mercredi, 28 octobre 2020
EN VOYAGE
Je suis partie en voyage
Au fond de mon jardin
Sans la permission vu mon âge
D'un diablotin, d'un assassin
Dès un rayon de soleil
Pour y voir des merveilles
En chasseresse
Avec allégresse
Voir le banquet de la nature
Et entendre ses murmures.
11:26 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : jardin, nature, voyage, fleurs, jardinage, poème, poésie, poète
lundi, 19 octobre 2020
PEPEE (Léo FERRE)
16:49 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : musique, auteur, poète, léo ferré, artiste, culture
mercredi, 30 septembre 2020
PENDANT QUE (Gilles VIGNEAULT)
Pendant que les bateaux
Font l’amour et la guerre
Avec l’eau qui les broie
Pendant que les ruisseaux
Dans le secret des bois
Deviennent des rivières
Moi, moi, je t’aime
Moi, moi, je t’aime
Pendant que le soleil
Plus haut que les nuages
Fait ses nuits et ses jours
Pendant que ses pareils
Continuent des voyages
Chargés d’autant d’amours
Moi, moi, je t’aime
Moi, moi, je t’aime
Pendant que les grands vents
Imaginent des ailes
Aux coins secrets de l’air
Pendant qu’un soleil blanc
Au sable des déserts
Dessine des margelles
Moi, moi, je t’aime
Moi, moi, je t’aime
Pendant que les châteaux
En toutes nos Espagnes
Se font et ne sont plus
Pendant que des chevaux
Aux cavaliers perdus
Traversent des montagnes
Moi, moi, je t’aime
Moi, moi, je t’aime
Pendant qu’un peu de temps
Habite un peu d’espace
En forme de deux coeurs
Pendant que sous l’étang
La mémoire des fleurs
Dort sous son toit de glace
Moi, moi, je t’aime
Moi, moi, je t’aime
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gilles_Vigneault
12:20 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : musique, chanson, poème, poète, gilles vigneault, auteur, culture
samedi, 29 août 2020
SEPTEMBRE
L'odeur chaude de l'été fume
Sur les murs de la maison
Quand la pluie tombe le soir
En rideau de gouttelettes
J'ouvre les fenêtres blanches
Prudemment et j'entends
Au loin le tonnerre gronder
Cette fois septembre
Frappe à ma porte.
15:40 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : poésie, poème, poète, été, septembre, chaud, automne
samedi, 08 août 2020
LE SOIR (un de mes poèmes écrit en 2008)
J'aimais m'asseoir sur la terrasse
Quand le soleil courait derrière
Les arbres et les maisons, le soir.
Avant que la nuit ne m'enlace,
Les chats sortaient de leur tanière
Pour goûter la fraîcheur dans le noir
Le monde semblait si tendre.
Le calme ne se faisait pas attendre
Le soir tout entier me promettait
De garder pour lui tous mes secrets.
14:38 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : chat, soir, jardin, terrasse, maison, nuit, poésie, poème, poète
jeudi, 30 juillet 2020
Poème écrit en 2008 "TON ETE"
Sous ton chapeau
Tes yeux rieurs
La couleur de l'été
T'allait si bien
Tu n'en savais rien
Sous la chaleur
Le paysage baignait
Devant toi les bateaux
Voguaient à volonté
Le vendeur de beignets
Criait et repassait
Tes cheveux tressés
Résistaient au vent
Les vagues ondulaient
Tu attendais le moment
De t'y enrouler
Comme une sirène
La peau couleur ébène.
15:27 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : poème, poète, poésie, culture, été, chapeau, soleil, bateau, vagues
mardi, 05 mai 2020
VASES COMMUNICANTS
Je republie ici un ancien poème écrit le 21 avril 2008.
Faire le vide des mots
Qui assaillent mon cerveau
Un besoin mais les vases
Communicants de la vie
A chaque nouvelle phrase
Se vident puis se remplissent
Comme les fleuves dans leur lit
Courent vers la mer et glissent
Sans jamais disparaître
Les mots ne font que renaître.
23:03 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : poèmes, poète, poésie, vases, mots, vide, communiquer
mardi, 31 mars 2020
FRANCOIS COPPEE : LA MORT DES OISEAUX
Le soir, au coin du feu, j'ai pensé bien des fois
A la mort d'un oiseau, quelque part, dans les bois,
Pendant les tristes jours de l'hiver monotone,
Les pauvres nids déserts, les nids qu'on abandonne,
Se balancent au vent sur le ciel gris de fer.
Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l'hiver !
Pourtant, lorsque viendra le temps des violettes,
Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes
Dans le gazon d'avril, où nous irons courir.
Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Copp%C3%A9e
22:25 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : poésie, poème, poète, auteur, vers, recueil, culture, littérature
samedi, 14 mars 2020
NICOLAS BOILEAU : A mon jardinier, Epître
Antoine, de nous deux, tu crois donc, je le voi,
Que le plus occupé dans ce jardin, c'est toi.
Oh ! que tu changerais d'avis et de langage,
Si, deux jours seulement, libre du jardinage,
Tout à coup devenu poète et bel esprit,
Tu t'allais engager à polir un écrit
Qui dît, sans s'avilir, les plus petites choses,
Fît des plus secs chardons des œillets et des roses,
Et sût même aux discours de la rusticité
Donner de l'élégance et de la dignité...
... Bientôt, de ce travail devenu sec et pâle,
Et le teint plus jauni que de vingt ans de hâle,
Tu dirais, reprenant ta pelle et ton râteau :
"J'aime mieux mettre encor cent arpents au niveau,
Que d'aller follement, égaré dans les nues,
Me lasser à chercher des visions cornues,
Et, pour lier des mots si mal s'entr'accordants,
Prendre dans ce jardin la lune avec les dents. »
Approche donc, et viens; qu'un paresseux t'apprenne,
Antoine, ce que c'est que fatigue et que peine.
L'homme ici-bas, toujours inquiet et gêné,
Est, dans le repos même, au travail condamné.
La fatigue l'y suit. C'est en vain qu'aux poètes
Les neuf trompeuses Sœurs, dans leurs douces retraites,
Promettent du repos sous leurs ombrages frais :
Dans ces tranquilles bois, pour eux plantés exprès,
La cadence aussitôt, la rime, la césure,
La riche expression, la nombreuse mesure,
Sorcières, dont l'amour sait d'abord les charmer,
De fatigues sans fin viennent les consumer.
Sans cesse, poursuivant ces fugitives fées,
On voit sous les lauriers haleter les Orphées.
15:02 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie, poète, poème, écriture, auteur, classique, culture, littérature
samedi, 22 février 2020
PETITS TRESORS
Au fond des armoires
Des petits trésors
Que l'on a oubliés
Nous attendent.
17:09 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : poèmes, poésie, poète, écriture, vers, ma vie, placards, armoires, tiroirs