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lundi, 03 septembre 2007

PSYCHO

En couple, l'idée de l'acceptation totale de l'autre est un mythe. Ceux qui en font le socle de leur relation amoureuse tuent dans l'oeuf toute possibilité de discussion et de remise en question.

Un couple se construit grâce à des négociations, à des ajustements, chacun doit supporter d'être frustré parfois pour faire plaisir à l'autre, c'est la base même de l'amour, celui qui dure.

lundi, 04 juin 2007

LE STRESS EN ENTREPRISE

J'ai regardé hier soir sur M6 l'émission CAPITAL et plus particulièrement le sujet sur "Le stress en entreprise : le business des Coachs".

Les efforts fournis par l'entreprise pour garantir le bien-être et la santé au travail sont insuffisants en France.

Les actualités révèlent que la santé peut être prise en compte différemment dans l'entreprise et cette prise en compte semble inadaptée à la vue des résultats dans le monde du travail.

Le stress au travail est un problème croissant et touche tous les secteurs et catégories professionnelles.

Les effets négatifs qu'il engendre sur la santé et les performances au travail sont très importants.

Parmi les causes les plus souvent exprimées :

les changements, l'accélération du rythme, l'adaptation aux nouvelles technologies, le bruit, les responsabilités, les mauvaises relations en équipe, les horaires décalés...

L'Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au travail en a fait une priorité pour 2007.

Le coach aide les dirigeants à sortir de leur rôle de donneurs d'ordres et d'hommes solutions pour en faire des hommes ressources pour leurs collaborateurs. Il pousse à la réflexion et aide par sa présence. Il ne juge pas, il est neutre.

Quelques conseils pour traquer le stress dans les bureaux :

. se fixer clairement une limite dans son travail,

. Parler prudemment du stress dans les entreprises car les collaborateurs vont avoir tendance à se méfier, à y voir des reproches,

. Eviter les relations négatives, les personnes qui pompent votre énergie,

. Bien s'organiser et se projeter dans l'avenir,

. Analyser les situations qui agressent et prendre du recul,

. Oser prendre des risques sans excès,

. Ne pas attendre trop des autres, être content de ce que l'on a,

. Avoir confiance en soi, renforcer son estime,

. Observer des pauses dans la journée,

. Exprimer et gérer efficacement les conflits,

. Etre serein et équilibrer sa vie professionnelle et privée,

. Apprendre à transformer son stress et son anxiété en sérénité,

. S'affirmer, ne pas réprimer, ne pas ruminer, ne pas s'accorcher à ce que vous avez mal fait et regarder tout ce que vous avez réussi,

. Reconnaître et accepter ses émotions, se fixer des objectifs, demander des signes de reconnaissance,

. Diversifier ses activités, faire du sport, de la marche, de la relaxation, se faire plaisir,

. Prendre soin de soi, être à l'écoute de ses besoins,

. Exploiter vraiment ses talents et potentiels.

Pour gérer son stress, pas de recette miracle : avant tout faire un travail sur soi pour appréhender les choses différemment en se faisant accompagner par une personne compétente.

 

 

vendredi, 04 mai 2007

L'EQUILIBRE DE LA VIE

Un équilibre de vie "permanent" n'existe pas.

Dans aucun système vivant, il n'existe d'équilibre constant ; on ne trouve qu'un équilibre de vie qui est aussitôt remis en déséquilibre dès qu'il est atteint.

Le vrai équilibre, c'est en fait d'accueillir le déséquilibre comme une donnée de base de notre existence. On doit alors être capable de s'adapter, de lâcher d'instant en instant tout ce que nous considérons comme acquis.

On pense parfois se protéger afin d'être bien dans sa vie, alors que les moyens qu'on met en oeuvre pour y parvenir sont justement ceux qui réduisent et rétrécissent notre champ de vie.

On ne récoltera demain que ce que l'on plante aujourd'hui.

Le bonheur est déjà dans le creux de notre main.

(D'après Christophe FAURE, psychiatre et psychothérapeute)

23:05 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Culture, psychologie

dimanche, 03 septembre 2006

LA PSYCHOTHERAPIE OU LA CONFESSION

La confession à un prêtre, comme la psychothérapie, impliquent une démarche volontaire de réflexion, sur soi et non une prise en charge par un tiers.

La confession engage à un discernement et à une évaluation du sens moral de ses conduites par rapport à des exigences objectives (qui ne dépendent pas du sujet).

La confession chrétienne est un geste religieux et un acte de foi par amour qui nécessite la contrition (le désir de ne plus répéter l'acte) et non pas le remords.

Le repentir est une vertu ; le remords est un châtiment.

La confession favorise la prise de conscience face à un autre et nécessite le désir de la conversion et du changement.

L'homme se confesse à un prêtre qui a reçu de l'Eglise le pouvoir de remettre les pêchés. Personne ne peut se savoir pardonné s'il ne l'a pas entendu signifier par un prêtre.

Le développement en Occident de l'étude des structures psychologiques a beaucoup été influencé par la conception chrétienne de l'homme.

Le christianisme qui est au fondement du sens de la personne, de sa liberté, de sa conscience, de son intériorité, reconnaît la singularité de chacun à être le sujet de sa vie psychique, de son imaginaire et de ses désirs.

La personne comme réalité individuelle et sociale se différencie ainsi de la nature et des autres.

C'est dans ce contexte que les notions de for interne et for externe ont pu signifier la distinction qui existe entre vie intra psychique et vie sociale.

Tout le vécu intra psychique est déplacé dans un ailleurs indépendant du sujet afin qu'il s'en libère et n'éprouve plus rien jusqu'à l'extinction de soi.

C'est sur un terrain préparé par l'anthropologie et la spiritualité chrétienne que FREUD a pu forger des concepts et une méthode visant à rendre compte des processus inconscients . Alors que la littérature grecque aborde tragiquement la subjectivité humaine, que les Romains en éprouvent de l'"effroi", que l'Asie évite le sexe et refuse d'en parler en inventant des techniques érotiques impossibles, le christianisme aborde les fantasmes et de désir sexuel comme en témoignent la littérature des Pères de l'Eglise et Saint Augustin qui, bien avant FREUD, initie les notions de libido, de désir et s'engage dans un travail d'analyse de ses représentations face à un autre (Dieu).

L'histoire de la confession a commencé par la reconnaissance publique du péché. La confession est devenue ensuite individuelle et secrète : la personne était vraiment responsable face à Dieu et aux exigences morales que représentent les lois évangéliques.

Il existe des points de convergence entre la confession et la psychanalyse. Elles forcent toutes deux à sortir de la paranoïa quand l'individu projette sur autrui la cause de ses souffrances et de ses difficultés.

Il faut savoir discerner ce qui vient de soi de ce qui vient de ses semblables et de la société. En outre, la confession et la psychanalyse impliquent la même démarche d'un sujet autonome qui veut s'exprimer verbalement, face à un autre qui l'écoute, qui est tenu au secret, qui intervient sans juger ni condamner et à qui le sujet révèle les acpects les plus intimes de son existence sans se sentir dépossédé de lui-même. Néanmoins, existe une différence fondamentale entre confession et psychanalyse.

La confession est un acte religieux et liturgique dans lequel le sujet reconnaît son pêché et veut être pardonné en réparant les effets produits par ses actes sur lui-même et sur les autres.

La psychanalyse ou la psychothérapie représente un travail surl a vie psychique de l'individu pour favoriser le réaménagement de certaines structures de l'appareil mental, résoudre des conflits infantiles, traiter des représentations inhibantes en les analysant et en les interprétant dans la logique de la vérité subjective.

La confession est gratuite, la séance de psychothérapie se paie au praticien.

Le psychanalyste ne remplace pas le prêtre, la confession ne remplace pas la thérapie.

(Tony ANATRELLA)

vendredi, 18 août 2006

LES REVES

LES REVES ont une action d'auto-équilibration de notre psychisme.

Pendant le sommeil, les défenses naturelles de la conscience se relâchent, nos sous-personnalités prennent le dessus et nous pouvons assister à leur théatre intérieur.

Ce que nous avons refoulé a une chance de remonter à la surface et nous pouvons en devenir témoin.

LES REVES ont aussi une action prospective. Ils pressentent notre futur à partir de données présentes. On peut aussi les étudier sous l'angle de la solution des problèmes.

LES REVES deviennent des outils de connaissance de soi.

mardi, 15 août 2006

LE REFOULEMENT

Si vous revenez sur une émotion retenue afin de la vivre, vous n'aurez pas de problèmes avec votre inconscient.

Si vous ne revenez jamais sur cette émotion retenue, ce mécanisme, sain en lui-même, de remettre à plus tard ce qui vous dérange, se transformera en REFOULEMENT (et même en suppression des contenus psychiques indésirables). Et à la longue, cela finira par créer une telle tension entre le conscient et l'inconscient que vous risquerez d'être submergé par des humeurs incontrôlées ou des cauchemars car le refus de négocier avec l'inconscient nous met à sa merci.

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Le dessin, la danse, l'écriture poétique, le théatre peuvent devenir des moyens de s'exprimer et de se connaître, de dialoguer avec nos problèmes.

L'expression créatrice nous offre un miroir de ce que nous sommes et nous fournit l'occasion d'entreprendre un dialogue avec les complexes qui nous submergent. Elle sert l'évolution de l'individu. Elle fait bouger l'être vis-à-vis du problème qui le tient prisonnier dans le cercle vicieux des pensées et sentiments répétitifs.

S'exprimer allège ce qui nous opprime. Cela permet de remettre en circulation ce qui nous ralentissait, stimulant le rétablissement du flot d'énergie.

jeudi, 10 août 2006

COMPRENDRE D'OU L'ON VIENT

Comprendre d'où l'on vient est le meilleur moyen de se construire en sachant qui on est.

Que connaît-on de notre histoire familiale ?

Nos grands parents, nos oncles et tantes, nos cousins et cousines, nous en avons tous des souvenirs.

Il paraît que le poids de nos ancêtres pèse plus qu'on ne le croit sur notre vie.

Le généalogiste est un détective qui part à la recherche de traces, de pistes, de preuves qui permettent aux individus de retracer l'histoire de leurs origines et, peut-être, au bout du compte de mieux se comprendre.

La généalogie n'est pas une science mais plutôt un mode d'approche de l'histoire des gens, d'un village, d'une région, de patrimoines.

Elle demande un large éventail de connaissances : latin, vieux français, compréhension de textes juridiques anciens, lecture d'archives...

Elle demande une grande culture générale, une intuition qui permet d'interprêter les documents, d'aller aux sources qui revèlent le plus d'informations.

Il y a des gens qui ont gâché leur vie et pourtant ils auraient pu faire quelquechose de leur vie.

Mais ils ont été cassés (incestes, secrets de famille pesants, maltraitance...). Ils le paient en buvant, en se droguant, inconsciemment.

Ces vies brisées peuvent repartir si on les aide à prendre quelques repères.

Si on ne sait pas d'où on vient, si on ne restitue pas les choses, on ne peut pas se construire.

La généalogie est souvent proche de la psychanalyse. L'histoire des familles retranscrite par la généalogie peut être éclairée par la psychanalyse.

Françoise DOLTO a été la 1ère psychanalyste à montrer que le secret familial était à la base de dysfonctionnements graves.

lundi, 03 juillet 2006

LA FAMILLE

Les recherches et expériences cliniques des thérapeutes de famille montrent combien la famille continue à exercer une influence déterminante dans la vie de chaque personne lors de chaque étape du cycle de vie.

La façon de communiquer en famille imprègne en profondeur le fonctionnement psychique de chacun de ses membres et constitue un type spécifique d'apprentissage.

Dans chaque famille, la distribution des dettes et des mérites entre les membres est inscrite dans le Grand Livre Invisible qui définit la position de redevance ou d'exigence de chacun par rapport aux autres. L'un aura pour mandat de rater sa vie amoureuse, familiale ou affective, un autre devra accumuler toutes les maladies graves, ou subir les rechutes indéfinies de la même maladie parce que son père est devenu un assisté précoce de la société et parce qu'il est hors de question de lui infliger le spectable d'un fils qui réussit.

Selon qu'un enfant doit "éponger la dette" de son père ou de sa mère envers la génération précédente, son destin pourra être jalonné de maux, malheurs, accidents en chaîne, altérations répétées de la santé mentale ou psychique et cela parce que sa vie entière est dictée par les attentes claires ou cachées de ses ascendants".

Gérard SALEM - Maître d'enseignement et de recherches FMH Psychiatrie et psychothérapie Lausanne)

vendredi, 30 juin 2006

LA POLITIQUE

J'ai essayé de faire de la politique mais je n'y arrive pas. Ce n'est pas dans mon profil.

Aussi, mon blog restera ce qu'il est jusqu'à maintenant : un blog "frais et paisible comme un jardin dans lequel on fait de bonnes balades reposantes" (Ce sont les paroles de Thierry de : actualités.hautetfort.com).

 

vendredi, 23 juin 2006

L'ENFANT ET L'ADOLESCENT

Le petit enfant s'attache avant de découvrir le sexe.

L'adolescent amoureux découvre le sexe et s'attache ensuite.

 Le petit enfant découvre les sexes mais n'éprouve pas le désir.

 L'adolescent amoureux désire une inconnue auquel il s'attachera plus tard en le familiarisant.

Le petit enfant découvre la différence des sexes qui ne provoque pas la même ambiance émotionnelle qu'à l'âge de 14 ans. Il se développe dans l'émotion de l'attachement. Il découvre le monde divisé en objets connus qui le sécurisent, qui le ressourcent après le stress de ses explorations, et objets inconnus qui sidèrent le petit et bloquent ses développements.

L'adolescent amoureux s'arrache du clan de ses origines et se jette dans la volupté angoissante du risque sexuel. Il entre dans une période de remaniement de l'ancienne mémoire d'aimer et apparaît alors un nouvel ordre amoureux. Il s'arrache à sa prison affective à laquelle il doit pourtant sa force afin de rencontrer un partenaire qui l'aidera à poursuivre son évolution personnelle. Le partenaire choisi devra assumer le double rôle de partenaire sexuel et de figure d'attachement. Le choix du partenaire se fait donc sur le sexe et sur la manière d'aimer.