjour Elisabeth
ah l'horreur pauvre j'espère qu'elle va y échapper a ce salaud
bon dimanche Elisabeth
bisous ☺
Écrit par : nays | dimanche, 13 novembre 2016
Nays : oui, une horreur, mais il est tenace et ne la lâchera pas dans les mois qui vont suivre. Je mettrai d'autres extraits. Je ne pense pas que j'éditerai ce livre, je n'ai pas encore terminé le manuscrit mais je ne sais pas si je vais le mettre en vente ensuite. Bisous et merci de ton passage. Bon dimanche.
Écrit par : Elisabeth | dimanche, 13 novembre 2016
et pourquoi ne l'éditerais tu pas....y a pas de raison :)
Écrit par : nays | dimanche, 13 novembre 2016
Nays : tu es bien gentille mais comme je ne fais pas les salons de livres et les dédicaces, je ne vends que sur Internet et, donc, peu. Je vais réfléchir encore mais, pour l'instant, j'ai en écriture un gros manuscrit (Quelque part un héritage) qui parle des ancêtres de ma grand-mère paternelle. Celui-là, je l'éditerai à coup sûr. Gros bisous. Bon après midi.
Écrit par : Elisabeth | dimanche, 13 novembre 2016
et on ne sait faire plusieurs choses a la fois :) bisous ☺
Écrit par : nays | lundi, 14 novembre 2016
Oh le salopard ! et dire qu'elle n'a rien vu venir, voilà ce que ça fait de trop boire... mais bon, faudrait qu'elle lui donne un bon coup de pied ou de point au bon endroit...
Écrit par : Praline | lundi, 14 novembre 2016
de poing bien sûr !!
Écrit par : Praline | lundi, 14 novembre 2016
Nays : merci nays pour tes encouragements. Gros bisous du soir.
Praline : quand on n'est pas préparé à ces choses là, quand on a toujours vécu avec des hommes qui respectent les femmes, on est pris de court. Sans expérience de ce genre là, ce n'est pas courant il faut le dire, on est désarmé. Bonne soirée Praline. Bisous.
Écrit par : Elisabeth | lundi, 14 novembre 2016
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