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mercredi, 29 novembre 2006

AN OTHER CUP

medium_CAT_STEVENS.2.jpgYUSUF (Cat STEVENS) vient de sortir son nouvel album, AN OTHER CUP.

Il s'explique par ces mots : "Il y avait une centaine de raisons pour moi de quitter l'industrie musicale en 1979 et notamment parce que j'avais trouvé ce que je cherchais sur le plan spirituel. Aujourd'hui, il y a peut être 101 bonnes raisons qui font que je sens qu'il est à nouveau temps pour moi de faire de la musique et de chanter au sujet de la vie dans ce monde fragile".

 

Je cours l'acheter, il y a toujours cette magie dans la musique et les paroles de Cat STEVENS.

Sublime !

11:10 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : Culture, musique

mardi, 21 novembre 2006

ANNEE 1967 (de juin à décembre)

Beatles : le premier album "concept rock"

A Londres, des millions de fans attendaient avec impatience la sortie de ce tout nouvel album intitulé Sergent Pepper's Lonely Hearts Club Band. Les quatre musiciens ont travaillé en studio pendant plusieurs semaines afin de mettre au point ce que l'on présente comme le premier 33 tours "concept" de l'histoire du rock. Les 12 titres qui le composent sont centrés autour d'un même thème et s'enchaînent sans le moindre temps mort. Pour les Beatles, il s'agit d'un tournant. Plus que jamais décidés à ne plus partir en tournée et à se produire sur scène le moins souvent possible, ils comptent récidiver à raison d'un album par an. Dans les mois à venir, ils vont reprendre le chemin des plateaux de cinéma pour tourner Magical Mistery Tour. Un disque des chansons du film est prévu.

Les Who et Jimi Hendrix : juin 1967 à Monterey

medium_The_Who.jpgTout est prêt à Monterey, aux Etats Unis, pour accueillir les 16, 17 et 18 juin un festival de musique considéré comme le grand rendez-vous de l'été des hippies. La communauté de San Francisco qui s'élève contre la violence, mais prône la liberté du sexe et de la drogue, vient pour écouter des musiciens qu'elle considère comme ses idoles. Parmi eux se trouvent deux groupes dont tout le monde s'accorde à dire qu'ils ont un immense avenir devant eux. Le premier, baptisé Jimi Hendrix Expérience, a enregistré un 45 tours intitulé Hey Joe. Le second, Les Who, vient de Grande Bretagne et a déjà touché un premier public, en particulier avec une chanson, My Generation.

Les Hippies réunis pour le Flower Festival

Dimanche 27 août, à Woburn Abbey, non loin d'un château appartenant au duc de Bedford, une personnalité du royaume, les hippies britanniques se sont retrouvés pour le Flower Children Festival. Prônant la paix et l'amour, ils ont également demandé au gouvernement de faire voter une loi autorisant la consommation de marijuana. Ils estiment que fumer du cannabis dans un lieu privé ne doit plus être considéré comme un délit. Ils veulent aussi que le haschich ne soit plus considéré comme une drogue dangereuse et que son usage soit très sérieusement réglementé.

 

James Brown à l'Olympia le 26 septembre

Maître incontestable et incontesté du rythm and blues, James Brown donne dix concerts à l'Olympia. Il n'y a plus une seule place de libre pour applaudir un chanteur qui a débuté comme boxeur et dépense pour chacun de ses récitals autant d'énergie que s'il se trouvait sur un ring. Accompagné par 15 musiciens, il chante, bondit et danse pendant plus d'une heure en changeant de costume à plusieurs reprises. "Je ne suis pas sur scène pour l'argent, je veux communiquer à ceux qui m'écoutent et me voient la sagesse que m'a apprise la philosophie hindoue" dit-il. Tous les chanteurs de rock se sont inspirés de son style. Après dix ans de carrière, il touche entre 15 000 et 20 000 dollars par soirée.

 

 

 

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lundi, 20 novembre 2006

ANNEE 1967 (de janvier à mai)

Cela s'est passé en 1967 :

Le chanteur ANTOINE a coupé ses cheveux.

"Je ne veux plus être une idole" a-t-il annoncé en apparaissant pour la première fois avec 12 cm de cheveux en moins.

Le créateur des Elucubrations veut désormais que l'on s'intéresse à ses chansons plutôt qu'à ses chemises à fleurs et souhaite surtout que l'on cesse de rapporter n'importe quoi sur son compte. Il en a visiblement assez d'ouvrir les journaux pour découvrir des propos, souvent provocateurs, qu'il n'a jamais tenus. "J'ai envie de faire ce que je veux" précise-t-il avant d'avouer que ses derniers succès, Je dis ce que je pense ou votez pour moi étaient des commandes de ses producteurs et pas ce qu'il a envie d'écrire et composer. "Je ne rentre pas dans le rang. J'essaie d'en sortir " conclut-il.

 

Les Beatles : fin des vacances

Sorti en France le 17 février 1967, le nouveau disque des Beatles, Strawberry Fields For Ever, est déjà un évènement. Il marque le retour du groupe après trois mois de silence volontaire. Les quatre copains ont en effet du se séparer pendant cent jours, pour la première fois depuis leurs débuts à Liverpool, en 1963. Durant cette période, Georges Harrison s'est rendu en Inde pour satisfaire sa passion de la cithare, John Lennon a tourné un long métrage avec Richard Lester, Paul Mc Cartney a composé des musiques de film et Ringo Starr a investi une partie de ses économies dans l'achat de plusieurs magasins. A ceux qui affirmaient qu'ils étaient au bord de la rupture, ils annoncent un nouveau contrat de 9 ans avec leur maison de disques.

 

 

Michel Polnareff coupe ses cheveux pour demeurer dans le vent.

Avant de partir pour une longue tournée en France et en Allemagne, l'interprète de Love me please, love me a passé cinq heures dans un salon de coiffure parisien. Il en est ressorti avec une coupe couleur châtain qui ne laisse pas toutefois apparaître ses oreilles. S'il a choisi ce nouveau visage, c'est pour demeurer dans l'air du temps. "Les cheveux longs ne sont plus dans le vent" affirment les professionnels de la mode. A 22 ans, cet ancien premier prix de solfège du Conservatoire de la rue de Madrid qui a finalement préféré le rock and roll à la Marche turque de Mozart, a conquis un large public de jeunes. Il ne fait toutefois pas l'unanimité. A la fin de l'an dernier, une phrase extraite de l'un de ses succès a été à l'origine d'une très vive polémique. J'aimerais simplement faire l'amour avec toi.  Le 45 tours s'est vendu à 300 000 exemplaires et, face à la vague de protestation qu'il a déclenchée, l'auteur-compositeur-interprète a déclaré :

"Cette formunle n'est pas encore entrée dans le vocabulaire quotidien, et c'est bien normal. La libération sexuelle commence à peine".

Une version en anglais de cette chanson devrait sortir outre-manche. Polnareff y a finalement renoncé. Le pays de la minijupe est jugé encore trop puritain par les producteurs pour adhérer à cette idée.

 

Donavan prisé par les hippies

Diffusée avec succès dans les stations de radio en France, Mellow Yellow, la nouvelle chanson de Donavan connaît un retentissement particulier à San Francisco, au coeur d'une communauté hippie qui ne cesse de grandir. L'artiste évoque, dans un couplet, une electrical banana à l'heure où la rumeur soi-disant venue du corps musical affirme qu'il serait désormais scientifiquement prouvé que l'on peut atteindre le nirvana en fumant de la peau de banane. Depuis, des dizaines de jeunes grattent chaque jour des peaux avant de les faire sécher et de les passer au four. La vente de ce fruit est ainsi en très forte augmentation pour la plus grande satisfaction des médecins. Ils ne croient pas à la réalité de ce bruit, mais assurent que cette légende permet de mettre un frein à la consommation de LSD, une substance dont l'abus peut se révéler très dangereux et avoir des conséquences dramatiques sur la santé physique et morale de ceux qui ne peuvent déjà plus s'en passer.

 

Sandie Shaw chante pieds nus

Vainqueur du grand prix Eurovision avec Puppet on a string (en français Comme un tout petit pantin), la jeune chanteuse anglaise Sandie Shaw, 20 ans, a créé l'évènement en se produisant devant le public huppé du palais de la Hoffburg, mais aussi 150 millions de téléspectateurs, vêtue d'une mini robe d'organdi brodée de perles et les pieds nus. Elle déteste en effet porter des chaussures. "Même si je peux désormais m'en offrir des dizaines de paires, je ne changerai rien à mes habitudes".

Ses futurs contrats devraient lui rapporter plusieurs centaines de milliers de francs. Un conte de fées pour cette jeune femme qui, voici un an à peine, était encore une employée anonyme au service comptabilité de l'usine Ford de Dagenham.

Cet emploi lui permettait de vivoter, mais aussi de faire vivre sa mère, qui connaissait une passe financière difficile. Le miracle s'est produit quand un producteur l'a entendu chanter dans un bar. Il a été frappé par sa voix, son charme et ses pieds nus.

Guy Lux l'invitera à la télévision dans son Palmarès des chansons.

 

Elvis Presley épouse Priscilla, l'amour de sa vie

Pour le plus grand désespoir de millions d'adolescentes amoureuses qui se sont évanouies en apprenant la nouvelle, Elvis Presley a épousé Priscilla Anne Beaulieu le 1er mai à Las Vegas. La céréminie s'est déroulée dans les salons de l'Hôtel Aladdin, en présence de quelques intimes. La conclusion d'une longue et belle histoire d'amour. Le "King" a fait la connaissance de sa future femme en 1959 alors qu'il faisait son service militaire en Allemagne, à Friedberg. Au cours d'une soirée, il a croisé le regard de l'adolescente, fille d'un pilote de l'armée de l'air et belle-fille d'un capitaine. Priscilla n'avait alors que 14 ans. Il en est immédiatement tombé amoureux et s'est promis de l'épouser.

14:10 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : culture, musique

dimanche, 29 octobre 2006

UN POETE ET CHANTEUR CANADIEN

Gilles VIGNEAULT est né en 1928 à NATASHQUAN au Nord du QUEBEC, dans un village de pêcheurs isolé.

Il écrit des poèmes pendant ses années collège et fonde une revue de poésie pendant ses années d'études de lettres à l'Université LAVAL de QUEBEC.

Il fait aussi du théatre.

En 1959, il enregistre ses premières chansons "à personnages", un hommage à des gens "vrais".

En août 1960, il se produit pour la première fois en public sur la scène de la Boîte à Chanson au QUEBEC.

En février 1962, il enregistre son premier album, "Gilles VIGNEAULT" qui remporte le Grand Prix du disque canadien avec des titres comme "Jack Monoly" ou "La danse de Saint Dilon". En 1965, il écrit "Mon pays" pour le film "il a neigé sur la Manicouagan" d'Arthur LAMOTHE. La chanson remporte de nombreux prix et devient pendant un temps l'hymne des indépendantistes québécois ardemment soutenus par Gilles Vigneault. Son militantisme ne l'empêche pas de parcourir le monde : en 1969 il était à l'Olympia à Paris. En août 1974, il se produit devant 100 000 personnes au Québec avec Robert CHARLEBOIS et Félix LECLERC. En 1977, il était à Bobino pour 50 spectacles.

Il produit environ un album par an jusqu'à la fin des années 1980.

Parallèlement, il publie des recueils de poésies, des contes, écrit des spectacles notamment pour les enfants; écrit des textes pour d'autres interprètes, écrit pour le cinéma quand il n'est pas lui même l'objet de films (Miroir de Gilles Vigneault, en 1972) ou de livres (Gilles Vigneault le poète qui danse - de Jean Paul Sermonte en 1991).

Gilles Vigneault collectionne les prix et les décorations.

UN POEME DE GILLES VIGNEAULT

J'AI POUR TOI UN LAC (1962)

 

J'ai pour toi un lac quelquepart au monde

Un beau lac tout bleu

Comme un oeil ouvert sur la nuit profonde

Un cristal frileux

Qui tremble à ton nom comme tremble feuille

A brise d'automne et chanson d'hiver

S'y mire le temps, s'y meurent et s'y cueillent

Mes jours à l'endroit, mes nuits à l'envers

 

J'ai pour toi, très loin

Une promenade sur un sable doux

Des milliers de pas sans bruits, sans parade

Vers on ne sait où

Et les doigts du vent des saisons entières

Y ont dessiné comme sur nos fronts

Les vagues du jour fendues des croisières

Des beaux naufrages que nous y feront

 

J'ai pour toi défait

Mais refait sans cesse les mille châteaux

D'un nuage ami qui pour ma princesse

Se ferait bateau

Se ferait pommier, se ferait couronne

Se ferait panier plein de fruits vermeils

Et moi je serai celui qui te donne

La terre et la lune avec le soleil

J'ai pour toi l'amour quelquepart au monde

Ne le laisse pas se perdre à la ronde.

22:30 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : Culture, musique

vendredi, 20 octobre 2006

UNE CHANSON écrite par BOBY

Si l'on ne voit pas pleurer les poissons

Qui sont dans l'eau profonde

C'est que jamais quand ils sont polissons

Leur maman ne les gronde

 

Quand ils s'oublient à faire pipi au lit

Ou bien sur leurs chaussettes

Ou à cracher comme des pas polis

Elle reste muette

 

La maman des poissons elle est bien gentille !

 

Ell'ne leur fait jamais la vie

Ne leur fait jamais de tartines

Ils mangent quand ils ont envie

Et quand ça a dîné ça r'dine

 

S'ils veulent prendre un petit vers

Elle les approuve des deux ouïes

Leur montrant comment sans ennuis

On les décroch' de leur patère

 

S'ils veulent être maquereaux

C'est pas elle qui les empêche

De s'faire des raies bleues sur le dos

Dans un banc de peinture fraîche

 

J'en connais un qui s'est marié

A une grande Raie publique

Il dit quand elle lui fait la nique

"Ah ! qu'est-ce que tu me fais, ma raie !"

 

La maman des poissons elle a l'oeil tout rond

On ne la voit jamais froncer les sourcils

 

Ses petits l'aiment bien, elle est bien gentille

Et moi je l'aime bien avec du citron

 

LA MAMAN

DES POISSONS

ELLE EST BIEN GENTILLE !

(Paroles et musique de Boby LAPOINTE)

dimanche, 01 octobre 2006

CAT STEVENS

A 58 ans, Cat STEVENS sort en novembre son 1er album depuis 29 ans.

"AN OTHER CUP" sera le titre de ce nouvel album.

En 1977, Cat STEVENS s'était séparé de sa guitare, il a changé de nom et s'est retiré pour se consacrer à la foi musulmane.

D'origine grecque, il est alors devenu Yusuf ISLAM.

De mes années lycée, je me souviens de ce disque que ma petite soeur avait acheté et que nous écoutions souvent. Il y joue du piano mais aussi de la guitare. medium_CAT_STEVENS.jpg TEA FOR THE TILLERMAN avec un dessin de bandes dessinées sur la pochette

était un disque magnifique pour nous, adolescentes. Je l'ai toujours dans ma discothèque.

16:35 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Musique, guitare

samedi, 30 septembre 2006

LES BATEAUX DE BRASSENS

Son premier bateau devait s'appeler Putain de toi, mais aux Affaires Maritimes, on n'était pas d'accord. Alors, Georges l'a appelé Sauve qui peut.

Le Sauve qui peut est un petit bateau de 5,40 mètres commandé par Georges en 1953 à un maître charpentier reconnu en la cité sétoise. Un bateau trop petit pour lui et ses copains mais il ne voulait rien entendre, on n'a pas pu le faire changer d'avis. Mais 2 ans plus tard, il revenait commander un pointu de sept mètres. Brassens n'était pas un véritable navigateur. A la mer, il préférait l'étang, où il aimait trouver sa tranquillité, entouré de ses copains, pour pêcher, rire et boire un coup. Il voulait prendre son bateau incognito et ce sont les apprentis du chantier qui le lui amenaient discrètement dans un coin éloigné des regards. Il était généreux et leur donnait un billet de 100 francs, ce qui était énorme à cette époque. S'il avait le verbe haut, il n'en était pas moins un homme timide, plutôt gêné par sa popularité.

Après le Sauve qui peut, Brassens fait construire un autre bateau, utilisé encore aujourd'hui par sa famille. Il aura aussi plus tard un voilier qu'il avait repéré à Cannes. Après avoir demandé à son charpentier de l'examiner, il l'achète et entreprend de le faire venir de Cannes à Sète. Malheureusement, le 3ème bateau de Georges n'arrivera jamais au port. Sur le trajet du retour, il s'échoue au large de l'Espiguette (dans l'Hérault). Les hublots récupérés sont aujourd'hui ceux du seul bateau restant à l'usage de la famille. On voit que l'aventure de Brassens en terme de navigation fut bien modeste !

Le Sauve qui peut reprend du poil de la bête. Après quelques temps d'errance, puis sa toute fraîche rénovation, il va bientôt avoir sa place d'honneur à l'Espace Georges-Brassens, à SETE.

16:10 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Culture, musique, histoire

vendredi, 29 septembre 2006

LE GRAND GEORGES REVISITE

BRASSENS : 

Des artistes de tous les pays revisitent le grand Georges.

Ses rimes et sa rythmique ont fait le tour du monde. La scène nationale de SETE rend hommage à Brassens JEUDI 12 et VENDREDI 13 octobre avec des voix :

Orientale (Sapho), espagnole (Paco Ibanez), chilienne (Eduardo Peralta), créole (Sam Alpha), russe (Alexandre Avanessov) ainsi que Loïc Antoine et François Pierron, Eric Lareine et la Compagnie des Musiques à Ouïr.

18 € à 24 € au Théatre de SETE. Renseignements : 04 67 74 66 97.

11:37 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Culture, musique, guitare

mercredi, 20 septembre 2006

UN CANADIEN SOLITAIRE

Neil YOUNG est né à Toronto à une dizaine de kilomètres d'Omemee, en novembre 1945.

La musique était très présente à la maison. Il se rappelle avoir beaucoup écouté Frankie LAINE à la même époque que PRESLEY. Jamais, il ne manquait l'émission de télé RAWHIDE, sur le Far West, dont Frankie LAINE avait composé le générique. Il adorait toutes ces musiques de cow boys. Il a même repris une des chansons de Frankie LANE sur Old ways, un morceau qui s'appelait The Wayward wind.

Quand il était gamin, il longeait tous les jours une voie ferrée pour rentrer de l'école et passait près d'une cabane en tôle habitée par un clochard. Or, la chanson commençait par les mots : There is a lonely shack by the rail-road track (il y a une cabane paumée au bord de la voie ferée). Tous les jours, il passait près de cette cabane, l'oreille collée à un transistor et il écoutait cette chanson.

Ses parents s'intéressaient à la musique et écoutaient surtout des vieux bigs bands (Lena Horne, Della Reese, Tommy Dorsey, The Glenn Miller Orchestra, Cab Calloway ...).

Quand il était petit, il voulait être fermier. Il pensait entrer dans un lycée agricole puis monter sa propre ferme.

Il voulait élever des poulets. Il devait avoir 10 ans.

Mais quelque chose d'imprévu s'est passé à ce moment là : il a entendu Elvis PRESLEY pour la première fois. En même temps que PRESLEY, il écoutait Ronnie SELF, The Chantels, toute cette musique étrange et séduisante qu'il captait sur la radio des Etats du Sud ainsi que sur CHUM, la station de Toronto.

Sa famille était du genre nomade, il passait sa vie sur la route, il a dû fréquenter une douzaine d'école différentes. Il a quitté l'école à 16 ans avec deux sentiments en lui : succès et échec.

Son père, Scott YOUNG, qui était journaliste canadien réputé, divorce quand il eut 14 ans.

A 16 ans, il décide d'arrêter ses études pour devenir rocker. Sa mère le soutient davantage que son père.

Il avait commencé à jouer à 14 ans du ukulele, du banjo et de tous les instruments à quatre cordes. Il commence ensuite à jouer de la guitare électrique, influencé par Hank B. MARVIN and the SHADOWS, Lonnie MARCK. Il adorait George TOMSCO, le guitariste des FIREBALLS et Link WRAY. Ces musiciens ont tout déclenché en lui. A l'époque, la musique surf arrivait tout juste.

Son apprentissage de l'écriture : il apprend qu'un nombre incroyable de chansons sont construites sur 3 accords. C'est une idée qui vient du BLUES. Il a donc appris à travailler à partir de ces 3 accords, avant d'approfondir. Il a toujours appris seul en s'améliorant au fur et à mesure. Son premier concert, il le donne avec un groupe de gamins du quartier, ils s'appelaient THE ESQUIRES, puis STARDUST pour finalement opter pour THE SQUIRES. Ils jouent de leurs propres compositions dans le style du groupe anglais, HANK B. MARVIN and THE SHADOWS. Au départ, son groupe était instrumental mais très vite le chant a pris une place essentielle.

Après l'aventure des SQUIRES, il intègre un groupe nommé THE MYNAH BIRDS en 1965. Rick JAMES et Bruce PALMER faisaient partie de ce groupe et ils signent chez Motown mais, une fois en studio, des musiciens de sessions s'empressaient de les remplacer dès que l'un du groupe peinait sur un passage musical. Quelque fois, un type s'approchait et se mettait à chanter avec lui, il se plantait là dans son dos et se mettait à chanter très fort.

Ensuite, Neil YOUNG entame une carrière de chanteur folk solo. Il part pour TORONTO mais ne réussit pas à se faire une place au sein de la scène de Toronto. Il s'est alors concentré sur la musique acoustique.

A l'époque, il y avait Léonard COHEN, Joni MITCHELL, Gordon LIGHTFOOT, Robbie ROBERTSON et THE BAND sur la scène du Canada au début des années 60. A Toronto, Neil YOUNG n'arrive pas à décrocher un seul concert. Il se met alors à faire la tournée des coffee shops tout seul à la guitare acoustique. Il commence presque à en vivre. C'était pour lui une sacré expérience mais risquée car, tout seul la nuit, dans la neige, il se demandait où il allait bien pouvoir jouer le lendemain.

Plus tard, il quitte Toronto pour Los Angeles avec d'autres musiciens. Ils sont six dans un véhicule de pompes funèbres pour effectuer plus de 3 000 kms. Dans cette voiture se trouve aussi Bruce PALMER, ils partent à la recherche de Richie FURAY et de Stephen STILLS, rencontrés dans un club folk de New York. Pendant 10 jours ils les cherchent. Neil veut surtout mettre le grappin sur Stephen car il le considérait comme un chanteur fantastique.

A l'époque, STILLS était un musicien folk qui voulait s'essayer au rock et Neil était un rocker qui souhaitait s'ouvrir à la musique folk. Il écoutait à l'époque DYLAN depuis 1963 et il aimait aussi les BYRDS.

En 1966, avec STILLS il fonde le BUFFALO SPRINGFIELD qui décolle très vite. Mais, les groupies, la drogue empêchent de se concentrer sur le travail d'enregistrement en studio ce qui gêne Neil YOUNG. Quand ils enregistrent en studio à Los Angeles, n'importe qui pouvait entrer dans le studio sans frapper et dans ces moments là, Neil avait envie de mettre tout le monde à la porte ainsi que les gens qui voulaient leur filer de l'herbe ou vendre des fringues de hippie. Il se demande souvent comment trouver sa place dans ce monde là. A ce stade, les managers sont entrés en jeu. Tout est devenu alors un vrai business et Neil se sent un peu paumé au mileu de tout cela, ne sachant trop comment se comporter. Il réalise alors que ses chansons ne sonnent pas comme il le souhaite.

Buffalo SPRINGFIELD est un grand groupe mais STILLS et FURAY sont sur le devant de la scène et les 3 autres dont Neil se trouvent à l'arrière, serrés. Pour Neil, une grande frustration : ne pas pouvoir tout enregistrer en direct.

Les producteurs voulaient leur faire adopter la dernière technique en vogue : enregistrer un morceau en entier et ajouter le chant. Voilà pourquoi Neil trouve que les disques des Buffalo SPRINGFIELD ne sonnent pas comme ils le devraient et il pense que ces disques sont tous des échecs.

Neil quitte le groupe parce qu'il ne veut pas passer à l'émission de Johnny CARSON, le Tonight show. Il pense que ce show va donner une mauvaise image du Buffalo SPRINGFIELD, pour lui c'était une émission de variété et le public n'aurait rien compris au groupe. Il commence alors à fréquenter les membres du groupe THE ROCKETS, qui deviendra CRAZY HORSE.

Jack NITZSCHE devient son producteur et son mentor. Neil apprend énormément à son contact. Jack avait déjà travaillé comme arrangeur avec SPECTOR et joué du piano en session avec les ROLLING  STONES.

Jack et Neil enregistrent leur tout premier disque. Et 6 mois après paraît Everybody knows this is nowhere. Tout le monde découvre CRAZY HORSE.

Dany WHITTEN était un grand chanteur et un très bon guitariste, un accompagnateur surtout, avoue Neil.

En 69, juste après Everybody knows this is nowhere, Neil YOUNG enregistre un autre album avec Crazy Horse et Jack Nitzsche au piano, un disque plutôt country-rock mais il est mis de côté et After the Goldrush sort à sa place.

Stephen STILLS vient ensuite chez lui pour lui demander s'il veut se joindre au groupe Crosby Stills et Nash avec lesquels il avait commencé à jouer. Mais il veut aussi pouvoir continuer Crazy Horse en même temps. Alors, il enregistre avec Crazy Horse le matin et va en répétition l'après-midi avec CSN.

Nous sommes en 1968. Pour WOODSTOCK, Neil YOUNG exige de ne pas être filmé sur la scène. Car il pense qu'il est là pour jouer et ne veut pas de cameraman devant lui  : il n'était pas habitué à l'époque à être filmé.

Après After the Goldrush, Neil YOUNG devient véritablement très populaire.

medium_Neil_Young_74.jpgET VOUS CONNAISSEZ LA SUITE si vous aimez NEIL YOUNG

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11:50 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : culture, musique, guitare

samedi, 16 septembre 2006

DISQUE D'EMMYLOU HARRIS

medium_Harris_Emmylou.jpg

Voilà le disque que je possède depuis plus de 10 ans et que j'ai écouté ce matin, en faisant mon ménage pour me donner du courage. Il s'appelle PROFILE, Best of Emmylou HARRIS. Il est daté de 1978.

Les titres sont :

1) One of these days 2) Sweet dreams 3) To Daddy 4) (You never can tell) C'est la vie 5) Making believe 6) Easy from now on 7) Together again 8) If I could only win your love 9) Too far gone 10) Two more bottles of wine 11) Boulder to Birmingham 12) Hello stranger.

Je vous le conseille si vous ne l'avez pas encore dans votre discothèque.

16:30 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : Musique, guitare, culture