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mardi, 30 juin 2009

PSYCHOLOGIE : INCOMPETENCE DES CHEFS ET DES DIRIGEANTS

Les chefs sont rarement nommés sur leur compétence.

Dans tout système où des gens décident pour d'autres on retrouve les mêmes types de dysfonctionnements. On retrouve à la tête des gens qui ne sont pas à la hauteur de la tâche par manque d'esprit critique.

Le principe de Peter est le système dans lequel les employés les moins compétents sont toujours affectés aux postes où l'on est sûr qu'ils produiront le moins de dégâts, c'est-à-dire l'encadrement.

Les managers qui savent décider favorisent le fait de parler des erreurs plutôt que de les sanctionner.

dimanche, 19 avril 2009

LES AMIS

amis.jpgLes amis comptent parmi les éléments les plus importants du réseau social de soutien auquel nous avons recours pour conforter et solidifier l'estime de nous-mêmes ou pour trouver les ressources nécessaires pour faire baisser l'intensité de notre stress.

On pourrait dire que l'amitié est une espèce de protection, un vaccin contre les conséquences trop pénibles du stress. Trouver de nouveaux amis fait partie des souhaits les plus largement exprimés.

Mais l'amitié doit être nourrie, enrichie par de nouvelles aventures communes, sous peine de tourner en boucle, de se rabâcher pour finir par être inutile.

Si la spontanéïté est une composante majeure de l'amitié, pouvoir protéger les moments que l'on désire vivre ensemble est capital.

Se préparer à recevoir un ou des amis, c'est comme offrir un cadeau, il faut se rendre disponible.

Aménager son emploi du temps en fonction de la présence de l'ami constitue une preuve très concrète de l'affection que nous lui portons.

L'amitié est une des valeurs sûres de la vie, avec la famille proche.

C'est avec eux que nous allons partager les plus grands bonheurs et les peines aussi.

Elle peut durer toute une vie et résister aux pires contraintes.

( Jean Paul BERTRAND, Mieux vivre mode d'emploi - Larousse)

samedi, 14 février 2009

Chers collègues de travail

collègues.jpgChacun travaille beaucoup aujourd'hui car il s'investit en pensée et réflexion au-delà du temps de présence dans l'entreprise. Les responsabilités s'élargissent, se complexifient et les décisions, aux conséquences multiples et hétérogènes, sont souvent prises dans l'incertitude. Là où il y a du pouvoir, il y a de la fragilité ; et là où il y a de la fragilité, il y a de la responsabilité. Un jour ou l'autre, chacun se retrouve à sentir le poids de sa responsabilité et, aussi, à percevoir mentalement ses limites.

En dehors de la rémunération et d'un allègement des contraintes, ce qui importe le plus dans la vie professionnelle est que le travail, la relation à la hiérarchie soient de bonne qualité, et que l'on puisse participer aux décisions.

Les conflits font peur, on cherche à les éviter. Comment passer du conflit à la coopération ? Comment contrôler l'agressivité, la sienne et celle des autres ? Comment reconnaître que l'on entre dans une escalade symétrique et comment en sortir ? Comment ne pas avoir peur de la différence et, pour ne pas perdre la face, résister à la faire perdre à l'autre ?

Il ne s'agit pas d'éviter le conflit mais de le transformer en élément dynamique. Pour cela il faut savoir se décentrer de soi-même et se mettre à la place de l'autre. Comprendre que toute émotion est à identifier comme une information sur ce qui se passe dans la relation, identifier les siennes, mais aussi prendre en charge celle de l'autre. Ne pas les lui renvoyer brutalement lorsqu'elles sont négatives mais les métaboliser en les faisant siennes. Et se souvenir que même notre pire adversaire a le même besoin viscéral que nous de reconnaissance.

Désamorcer un conflit : dire calmement à son interlocuteur : "ton attitude de l'autre jour, ce que tu me racontes, me met en colère, et je vais essayer de comprendre pourquoi, en réfléchissant à haute voix avec toi". Vous traitez un conflit sur le contenu de ce qui se dit à l'intérieur d'une relation de coopération.

(Anne COTTET - Mieux Vivre Mode d'emploi)

dimanche, 01 février 2009

REVES

Les habitants de nos rêves sont une partie de notre idéal, une idée que nous nous faisons de la perfection, un reflet de ce que nous croyons être le bonheur. Les stars ont pris la place des dieux, mais c'est encore et toujours pour faire rêver au risque de n'être qu'une illusion à leurs propres yeux.

Enfant, nous avions notre imaginaire rempli de héros formidables mais notre envie de leur ressembler s'estompe avec l'adolescence. L'incarnation est nécessaire pour que le mythe sorte de son univers à sang froid afin de rejoindre le notre, plus agité.

Si nous subissons les diktats de la mode, les gens qui semblent faire la pluie et le beau temps dans les différents médias ne nous forcerons jamais à aimer quelqu'un totalement dépourvu de talent.

Bien des admirateurs confient qu'ils ne voudraient pas rencontrer leur idole car cela mettrait fin à leur admiration. Ils déclarent préférer alimenter leur rêverie à la seule lueur des projecteurs. Les adorateurs sont indulgents, ils arrivent même à accepter ce qui peut sembler absurde parfois, ils parviennent à aimer quand même une personne réduite à une caricature d'elle même.

Finalement, nous admirons plus l'idée que nous nous faisons de quelqu'un que la personne elle-même.

foule.jpg

 

jeudi, 01 mai 2008

POUQUOI ?

Pourquoi les femmes vivent plus longtemps que les hommes ?

L'écart était de 6 ans en 1935, il est de 8 ans aujourd'hui.

Première raison : les femmes ont une meilleure hygiène de vie. Par rapport à sa compagne, un homme a ainsi 88 % de risque en plus de mourir d'une maladie cardiovasculaire, 45 % d'un cancer. Et puis les métiers dangereux sont "réservés" aux hommes qui subissent 90 % des accidents du travail.

Ils ont des conduites à risque (vitesse sur la route, alcool, tabac, sida, sports dangereux), vont plus souvent jusqu'au bout d'une démarche suicidaire, s'éliminent les uns les autres (statistiquement, le crime de sang est quasi exclusivement une affaire d'hommes).

Les hommes fréquentent moins les médecins que les femmes : un tiers des messieurs entre 45 et 64 ans n'ont jamais fait contrôler leur cholestérol. Toutes les sociétés du monde connaissent le même phénomène, sauf une, les Mormons.

Selon les biologistes, l'hormone mâle testostérone, qui développe la puissance, encouragerait un comportemant à risque, alors que chez la femme, les oestrogènes induisent une attitude de précaution.

(vu dans le magazine de mon département).

lundi, 10 mars 2008

LES GRANDS PARENTS ET LES PETITS ENFANTS

Entre 5 et 8 ans, les petits enfants voient leurs grands parents comme des super parents. Ils ne grondent pas, sont gentils et font des cadeaux.

De 8 à 12 ans, c'est le moment où une relation plus personnalisée se met en place. Ils deviennent confidents, grands copains ou bien ils sont ceux qui savent, qu'il s'agisse de l'histoire familiale ou des choses de la vie. La plupart des adolescents les voient comme des complices. Mais ces mêmes grands parents peuvent aussi être vus comme vieux jeux et ennuyeux.

14:12 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : culture

vendredi, 07 mars 2008

Monsieur, Madame

Lors d'une rencontre, il est urgent de connaître le sexe de l'autre sous peine de maladresse.

Les humains se présentent seulement avec les mots qui les désignent : Monsieur, Madame ou Mademoiselle.

On ne dit pas bonjour à une femme de la même manière qu'à un homme.

Les ethnologues ont remarqué que cette différence se trouve dans toutes les cultures mais que chaque culture exprime à sa façon ce rituel de présentation.

jeudi, 14 février 2008

EXPERIENCE

Si l'on projette l'image d'un bébé de 9 mois en pleurs et que l'on interroge un groupe d'adultes des 2 sexes : 'pourquoi ce petit garçon pleure-t-il ?". La réponse est : "parce qu'il est en colère".

On reprend la même photographie, on la présente à un groupe identique et l'on demande : "Pourquoi cette petite fille pleure-t-elle ? La réponse sera : "parce qu'elle a du chagrin".

L'interprétation a donc varié avec le sexe prêté au bébé.

Le force des stéréotypes culturels renforce les différences biologiques dues au sexe. ( vu dans Mieux vivre Mode d'emploi de psychologies magazine)

dimanche, 10 février 2008

MYTHES

De tout temps, les hommes ont cherché à comprendre l'origine de leurs sentiments.

Les mythologies, les religions et la philosophie ont tenté d'y répondre, bien avant la psychologie et la psychanalyse.

Les héros y vivent des aventures extraordinaires pour donner aux hommes simples des représentations amplifiées de toute la gamme des sentiments.

Ces histoires symboliques suscitent, par identification, la reconnaissance de leurs propres émotions.

Les mythes religieux racontent d'autres histoires exemplaires.

Ainsi, selon la Bible, Yahvé donne les Tables de la loi à Moïse pour guider son peuple, contenir les émotions violentes et destructrices, soutenir les sentiments qui génèrent le respect de la vie et des autres.

La psychanalyse vient, avec Feud, introduire une autre mythologie. L'inconscient remplace l'Olympe, le jeu des transmissions et des transgressions familiales efface la main des Dieux et du destin.

C'est pourtant le mythe d'Oedipe qui est choisi pour illustrer la loi qui sépare les générations et qui interdit l'inceste.

Les mythes modernes de progrès ou de communication expriment l'immense besoin de relation, de dépendance ou de liberté des humains d'aujourd'hui.

(Extrait de MIEUX VIVRE -Mode d'emploi)

jeudi, 06 décembre 2007

L'ENFANT

Il a fallu des siècles pour que, dans les sociétés occidentales, on ne perçoive plus le père et la mère dans leur seule fonction reproductrice et qu'on s'attache à donner sa vraie place entre eux deux à l'enfant, né d'eux.

Jean Jacques ROUSSEAU, le premier, a réfléchi à ce qu'est un enfant, à sa place dans la société, et s'est attaché à mettre en évidence son importance dans un système à l'époque complètement dénué de sentiments, où les lois l'ignoraient complètement. C'est à partir de cette période que la notion père-mère prend une tout autre dimension : celle de la responsabilité, de l'attachement et de l'appartenance. Mais, malgré les prises de position philosophiques soulignant que les enfants ont un rôle prédominant dans l'évolution d'une société, le cheminement ne fut que très progressif.

Le sens que nous donnons désormais à "père" et "mère" est relativement récent. Il s'est fait jour au début du siècle dernier, spécialement grâce à FREUD et, un peu plus tard, au psychologue suisse, J. PIAGET, qui ont mis en lumière ce qu'implique donner la vie et étudié le lien affectif entre parents et enfants. FREUD évoque ce lien primal avec la mère qui sera responsable du bonheur, de l'équilibre émotif et du succès dans une vie d'adulte. PLAGET parle d'autorité et de responsabilité du père dans le rôle d'éducateur des enfants.

Cependant, notre histoire avec notre père et notre mère ne peut être comprise uniquement à travers ces deux grands auteurs.

D'autres suivront, comme M. KLEIN, E. H. ERICKSON, D. WINNICOTT, F. DOLTO plus récemment, qui ont apporté de nouveaux et d'importants éléments de connaissance sur le processus de développement du lien affectif de l'enfant vis-à-vis du père et de la mère, et à propos de leur emprise sur chacun de nous.

Les liens d'attachement que nous éprouvons envers notre père et notre mère sont nécessaires à notre propre développement personnel. Ils nous permettent de devenir à notre tour des adultes responsables, qui pourront reproduire d'autres enfants comme eux ou même meilleurs.