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mercredi, 17 octobre 2007

JE PENSAIS

Je pensais que l'eau de la rivière était claire

Je pensais que mon jardin serait toujours vert

Je pensais que les oiseaux ne chantaient que pour moi

Je pensais que le monde tournait toujours à l'endroit

Je pensais qu'il suffisait de se lever chaque matin

Pour avoir dans les yeux un soleil radieux

Je ne pensais pas trouver un jour sur mon chemin

Des assassins vagabonds qui rendent le coeur tout bleu

Je ne pensais pas que j'aimais tant la tramontane

Je ne pensais pas que j'aimais tant l'orage

Je ne pensais pas que le soleil brillait derrière les montagnes

Je ne pensais pas que je retrouverai tant de courage.

(17/10/07)

lundi, 15 octobre 2007

AUTOMNE

Le silence s'est soudain installé

Le soleil décide de s'en aller

Le soir tombe alors sans bruit

Le sol est trempé par la pluie

Quelques feuilles semblent hésitantes

D'autres jouent les résistantes

Dans les branches des arbres alentour

Puis fatiguées d'avoir tant lutté

Elles se posent sur le sol, dans la cour

Ou tourbillonnent par le vent rejetées.

(04/10/07)

vendredi, 12 octobre 2007

HORLOGES

En ce moment mes journées sont tellement bien remplies que les vers du poète Emile VERHAEREN (ci-dessous) ne sont pas mieux adaptées à ma situation actuelle.

Les horloges

Volontaires et vigilantes,

Pareilles aux vieilles servantes

Boîtant de leurs sabots ou glissant sur leurs bas,

Les horloges que j'interroge

Serrent ma peur en leur compas.

mercredi, 10 octobre 2007

LE JOURNAL DE JULIETTE, LYCEENNE (4)

Nous avions laissé Juliette dans son bus à l'épisode 3 de notre histoire.

Arrivés à destination dans la ville du bord de mer, les lycéens sont accueillis vers 12 h dans la cantine d'un lycée. Juliette accompagne Lise et Martine. Elle prend quelques photos avant d'entrer dans la salle. Mohamed arrive pour écouter les 3 filles bavarder. Mais il repart déçu car elles ne font pas attention à lui. Il marmome : "pas bavardes aujourd'hui les filles .... ". Au menu : une entrée de crudités, saucisson, beurre et pain. Le plat du jour est accueilli avec joie : frites, steak et salade. Le dessert est composé de glaces au choix. Le beau garçon brun dont Juliette est amoureuse, Alain, fait rire tout le monde en allant de table en table picorer dans les plats. Il est même allé à la table des professeurs pour leur proposer des restes de glaces.

Après le repas, direction le port et la digue. Alain retrousse son pantalon et part joyeux vers la mer. Juliette et Lise le regardent faire le clown et se mettent à rire.

Lise confie à Juliette : "il y a un garçon que je trouve bien dans la classe : c'est Michel". Et deux autres secrets sur Alain.

Après visite du port, arrivée dans une grande usine. Martine prend une photo de Juliette et Lise avec le casque sur la tête devant les bureaux.

La visite est longue. Les élèves et les professeurs doivent monter sur des passerelles. Juliette a le vertige mais trouve cette situation amusante.

Vers 17 heures, tout le monde est invité à remonter dans le bus. Juliette a apporté un carnet de chants. Elle se met à chanter pendant le voyage du retour, avec ses copines. Avant d'arriver, vers 18 heures, le chauffeur arrête le véhicule près d'un café. Après s'être restaurés, tout le monde remonte dans le bus. La plupart des élèves sommeillent jusqu'à la ville d'arrivée. Juliette pense à ce que Lise lui a dit ce matin en parlant d'Alain mais au fond d'elle-même elle n'accepte pas ces paroles. Elle pense que Lise a eu tort de lui confier ses secrets sur Alain. Mais Lise lui a fait confiance et Juliette ne révèlera rien à personne.

 

lundi, 08 octobre 2007

ARTISTE ELLE ETAIT

Faut-il s'apitoyer ?

Elle a tout oublié

La gloire et la beauté

Elle vit de l'autre côté

Des murs, des projecteurs

Loin de tous ces bonheurs

Derrière les murs, les projecteurs,

Les ombres et la peur,

Le néant, la noirceur

L'angoisse et le malheur

Qui rode, tenace

Elle entend les menaces

Les paroles jetées là

Par les amis, la famille,

Elle est tombée bien bas

Et le soleil qui brille

Lui fait encore plus mal

Car le bonheur s'étale

Autour et devant elle

Un combat débute en elle.

(19.08.07)

vendredi, 28 septembre 2007

EXCUSES

Je ne serai pas trop présente en ce moment, mon mari s'est blessé à la jambe et au bras mardi dernier. De longs mois de rééducation après plâtrage et opérations nous attendent tous les deux. Je vous prie de bien vouloir m'excuser. J'essaierai de poster quelques notes pour faire vivre mon blog mais suivant le temps qu'il me restera.

Je vous remercie pour votre présence constante durant plus d'un an. Je vous embrasse tous.

lundi, 24 septembre 2007

LE JOURNAL DE JULIETTE, LYCEENNE (3)

Trois jours après la rentrée, Juliette est séparée de son amie, Marie Claire. Le professeur de physique-chimie a partagé la classe en deux groupes. Elle fait la connaissance d'Odile et d'Annie. Ses deux nouvelles camarades l'emmènent bavarder avec leurs copains. Juliette est un peu dégouttée de leur façon de parler.  

Pendant la récréation, Lise se promène avec Juliette. Lise lui explique qu'elle est pensionnaire pour la première fois. Elle est un peu triste et attend samedi avec impatience afin de retrouver sa famille. Juliette sent que sa nouvelle copine a besoin de réconfort, de parler, d'autant plus qu'elle vit seule avec sa mère et ses deux soeurs, son père étant décédé. C'est également Lise qui lui parle la première du beau garçon brun que Juliette avait remarqué. Lise lui apprend qu'il n'a pas encore 16 ans. Juliette est surprise mais essaie de ne rien montrer.

Les semaines passent. Juliette se fait de nouvelles copines. Elle ne manque pas de noter sur son petit carnet les évènements de chaque jour.

A la page du mercredi 15 octobre, Juliette écrit en tout petit : "Je suis vraiment amoureuse. A bas l'amour confiture !".

Le lendemain matin, à 6 h 15, un bus vient chercher les lycéens pour un voyage d'une journée sur la côte. Le beau garçon brun se met au fond du bus avec tous ses copains. Olivier a apporté sa guitare ainsi que Pierre. Ils chantent à tue-tête pendant tout le voyage aller. Juliette est assise avec Lise et Martine sur les sièges du milieu du bus. (à suivre).

samedi, 22 septembre 2007

L'AUTOMNE (vu par quelques poètes)

THEOPHILE GAUTIER, Emaux et Camées (1811 - 1872)

Déjà plus d'une feuille sèche

Parsème les gazons jaunis ;

Soir et matin, la brise est fraîche,

Hélas ! les beaux jours sont finis !

R. L. GEERAERT, Les sueurs de la joie (1925 - -, Belge)

Un reste de soleil sur le seuil de la brume,

Une glu chaude encore à la pente des nues

Et l'automne vous prend dans ses pattes-pelues,

Feuilles couleur de sang, de sang couleur de plumes.

MILLEVOYE Charles Hubert, Elégies, La chute des feuilles (1782 - 1816, Français)

De la dépouille de nos bois

L'automne avait jonché la terre :

Le bocage était sans mystère,

Le rossignol était sans voix.

Edouard MORIKE, Matin de Septembre (1804-1875, Allemand)

Brume : le monde y repose encore.

Bois et prairies rêvent encore.

Bientôt, quand tomberont les voiles,

Tu retrouveras le ciel bleu ;

Le monde atténué, qu'exaltera l'automne,

Ruissellera d'or chaleureux.

SARUMARU, Poèmes (VIIIè siècle, Japonais)

Au profond de la montagne,

Ecartant et foulant les feuilles d'érable

Le cerf brame ;

Et à l'entendre ainsi,

Ah ! que l'automne m'est lourdement triste !

jeudi, 20 septembre 2007

MADAME DECDOC

Maman se servait quelquefois à l'épicerie, sur la place de la Mairie. Elle m'emmenait avec elle après avoir déposé mon frère et ma soeur à l'école.

L'épicière me faisait un joli sourire en me donnant un bonbon aux fruits qu'elle tirait de son étagère en verre.

"Tiens, petite, je sais que tu aimes les bonbons, comme tous les enfants ...".

La première fois, je la regardais et j'ai simplement pris le bonbon sans rien dire. Maman fronçait les sourcils en disant :

"Tu ne dis pas merci à Madame des Docks ?".

Je regardais l'épicière. Je la trouvais vieille et pas très belle. Je répondais alors d'un ton sec et vainqueur : "NON !".

Sur le chemin du retour, maman me demandait : "Pourquoi tu n'as pas dit merci à la dame ?".

Je répondais d'une petite voix : "j'aime pas Madame DECDOC ...".

mercredi, 19 septembre 2007

COMME A 16 ANS

www.youtube.com/watch?v=qi7XlkhCoE4

Une chanson que vous connaissez peut être d'une charmante et jolie chanteuse-actrice.