Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 20 octobre 2006

UNE CHANSON écrite par BOBY

Si l'on ne voit pas pleurer les poissons

Qui sont dans l'eau profonde

C'est que jamais quand ils sont polissons

Leur maman ne les gronde

 

Quand ils s'oublient à faire pipi au lit

Ou bien sur leurs chaussettes

Ou à cracher comme des pas polis

Elle reste muette

 

La maman des poissons elle est bien gentille !

 

Ell'ne leur fait jamais la vie

Ne leur fait jamais de tartines

Ils mangent quand ils ont envie

Et quand ça a dîné ça r'dine

 

S'ils veulent prendre un petit vers

Elle les approuve des deux ouïes

Leur montrant comment sans ennuis

On les décroch' de leur patère

 

S'ils veulent être maquereaux

C'est pas elle qui les empêche

De s'faire des raies bleues sur le dos

Dans un banc de peinture fraîche

 

J'en connais un qui s'est marié

A une grande Raie publique

Il dit quand elle lui fait la nique

"Ah ! qu'est-ce que tu me fais, ma raie !"

 

La maman des poissons elle a l'oeil tout rond

On ne la voit jamais froncer les sourcils

 

Ses petits l'aiment bien, elle est bien gentille

Et moi je l'aime bien avec du citron

 

LA MAMAN

DES POISSONS

ELLE EST BIEN GENTILLE !

(Paroles et musique de Boby LAPOINTE)

dimanche, 01 octobre 2006

CAT STEVENS

A 58 ans, Cat STEVENS sort en novembre son 1er album depuis 29 ans.

"AN OTHER CUP" sera le titre de ce nouvel album.

En 1977, Cat STEVENS s'était séparé de sa guitare, il a changé de nom et s'est retiré pour se consacrer à la foi musulmane.

D'origine grecque, il est alors devenu Yusuf ISLAM.

De mes années lycée, je me souviens de ce disque que ma petite soeur avait acheté et que nous écoutions souvent. Il y joue du piano mais aussi de la guitare. medium_CAT_STEVENS.jpg TEA FOR THE TILLERMAN avec un dessin de bandes dessinées sur la pochette

était un disque magnifique pour nous, adolescentes. Je l'ai toujours dans ma discothèque.

16:35 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Musique, guitare

samedi, 30 septembre 2006

LES BATEAUX DE BRASSENS

Son premier bateau devait s'appeler Putain de toi, mais aux Affaires Maritimes, on n'était pas d'accord. Alors, Georges l'a appelé Sauve qui peut.

Le Sauve qui peut est un petit bateau de 5,40 mètres commandé par Georges en 1953 à un maître charpentier reconnu en la cité sétoise. Un bateau trop petit pour lui et ses copains mais il ne voulait rien entendre, on n'a pas pu le faire changer d'avis. Mais 2 ans plus tard, il revenait commander un pointu de sept mètres. Brassens n'était pas un véritable navigateur. A la mer, il préférait l'étang, où il aimait trouver sa tranquillité, entouré de ses copains, pour pêcher, rire et boire un coup. Il voulait prendre son bateau incognito et ce sont les apprentis du chantier qui le lui amenaient discrètement dans un coin éloigné des regards. Il était généreux et leur donnait un billet de 100 francs, ce qui était énorme à cette époque. S'il avait le verbe haut, il n'en était pas moins un homme timide, plutôt gêné par sa popularité.

Après le Sauve qui peut, Brassens fait construire un autre bateau, utilisé encore aujourd'hui par sa famille. Il aura aussi plus tard un voilier qu'il avait repéré à Cannes. Après avoir demandé à son charpentier de l'examiner, il l'achète et entreprend de le faire venir de Cannes à Sète. Malheureusement, le 3ème bateau de Georges n'arrivera jamais au port. Sur le trajet du retour, il s'échoue au large de l'Espiguette (dans l'Hérault). Les hublots récupérés sont aujourd'hui ceux du seul bateau restant à l'usage de la famille. On voit que l'aventure de Brassens en terme de navigation fut bien modeste !

Le Sauve qui peut reprend du poil de la bête. Après quelques temps d'errance, puis sa toute fraîche rénovation, il va bientôt avoir sa place d'honneur à l'Espace Georges-Brassens, à SETE.

16:10 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Culture, musique, histoire

vendredi, 29 septembre 2006

LE GRAND GEORGES REVISITE

BRASSENS : 

Des artistes de tous les pays revisitent le grand Georges.

Ses rimes et sa rythmique ont fait le tour du monde. La scène nationale de SETE rend hommage à Brassens JEUDI 12 et VENDREDI 13 octobre avec des voix :

Orientale (Sapho), espagnole (Paco Ibanez), chilienne (Eduardo Peralta), créole (Sam Alpha), russe (Alexandre Avanessov) ainsi que Loïc Antoine et François Pierron, Eric Lareine et la Compagnie des Musiques à Ouïr.

18 € à 24 € au Théatre de SETE. Renseignements : 04 67 74 66 97.

11:37 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Culture, musique, guitare

mercredi, 20 septembre 2006

UN CANADIEN SOLITAIRE

Neil YOUNG est né à Toronto à une dizaine de kilomètres d'Omemee, en novembre 1945.

La musique était très présente à la maison. Il se rappelle avoir beaucoup écouté Frankie LAINE à la même époque que PRESLEY. Jamais, il ne manquait l'émission de télé RAWHIDE, sur le Far West, dont Frankie LAINE avait composé le générique. Il adorait toutes ces musiques de cow boys. Il a même repris une des chansons de Frankie LANE sur Old ways, un morceau qui s'appelait The Wayward wind.

Quand il était gamin, il longeait tous les jours une voie ferrée pour rentrer de l'école et passait près d'une cabane en tôle habitée par un clochard. Or, la chanson commençait par les mots : There is a lonely shack by the rail-road track (il y a une cabane paumée au bord de la voie ferée). Tous les jours, il passait près de cette cabane, l'oreille collée à un transistor et il écoutait cette chanson.

Ses parents s'intéressaient à la musique et écoutaient surtout des vieux bigs bands (Lena Horne, Della Reese, Tommy Dorsey, The Glenn Miller Orchestra, Cab Calloway ...).

Quand il était petit, il voulait être fermier. Il pensait entrer dans un lycée agricole puis monter sa propre ferme.

Il voulait élever des poulets. Il devait avoir 10 ans.

Mais quelque chose d'imprévu s'est passé à ce moment là : il a entendu Elvis PRESLEY pour la première fois. En même temps que PRESLEY, il écoutait Ronnie SELF, The Chantels, toute cette musique étrange et séduisante qu'il captait sur la radio des Etats du Sud ainsi que sur CHUM, la station de Toronto.

Sa famille était du genre nomade, il passait sa vie sur la route, il a dû fréquenter une douzaine d'école différentes. Il a quitté l'école à 16 ans avec deux sentiments en lui : succès et échec.

Son père, Scott YOUNG, qui était journaliste canadien réputé, divorce quand il eut 14 ans.

A 16 ans, il décide d'arrêter ses études pour devenir rocker. Sa mère le soutient davantage que son père.

Il avait commencé à jouer à 14 ans du ukulele, du banjo et de tous les instruments à quatre cordes. Il commence ensuite à jouer de la guitare électrique, influencé par Hank B. MARVIN and the SHADOWS, Lonnie MARCK. Il adorait George TOMSCO, le guitariste des FIREBALLS et Link WRAY. Ces musiciens ont tout déclenché en lui. A l'époque, la musique surf arrivait tout juste.

Son apprentissage de l'écriture : il apprend qu'un nombre incroyable de chansons sont construites sur 3 accords. C'est une idée qui vient du BLUES. Il a donc appris à travailler à partir de ces 3 accords, avant d'approfondir. Il a toujours appris seul en s'améliorant au fur et à mesure. Son premier concert, il le donne avec un groupe de gamins du quartier, ils s'appelaient THE ESQUIRES, puis STARDUST pour finalement opter pour THE SQUIRES. Ils jouent de leurs propres compositions dans le style du groupe anglais, HANK B. MARVIN and THE SHADOWS. Au départ, son groupe était instrumental mais très vite le chant a pris une place essentielle.

Après l'aventure des SQUIRES, il intègre un groupe nommé THE MYNAH BIRDS en 1965. Rick JAMES et Bruce PALMER faisaient partie de ce groupe et ils signent chez Motown mais, une fois en studio, des musiciens de sessions s'empressaient de les remplacer dès que l'un du groupe peinait sur un passage musical. Quelque fois, un type s'approchait et se mettait à chanter avec lui, il se plantait là dans son dos et se mettait à chanter très fort.

Ensuite, Neil YOUNG entame une carrière de chanteur folk solo. Il part pour TORONTO mais ne réussit pas à se faire une place au sein de la scène de Toronto. Il s'est alors concentré sur la musique acoustique.

A l'époque, il y avait Léonard COHEN, Joni MITCHELL, Gordon LIGHTFOOT, Robbie ROBERTSON et THE BAND sur la scène du Canada au début des années 60. A Toronto, Neil YOUNG n'arrive pas à décrocher un seul concert. Il se met alors à faire la tournée des coffee shops tout seul à la guitare acoustique. Il commence presque à en vivre. C'était pour lui une sacré expérience mais risquée car, tout seul la nuit, dans la neige, il se demandait où il allait bien pouvoir jouer le lendemain.

Plus tard, il quitte Toronto pour Los Angeles avec d'autres musiciens. Ils sont six dans un véhicule de pompes funèbres pour effectuer plus de 3 000 kms. Dans cette voiture se trouve aussi Bruce PALMER, ils partent à la recherche de Richie FURAY et de Stephen STILLS, rencontrés dans un club folk de New York. Pendant 10 jours ils les cherchent. Neil veut surtout mettre le grappin sur Stephen car il le considérait comme un chanteur fantastique.

A l'époque, STILLS était un musicien folk qui voulait s'essayer au rock et Neil était un rocker qui souhaitait s'ouvrir à la musique folk. Il écoutait à l'époque DYLAN depuis 1963 et il aimait aussi les BYRDS.

En 1966, avec STILLS il fonde le BUFFALO SPRINGFIELD qui décolle très vite. Mais, les groupies, la drogue empêchent de se concentrer sur le travail d'enregistrement en studio ce qui gêne Neil YOUNG. Quand ils enregistrent en studio à Los Angeles, n'importe qui pouvait entrer dans le studio sans frapper et dans ces moments là, Neil avait envie de mettre tout le monde à la porte ainsi que les gens qui voulaient leur filer de l'herbe ou vendre des fringues de hippie. Il se demande souvent comment trouver sa place dans ce monde là. A ce stade, les managers sont entrés en jeu. Tout est devenu alors un vrai business et Neil se sent un peu paumé au mileu de tout cela, ne sachant trop comment se comporter. Il réalise alors que ses chansons ne sonnent pas comme il le souhaite.

Buffalo SPRINGFIELD est un grand groupe mais STILLS et FURAY sont sur le devant de la scène et les 3 autres dont Neil se trouvent à l'arrière, serrés. Pour Neil, une grande frustration : ne pas pouvoir tout enregistrer en direct.

Les producteurs voulaient leur faire adopter la dernière technique en vogue : enregistrer un morceau en entier et ajouter le chant. Voilà pourquoi Neil trouve que les disques des Buffalo SPRINGFIELD ne sonnent pas comme ils le devraient et il pense que ces disques sont tous des échecs.

Neil quitte le groupe parce qu'il ne veut pas passer à l'émission de Johnny CARSON, le Tonight show. Il pense que ce show va donner une mauvaise image du Buffalo SPRINGFIELD, pour lui c'était une émission de variété et le public n'aurait rien compris au groupe. Il commence alors à fréquenter les membres du groupe THE ROCKETS, qui deviendra CRAZY HORSE.

Jack NITZSCHE devient son producteur et son mentor. Neil apprend énormément à son contact. Jack avait déjà travaillé comme arrangeur avec SPECTOR et joué du piano en session avec les ROLLING  STONES.

Jack et Neil enregistrent leur tout premier disque. Et 6 mois après paraît Everybody knows this is nowhere. Tout le monde découvre CRAZY HORSE.

Dany WHITTEN était un grand chanteur et un très bon guitariste, un accompagnateur surtout, avoue Neil.

En 69, juste après Everybody knows this is nowhere, Neil YOUNG enregistre un autre album avec Crazy Horse et Jack Nitzsche au piano, un disque plutôt country-rock mais il est mis de côté et After the Goldrush sort à sa place.

Stephen STILLS vient ensuite chez lui pour lui demander s'il veut se joindre au groupe Crosby Stills et Nash avec lesquels il avait commencé à jouer. Mais il veut aussi pouvoir continuer Crazy Horse en même temps. Alors, il enregistre avec Crazy Horse le matin et va en répétition l'après-midi avec CSN.

Nous sommes en 1968. Pour WOODSTOCK, Neil YOUNG exige de ne pas être filmé sur la scène. Car il pense qu'il est là pour jouer et ne veut pas de cameraman devant lui  : il n'était pas habitué à l'époque à être filmé.

Après After the Goldrush, Neil YOUNG devient véritablement très populaire.

medium_Neil_Young_74.jpgET VOUS CONNAISSEZ LA SUITE si vous aimez NEIL YOUNG

medium_Neil_Young_05.jpg
medium_CSNY_2006.jpg

 

 

 

11:50 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : culture, musique, guitare

samedi, 16 septembre 2006

DISQUE D'EMMYLOU HARRIS

medium_Harris_Emmylou.jpg

Voilà le disque que je possède depuis plus de 10 ans et que j'ai écouté ce matin, en faisant mon ménage pour me donner du courage. Il s'appelle PROFILE, Best of Emmylou HARRIS. Il est daté de 1978.

Les titres sont :

1) One of these days 2) Sweet dreams 3) To Daddy 4) (You never can tell) C'est la vie 5) Making believe 6) Easy from now on 7) Together again 8) If I could only win your love 9) Too far gone 10) Two more bottles of wine 11) Boulder to Birmingham 12) Hello stranger.

Je vous le conseille si vous ne l'avez pas encore dans votre discothèque.

16:30 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : Musique, guitare, culture

mardi, 23 mai 2006

QUAND LA TELE LASSE

Quand la maison est rangée,

Quand le tour des blogs est terminé,

Quand la télé lasse,

Quand le vent souffle trop fort,

Je prends ma guitare.

C'est un grand bonheur de jouer pendant des heures, jusqu'à ce que la fatigue me prenne, des morceaux connus ou pas, des morceaux que j'aime.

Je sens l'odeur du bois de la guitare monter pendant que je joue, une odeur particulière, une odeur chaude, une odeur qui lui appartient.

Tous ces musiciens défilent : ANON, BACH, BERLIOZ, BESNARD, CARCASSI, COS, DIAS, DE MILANO, GASTOLDI, GUILIANI, HAYDN, HAENDEL, KLEYNJANS, KUFFNER, KOHLER, LOGY, MEISSONNIER MOZART, NEGRI, PACHELBEL, SANZ, SCHEIN, SOR, TARREGA...

Ainsi que Luiz BONFA, Léo BROUWER, John COLTRANE, Miles DAVIS, Paul DESMOND, Duke ELLINGTON, Stan GETZ, Bobby HERB, J. GILBERTO, Antonio Carlos JOBIM, Neil YOUNG, Stevie WONDER...

Certains morceaux glissent tout seuls sous mes doigts. d'autres doivent être retravaillés mais le temps me manque.

C'est une émotion intense que d'entendre les cordes résonner ...

11:05 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (11)

vendredi, 12 mai 2006

Valérie DUCHATEAU

Je viens d'acheter un CD de Valérie DUCHATEAU, "Les chefs d'oeuvre de la guitare classique" "Les plus beaux duos du monde" Volume 1, Hommage au duo Presti-Lagoya.

C'est pendant l'été 1976 qu'Alexandre LAGOYA entendit pour la 1ère fois Valérie DUCHATEAU, âgée de 11 ans, qui jouait sur une guitare trop grande pour elle, lors d'un stage organisé dans les Arènes de Cimiez.

Elle est devenue depuis la plus jeune élève d'Alexandre LAGOYA et elle se rendit pour la 1ère fois, à l'issue de cette rencontre, dans sa demeure de Soisy sous Montmorency, là où vécut le prestigieux duo Presti-Lagoya.

Alexandre LAGOYA lui ayant confié les partitions originales, Valérie se mit à l'étude du répertoire à deux guitares. Elle découvre alors comment l'indiscutable complémentarité de deux guitares peut ouvrir les portes de toute la musique.

DEBUSSY lui-même disait : "qu'y-a-t-il de mieux qu'une guitare si ce n'est deux !".

Valérie DUCHATEAU décida d'enregistrer les oeuvres les plus marquantes en interprétant les deux guitares.

Ce CD est l'aboutissement de longues heures passées en studio. Une première guitare fut donc enregistrée, la deuxième étant jouée à l'écoute de la première dans le casque.

Ainsi, l'unité de son du célèbre duo est-elle retrouvée ainsi que le discours musical. Ce disque est le fruit de la culture musicale dans laquelle Valérie DUCHATEAU a grandi. C'est aussi la concrétisation du mariage entre cette éducation musicale et la curiosité que Valérie porte aux nouvelles technologies.

11:30 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (3)

samedi, 06 mai 2006

ERIC CLAPTON

Eric CLAPTON est né le 30 mai 1945. Il a été élevé par ses parents adoptifs.

Quand il commence à jouer de la guitare, les grandes tournées du blues parcourent l'Angleterre et le reste de l'Europe avec notamment Muddy WATERS et Big Bill BROONZY.

Il monte une première formation, les ROOSTERS. Sa réputation est alors suffisante pour que les YARD BIRDS l'engagent dès 1965.

Eric CLAPTON a déjà à ce moment là tout un noyau de fans. On l'appelle "DIEU" en toute simplicité.

Un autre surnom : "SLOWHAND" (main lente) lui vient de sa façon décontractée de jouer le blues. Avec les YARD BIRDS, il recontre aussi le rock'n'roll, le rythm'n'blues...

Fin 1965, son succès avec FOR YOUR LOVE contrarie un peu CLAPTON qui ne tient pas à s'engager sur une voie commerciale. Il quitte alors les YARD BIRDS pour s'en aller chez John MAYALL qu'il considère comme un authentique puriste du blues.

En 1966, CLAPTON quitte MAYALL pour créer son propre groupe avec Jack BRUCE et Ginger BAKER appelé CREAM. La crème des musiciens pour la crème des musiques.

CLAPTON joue les classiques de Willie DIXON. CREAM va faire place nette sur le marché des bêtes de concert. Un seul concurrent : Jimi HENDRIX EXPERIENCE, peut rivaliser avec eux.

Deux ans et demi après, CREAM est dissous (trop de pression dans les tournées, des disques à enregistrer les uns à la suite des autres, chocs de personnalités).

CLAPTON ayant renconté George HARRISON, il séduit sa femme, Patti BOYD, et joue avec les BEATLES.

Après une tentative de reformation d'un groupe avec Steve WINWOOD, il s'enfonce dans les drogues dures. Leon RUSSEL l'engage dans une tournée avec DELANEY et BONNIE.

Puis il tente une aventure avec DEREK AND THE DOMINOS. CLAPTON compose pour Patti l'un des plus beaux morceaux de la pop music, LAYLA.

LES DOMINOS doivent se dissoudre fin 1972. Et CLAPTON, revenu en Angleterre, règle ses problèmes avec la drogue avec le soutien de Pete TOWNSHEND qui organise pour lui un concert au RAINBOW de Londres fin 1973. C'est le début de sa remontée. Il reprend sa guitare, découvre le reggae après le blues, et propulse cette musique dans les hit-parades avec un morceau de Bob MARLEY : "I SHOT THE SHERIFF".

Vers 1975, il est redevenu un héros tranquille qui joue du blues comme personne ... et depuis il continue sa route tranquillement.

18:10 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2)

mardi, 14 février 2006

PRAIRIE WIND

Le dernier disque de Neil YOUNG, "PRAIRIE WIND" est sorti le 11 octobre 2005.

Le côté folkeux du Grand Rocker est toujours aussi bon : on reconnaît bien le style si marqué de YOUNG dans ce CD.

Tout au long de l'album, il s'accompagne de la Martin D-28 Prewar. Hemmylou HARRIS intervient sur 3 titres.

YOUNG est accompagné de ses vieux compères, Ben KEITH (dobro, pedal steel, slide guitar), Spooner OLDHAM (claviers), Carl HIMMEL et Chad CROMWELL (batterie).

L'ambiance générale est plutôt country-folk, blues aussi, avec des cuivres discrets.

L'album se termine par "When God made me". YOUNG joue du piano, accompagné des choeurs, genre "chorale d'église", et ce titre est un constat assez noir d'un homme désabusé par son époque.

Un DVD accompagne l'album, filmé pendant l'enregistrement en studio de "PRAIRIE WIND". C'est un vrai bonheur que nous offre l'artiste. Neil YOUNG qui a fêté ses 60 ans le 12 novembre 2005 prouve qu'il est toujours capable d'une réelle créativité, comparé avec d'autres artistes de son âge.

11:25 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (8)